Pretty Girls

Moi qui suis pourtant une grande adepte de polar et thriller, je n'avais jamais lu de livre de Karin Slaughter qui est pourtant un auteur mondialement reconnu dans ce domaine. Grâce à Babelio et Mosaïc cette erreur est enfin réparée et je les en remercie grandement. de plus, j'ai eu la chance de rencontrer Karin Slaughter qui m'a paru extrêmement sympathique (je n'ai malheureusement pas pu échanger avec elle car l'anglais et moi ne sommes pas potes … :( ).

J'ai donc découvert l'univers de Karin Slaughter en me plongeant dans le thriller psychologique « Pretty Girls ». Karin Slaughter a une plume très agréable et fluide malgré des chapitres un peu trop longs à mon goût. Chaque personnage est très bien travaillé ce qui est clairement indispensable pour un bon thriller psychologique. La tension monte crescendo ce qui pousse le lecteur à tourner compulsivement les pages pour connaître la suite.

Je me suis totalement immergée dans ce drame familial où la disparition de Julia, ainée des 3 soeurs, a provoqué l'éclatement total d'une famille.

24 ans plus tard, des événements vont raviver les blessures du passé et avoir un violent impact sur la vie des 2 soeurs de Julia, Claire et Lydia.
2 soeurs que tout oppose ; Claire a une vie parfaite, une magnifique maison, un mari merveilleux et de l'argent alors que Lydia vit très modestement en élevant seule sa fille adolescente avec, malgré tout, l'appui de son petit ami auquel elle n'arrive malheureusement pas à se fixer.
2 soeurs dont seule la haine qu'elles se vouent l'une pour l'autre les unie encore mais qui vont se retrouver pour mener ensemble un périlleux combat : découvrir ce qui est arrivé à Julia et ce quelqu'en soit le prix à payer.

Le coeur de ce livre parle d'un sujet réel très violent et malheureusement d'actualité qui est les « Snuff Movies ». La lecture de certaines scènes est parfois difficile car l'auteur ne nous épargne aucun détail sur les atrocités que de monstrueux pervers font endurer à des jeunes filles, sous l'oeil malsain d'une caméra, visant à satisfaire les plaisirs sadiques de vicieux amateurs du genre. Malgré le fait que je sois une habituée de ce type de lecture, je dois admettre que certaines scènes m'ont atrocement déstabilisées.

Le point fort et très intéressant de cette histoire, qui malmène psychologiquement le lecteur, est de pousser celui-ci à s'interroger sur la « confiance ». Pouvons-nous avoir confiance en nos proches, ceux que nous aimons, ceux que nous pensons connaître par coeur ? Ou bien en personne ? Vaste question …

J'ai été très touchée en lisant les paragraphes dans lesquels le père écrit à sa fille disparue, Julia. Il a y a énormément d'amour, de détermination et d'espoir dans ses écrits donnant une vision douloureuse d'un papa en perdition.

J'ai passé un très bon moment de lecture malgré quelques petits bémols :

- le gros rebondissement au milieu du livre, qui est effectivement audacieux, ne m'a pas vraiment surprise puisqu'il était assez prévisible,
- le pervers tueur de jeune fille est beaucoup moins travaillé ce qui est dommage car j'aurais apprécié que l'auteur creuse un peu plus sa psychologie très ambiguë,
- j'ai trouvé la fin un peu trop vite expédiée et trop « mielleuse ».

Pour conclure, ce fut une très belle découverte qui m'a fait passer un très bon moment de lecture. Je vais rattraper mon retard et suivre dorénavant cet auteur dont j'ai beaucoup apprécié l'écriture.

De Karin Slaughter, j'avais lu A froid qui m'avait paru assez inégal et avec un cruel manque de rythme lors de certains chapitres. Pretty girls est l'inverse. J'ai tout simplement adoré tant l'auteure arrive à capter l'attention du lecteur. La quatrième de couverture n'est qu'un petit aperçu de l'histoire qui va se dérouler sur 515 pages. Malheureusement, il est difficile de parler de ce roman sans trop en dire. Mais en effet, Claire et Lydia, deux soeurs aux antipodes, ne se parlent plus depuis de très nombreuses années. Un événement tragique va les faire se rencontrer et l'enfer va se refermer sur elles. Vont-elles réussir à dépasser leur mésentente pour s'en sortir ? Ce qu'elles vont découvrir est horrible, violent et vont les hanter.

Karin Slaughter arrive a bien doser le rythme, les découvertes, les rebondissements, les révélations. Même si l'histoire est dure, surtout les parties sur les snuff-movies, on se laisse porter par le récit. L'auteur sait habilement se servir du suspens en se servant de plusieurs artifices tels que le compte à rebours et d'autres que je vous laisse découvrir. Certes, parfois il y a quelques facilités mais elles ne pèsent pas bien lourd face au reste du contenu. Les trois principaux personnages sont parfaitement dépeints quasi de manière cinématographique tant leurs descriptions physiques et psychiques sont approfondies.

En incluant des chapitres dont le narrateur est le père De Claire et Lydia, l'auteure permet d'avoir plus d'humanité dans ce récit souvent glauque.

En résumé, Karin Slaughter nous livre un roman violent très réussi mais qui a gardé une part d'humanité.

A lire !
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Claire et Lydia sont deux soeurs qui ont vécu un véritable drame familial pendant leur enfance puisque leur soeur aînée a disparu dans la nature et son corps n'a jamais été retrouvé, empêchant la famille de faire son deuil. En vieillissant, Lydia et Claire se sont éloignées l'une de l'autre puis brouillées mais le décès tragique de Paul, le mari De Claire, sauvagement assassiné dans une ruelle va rapprocher les deux soeurs tout en les replongeant dans leur passé.

Ne connaissant pas la plume de Karin Slaughter et lisant très peu de thrillers, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en commençant ma lecture. Ce que je noterai en premier, c'est le caractère addictif de cette histoire. J'ai pris mon temps pour lire ce livre, le reposant régulièrement pour lire quelque chose de plus réjouissant en parallèle mais je me suis souvent surprise à repenser à mon exemplaire qui m'attendait sagement sur ma commode.

Ce récit prend vraiment le temps de s'installer. Je ne peux pour autant pas parler de longueurs parce que tout m'a vraiment intéressé dans cette histoire. J'aime beaucoup les thrillers dont le sujet touche la sphère familiale. On va découvrir le personnage De Claire sous toutes ses coutures. Claire qui a vécu une vie que beaucoup pourraient envier. La quarantaine, elle n'a jamais eu d'enfant mais une vie extrêmement aisée avec une grande maison, de belles voitures, des voyages et un mariage heureux avec un homme particulièrement aimant. Sauf que bien sûr tout cela était trop beau pour durer plus longtemps et Claire va vivre une véritable descente aux enfers lorsque son mari va se faire assassiner. Elle va passer de découvertes sordides en prises de conscience atroces et ne va pouvoir compter que sur le soutien de sa soeur pour réussir à faire face. Lydia quant à elle s'est assagie il y a peu car elle a mené une jeunesse assez tumultueuse entres prises de stupéfiants et gardes à vue. J'ai apprécié découvrir ces deux personnages liés par le sang et à la fois si dissemblables au niveau de leurs vies et de leurs personnalités.

Je ne peux pas dire avoir eu de grosses surprises en cours de lecture parce que j'ai rapidement compris où l'auteure allait en venir et qui se cachait derrière tout ça mais ce livre et plus particulièrement le sujet qui est abordé a quand même le mérite d'être glaçant à souhait. A mon avis, il s'adresse à un public averti parce que certaines scènes sont parfaitement dégoutantes à lire et malheureusement pour moi très visuelles. Karin Slaughter ne nous épargne aucun détail! On est plongés dans le glauque, dans le sanglant et dans une surenchère de scènes de tortures toutes plus sordides les unes que les autres. Bref, mieux vaut le savoir avant de se lancer.

En résumé, une lecture très prenante mais également dérangeante avec des personnages que je n'oublierai pas de si tôt. Si l'occasion se présente, j'apprécierai me faire peur encore une fois avec d'autres livres de l'auteure.
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J'ai fait cette découverte grâce aux rencontres BABELIO, aux éditions MOSAIC que je remercie vivement. Je ne suis pas très thriller, car j'ai beaucoup d'appréhension pour tout ce qui est « gore » : cela ne me plait pas, mais le roman thriller psychologique me convient beaucoup plus et pour le coup je le trouve beaucoup plus intéressant.

C'est le premier livre de Karin Slaughter que je lis, et je n'ai pas du tout été déçue. Elle a une plume franche, incisive, facile à lire et également très agréable. Elle décrit avec subtilité mais aussi avec une certaine distance et froideur les liens familiaux, les relations entre soeurs mais aussi les réactions des différents membres d'une même famille face à un drame qui est la disparition de Julia. La lecture de ce roman en plus d'être très prenante a été un vrai plaisir. Je tiens à préciser que j'ai trouvé certaines scènes dures et difficiles à lire. Les rebondissements et les retournements de situations sont nombreux et on se laisse facilement prendre au jeu. La construction du livre est assez atypique car l'histoire est régulièrement ponctuée de lettres (je ne préfère pas dévoiler de qui elles sont…), et cela casse régulièrement le rythme. En même temps, ces lettres sont indispensables car les révélations et l'effet qu'elles ont sur le cours des évènements est tout juste bluffant.

Un très bon moment de lecture avec la chance d'avoir pu voir Karin Slaughter lors de la Rencontre BABELIO : que demander de plus !!

Le nouveau roman d'un de mes auteurs de polars préférés !!!!Déjà, un énorme merci à Pierre de Babelio et Camille Pelissier de l'agence Langage & Projet de m'avoir permis de rencontrer en LIVE Karin Slaughter ! Et encore plus fou, un entretien en tête-à-tête d'une vingtaine de minutes ! C'était génial. La particularité des écrivains anglo-saxons (je me rappelle de Linwood Barclay par exemple) c'est leurs extrêmes simplicité et gentillesse, et beaucoup de bienveillance envers les lecteurs et sans prise de tête particulière.
J'ai pu donc échanger en toute simplicité avec un auteur qui a vendu plus de 30 millions de livres... voilà voilà...
A la question, pourquoi écrivez-vous de telles horreurs... elle m'a répondu, mais pourquoi les lisez-vous ? Evidemment, ce n'est pas simple d'y répondre. J'ai tout lu d'elle et j'ai toujours été frappée par son imagination à créer les meurtres et les crimes les plus sadiques qui soient ou presque.
Inutile de revenir sur le synopsis... il y est question de deux soeurs que tout sépare, d'une famille déchirée par la disparition de la 3e soeur, d'un mari très control freak, de snuff movies, de corruption, de sadisme... tout ce qu'il faut pour sonder l'âme. L'originalité du roman réside dans le fait que ce sont deux soeurs qui mènent l'enquête. La police est très peu présente, et quand elle l'est, elle n'est pas efficace, voire même dangereuse !
La structure du roman fait apparaître des lettres qu'écrit/écrivait le père à la 3e soeur disparue, ce sont les moments lumineux du roman comme me l'a expliqué l'auteure. Ces lettres sont des lettres d'amour filial qui viennent adoucir les horreurs qui précèdent.
C'est un roman très bien construit, comme d'habitude, bien traduit je pense, qui tient en haleine, un véritable page-turner et qui a le mérite de poser une question lancinante : connaissons-nous véritablement les gens qui nous entourent ?
Sur ce, bonne lecture !!!!

Ma chronique : http://www.leslecturesdelily.com/2016/03/pretty-girls-ecrit-par-karin-slaughter.html#more

Extrait de mon avis : Je découvre pour la première fois la plume de Karin Slaughter, une écrivaine américaine qui a été, il y a peu, comparée à Karine Giebel par Gérard Collard lors de l'émission le magazine de la santé sur France 5. J'ai été littéralement conquise par le style de cette auteure, par l'efficacité de son thriller psychologique et par ses personnages.
Je vous explique :
L'histoire commence sur les chapeaux de roues puisque l'une des deux héroïnes, Claire, perd son époux lors d'une agression physique en pleine rue. Quelques jours après la mort de Paul, elle découvre dans l'ordinateur de celui-ci de nombreuses vidéos de snuff movies (en quelques mots : des vidéos mettant en scène des viols et des meurtres suite à de nombreuses tortures. Ses films sont réalisés avec des véritables personnes et non avec des acteurs). Claire découvre alors une facette de la personnalité de son époux qu'elle ignorait jusqu'ici : la perversité. Et si ce n'était que le début ? Et si Paul vivait une double vie ?
Comment ne pas succomber à une telle histoire ? le suspense est à son comble, les personnages sont mystérieux, pleins de secrets, manipulateurs pour la plupart. L'ensemble est addictif ! [...]

Pour lire la suite rdv sur mon blog www.leslecturesdelily.com
Lien : http://www.leslecturesdelily..

Je n'ai pas du tout accroché : trop lent (ça met un temps fou à démarrer, difficile de se laisser happer) et surtout parfois beaucoup trop "trash" sans que ceci n'ait de valeur ajoutée. Cette 1ère découverte de K. Slaughter ne m'a pas séduite, dommage ! J'espère que la prochaine "surprise Masse Critique" m'emballera...

Je remercie toutefois les Editions Mosaïc et Babelio pour ce Masse Critique spécial : bravo pour ces opportunités que vous offrez à vos lecteurs assidus !

Karin slaughter n a pas son'pareil pour nous donner un roman d une noirceur indescriptible.
Apres la mort de son mari Paul,claire fait appel a sa soeur Lydia avec qui elle avais coupé les ponts. A partir de cet instant, l auteure plonge son lecteur dans une noirceur dont bous ne sortirez pas indemne.
Une vraie reussite de thriller, karin slaughter nous revient en pleine forme.

Un premier livre qui nous garde en haleine jusqu'où bout.
Je ne connaissais pas cet auteur mais à ma grande joie, j'ai pu y découvrir un thriller comme je les aime.
J'ai mis du temps à rentrer dans le livre mais après c'est un page tourner.
Beaucoup de critiques rejoignent celle que j'aimerai partagé avec vous, mais je préfère vous donner mon ressenti.
Je vais donc continuer à lire cet auteur qui me glace le sang et m'emmène dans les bas fonds noirs que j'adore!

Une jeune fille a disparu. de plus, Paul, le mari De Claire a trouvé la mort, assassiné sous ses yeux. Cela rappelle à Claire et Lydia la disparition de Julia, leur soeur aînée, qui n'avait alors que seize ans et qui a déchiré la famille.
Depuis, les deux soeurs se sont haïes et perdues de vue. le deuil de Paul, tour à tour, les rapproche et puis leur rappelle ce qui les ont séparées si longtemps.
Claire fait la découverte de cassettes vidéo qui l'alarment. Paul était-il vraiment l'homme gentil , doux et aimant que Claire a connu. Qui est l'homme masqué qui torture des jeunes filles dans les vidéos ? Est-ce que ces cassettes sont truquées et faites uniquement pour exciter certains hommes plutôt pervers ou est-ce que ces scènes sont tournées sans aucun artifice ?Mayhew et Nolan qui font partie de la police disent que ce sont des cassettes truquées. Mais qui croire quand tot cela semble si véridique ?

J'avoue que j'ai pris tout mon temps pour lire ce thriller psychologique, et que le livre m'a par moment semblé bien long. En effet, les premières pages passées, lorsque l'histoire est bien installée, celle-ci se déroule très lentement, trop lentement à mon goût.
Cependant, la première moitié passée, les évènements de l'intrigue commencent à se multiplier et de véritables coups de théâtres se font jour, ma lecture devenant d'ailleurs plus pressante.J'étais enfin dedans, et là, jusqu'à la fin je passais du sourire aux larmes sans pouvoir m'arrêter. Il faut dire que par moment, non seulement Karin Slaughter joue avec non nerfs mais les descriptions crues deviennent parfois horribles, choquantes et terriblement réalistes, ce qui fait dire à quelques un(e)s qu'une description sans en rajouter aurait été meilleure. Pour ma part, je trouve que le livre est bien comme il est, car, pour moi, plus un livre semble réel, meilleur il est. Un seul petit reproche : le livre aurait gagné en intensité et en puissance si la première moitié avait compté un nombre moindre de pages. le cheminement mental De Claire et Lydia est intéressant, mais quand même un peu longuet.

Cela dit, "Pretty girls" reste un très bon bouquin que j'ai eu plaisir à lire et que je recommande.

Merci beaucoup à Babélio de m'avoir choisie pour rencontrer Mme Slaughter, même si je n'ai malheureusement pas pu être au rendez-vous.Je m'en suis expliqué. le livre est en tout cas à la hauteur de mes espérances.