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3,73

sur 123 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
A l'origine de cet achat, l'enthousiasme de Gérard Collard. L'homme, célèbre libraire, a effectivement beaucoup apprécié l'histoire, racontée par Gilbert Sinoué, de cette relation particulière qui liait Gandhi à Hermann Kallenbach, architecte juif allemand. Séduite par la présentation qu'il a faite du roman, influencée par son opinion, je n'ai pas su résister à son acquisition. Celle-ci n'est pas à regretter mais, je dois l'avouer, je ne partage pas l'enthousiasme du chroniqueur puisque j'ai été, moi, un peu déçue de ma lecture.

Ce roman est pourtant bien construit. L'histoire est bien racontée. La plume est agréable. Il a, je pense, de quoi satisfaire le plus grand nombre; celui qui n'est pas forcément informé sur Gandhi faute d'intérêt pour sa vie, sa trajectoire et son combat. Pour les autres, celles et ceux qui en savent beaucoup ou à peu près, comme moi, le roman perd un peu de son intérêt car on entend beaucoup plus Gandhî que Hermann Kallenbach. Alors oui, c'est Gandhî raconté par son ami/amant allemand qui le vénère mais c'est Gandhî quand même. C'est son combat en Afrique du Sud, sa personnalité, son mode de vie ... qui ont influencé Hermann Kallenbach au point qu'il disparaît complètement - ou presque- du récit pour apparaître véritablement une fois séparé de Gandhî, soit aux toutes dernières pages du roman. Sans doute, l'auteur veut-il nous dire par là que, dans le duo, la personnalité de l'indien était si imposante qu'elle en venait à écraser l'allemand tenu sous influence. Et c'est peut être là une construction réussie mais ça n'a pas empêché l'ennui. Je n'ai rien appris, rien découvert. J'ai lu ce que je savais déjà, le parcours de Gandhî ayant été découvert à travers certains films, certains documentaires et, dernièrement, à travers la biographie écrite par Jacques Attali. Je pensais, moi, que j'allais, dans ce roman, découvrir une nouveauté, quelque chose longtemps tenue au secret mais non. C'est l'histoire banale d'une amitié que certain(s) appellent un amour non consommé. Banale parce que cette relation n'a rien pour surprendre ou étonner. En tout cas, elle ne m'a pas du tout fait décoller. Gandhî et Hermann se sont aimés. Pas de quoi fouetter un chat. Pas de quoi en faire la découverte du siècle. Ce roman est à conseiller à toutes celles et ceux qui ne connaissant de Gandhî que le nom.
Lien : http://mezelamin.blogspot.fr..
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Comme tout le monde, je connaissais le "Mahatma" Gandhi, par contre j'ignorais tout de ses débuts en Afrique du Sud. J'ai donc découvert ce personnage. J'avoue avoir été surprise, et un peu déçue, de rencontrer un homme égocentrique, sans une once d'indulgence pour autrui. Quant à l'amour/amitié qu'il prêche à tout va, il en a peu donné à son entourage proche (femme, enfants).
C'est néanmoins un beau livre que je conseillerais de lire.
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Une étonnante plongée dans ce que fut la genèse d'un destin hors du commun. de Gandhi, comme beaucoup, je connaissais le combat pour l'indépendance de l'Inde, ses prises de position en faveur de la non violence et le mode de vie ascétique dont il était à la fois l'adepte et le promoteur le plus fervent. le roman de Gilbert Sinoué nous raconte comment le simple petit avocat, timide et peu affirmé, débarqué en Afrique du Sud pour représenter une entreprise indienne va se transformer en « Mahatma ». Découverte de la ségrégation raciale et des violences à l'encontre des « non blancs », humiliations directes (dont celle de la fameuse nuit de Maritzburg), abandon des anglais face à la volonté des boers, tout ceci va construire Gandhi qui sacrifiera tout à ce premier combat, sorte de répétition générale, même s'il ne le sait pas encore, de ce qui l'attend plus tard en Inde.
Mais le roman est aussi et surtout celui de sa relation « amoureuse » bien que chaste avec Hermann Kallenbach, architecte juif allemand, le mieux placé pour observer la mue progressive de cet homme, qu'il aime mais dont il mesure également les dégâts collatéraux causés par l'acharnement de celui qui ne veut pas dévier de la cause qu'il défend. Sous le grand homme se cache un vrai tyran domestique, exigeant de sa famille en premier lieu, les sacrifices exemplaires qu'il demande à tous dans le combat (chasteté, végétarisme, obéissance, dépouillement…).
La trame historique est particulièrement bien reconstituée et l'on suit avec intérêt les questionnements de Kallenbach, ...
Lien : http://motspourmots.over-blo..
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Gandhi est pour moi tombe de son piédestal
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