Jean-Marc Simon, historien, romancier biographe est l'auteur de plusieurs livres sur Mesrine le très célèbre ennemi public Numéro 1.
Malgré les années qui ont passées Mesrine n'a pas été oublié du public, c'est une histoire qui passionne, un truand avec une personnalité complexe.
"Mesrine les sept cercles de la mort" est une nouvelle biographie revisitée avec de nouveaux témoignages.
Jean-Marc Simon à essayé de comprendre la mort de Mesrine, en tentant d'étudier l'accumulation des erreurs que celui-ci a faite, il a réussi à identifier 7 cercles qui se rejoignent:
- une nature imprévisible
- une grande gueule
- un milieu centrifuge
- une police divisée
- une justice qui exige son dû
- une époque violente
- un éclair de temps
qui ont abouti à la mort de Mesrine le vendredi 2 novembre 1979.
J'ai apprécié ma lecture et redécouvrir cette histoire que je ne connaissais qu'au travers d'articles ou de films.
J'ai également appris que Mesrine à énormément souffert de l'absence et du rejet de son père envers lui.
L'aspect briquasse du livre (presque 500 pages) m'a fait un peu peur au début mais la lecture est fluide et je trouve le travail de recherche très bien réalisé et documenté.
Si vous aimez lire les biographie je vous le recommande.
Je remercie Mareuil éditions et Babelio pour l'envoi de ce livre lors de la masse critique.
Commenter  J’apprécie         80
Tout d abord merci a babelio pour la lecture de ce livre et la decouverte de cette vie rocambolesque que fut la vie de l ennemi public numero 1. Un recit passionnant pour une vie digne d un film policier....mais surtout passionnant par son analyse et un regard qui permet de comprendre la societe de cette epoque et surtout de comprendre les ressorts psychologiques et societaux qui ont fait ce su est devenu mesrine : un homme epris de liberte, prrt a tout et meme au pire pour etre reconnu et entendu. Ce livre ne justifie rien, il explique, decrit. Pour ma part ce fut une decouverte totale de cet homme qui tout a la fois ma parut revoltant, fascinant, pret a tout pour les causes qui furent les siennes, et que rien n aurait pu empecher d etre ce qu il est devenu.
Commenter  J’apprécie         10
Pour l'heure en 1946, le retour d'André Mesrine, ce père si longuement attendu et idéalisé, est un bonheur; mais "Gary Cooper" est malade et multiplie les séjours à l'hôpital. Son interminable captivité l'a marqué. C'est un revenant amaigri et au visage creusé qui tente de retrouver sa place au 5 de la rue Anatole-France. De sucroît, dès qu'il va mieux ses affaires l'accaparent, tout comme, d'ailleurs, elles accaparaient son épouse en son absence.Assurément, le petit garçon est déçu. Évoquant ce père dont il cherchera sans doute à capter l'attention, il écrira: " Il me laissait grandir sans constater ni corriger mes défauts" Père et mère demeurent donc peu disponibles, et même s'ils ne rechigneront jamais à lui offrir tous les livres utiles à ses études, par manque de temps ils ne se soucieront guère de ses leçons.