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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La Maison-Guerre c'est le nom que Marie a donné à la maison dans laquelle elle a passé plusieurs mois quand elle était enfant pendant la deuxième guerre mondiale. Sa mère, Véra, l'y a déposée un jour de juin en lui disant qu'elle y serait en sécurité. Dans cette maison, elle est accueillie par tante Mathilde, tante Gabrielle, oncle Albert et la « vieille dame ». Les premiers mois sont rythmés par les lettres ou les visites, toujours courtes, de Véra. Marie est plutôt heureuse dans ce cocon, mais elle essaie de comprendre les bribes de conversation qu'elle entend quand les adultes pensent qu'elle n'est pas là. Sa mère ne vient plus, son père qu'elle ne connaît pas est prisonnier de guerre... Que peut-on comprendre de tout ça quand on a 4 ou 5 ans ?
Le roman est composé de deux parties, la première partie relate les mois passés dans la Maison-Guerre. Dans cette partie, Marie Sizun mêle la troisième personne du singulier avec le « tu », ce qui peut être parfois déroutant. La deuxième partie raconte la fin de la guerre, le retour du père, les recherches infructueuses de la mère.

Un avis plutôt mitigé pour ce roman. La première partie m'a paru un peu trop longue, lente, à la mesure de la langueur des journées d'enfant de Marie, mais en même temps le lecteur s'attache à cette petite fille qui ne comprend pas grand chose du monde des grands. La deuxième partie plus courte m'a touchée, j'ai aimé le regard porté sur cette enfant puis cette adolescente qui grandit avec l'absence de la mère et les questions sans réponse.
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Un texte bien écrit, un beau travail de mémoire, une évocation sensible, vibrante et poétique du passé. Oui, toutes ces qualités sont bien présentes dans La maison-guerre.
Pourtant, quelque chose me gêne. Peut-être un décalage entre l'âge de l'enfant au moment du séjour et les réflexions, les propos que l'auteur lui prête. Peut-elle vraiment avoir pensé ces choses à cinq ans, les avoir exprimées ainsi?
Et puis il y a la différence de ton entre la première partie du roman et la seconde, entre le vécu de la petite fille (on sent que la narratrice prend son temps et savoure) et celui de l'adolescente, où la narration se fait plus sèche, où les événements s'accélèrent, où le temps s'emballe. Même si la transition est habile (Marie Sizun a du métier, c'est indéniable!) il n'en reste pas moins une rupture de ton et d'atmosphère entre les deux parties, fossé que comblera en partie la conclusion du roman, avec le beau récit de la visite finale, tant d'années après, dans la maison-guerre défigurée et vendue, qui scelle paradoxalement la réconciliation de l'enfant et de l'adulte, de la petite fille et de sa mère. Un "happy end" peut-être un tantinet trop facile du reste, et auquel on peut reprocher de sentir un peu l'artifice.
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