Certes, madame Slimani écrit bien : le trait est précis, les termes sont judicieusement choisis, le scenario est anxyogène à souhait. Pourquoi, alors, n'ai-je aucune envie de dire que ce roman m'a procuré un moment de lecture constructif ? Parce que, sûrement, il est plus destructeur que constructif ! Faut-il absolument que le sujet soit "gore" pour que le lecteur ( y compris les jurés des prix littéraires) y trouve son compte ?? Je sais bien que l'être humain est le plus féroce des animaux mais est-il nécessaire que cela soit récompensé sur la place publique ??? Je ressors de cette lecture rincée, consternée, inquiète...
Avec un temps de recul, il me faut teinter mon propos : Madame Slimani se livre à une étude sociétale approfondie, inquiétante, certes, mais assez proche de la réalité, hélas, et qui devrait amener la génération actuelle à mieux réfléchir ( peut-être) à ses choix de vie...
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Des qualités dans le style, dans la narration, dans le rendu du quotidien de la vie citadine moderne...prix Goncourt et beaucoup de bonnes critiques sur Babelio et dans la presse justifiés.
Mais je n'ai pas été du tout réceptif, probablement parce que je n'aime pas les livres qui parlent de notre quotidien, pas non plus le style précis et journalistique de ce texte. Aucune place pour l'imaginaire. Je suis resté sur ma faim quant aux ressorts qui ont poussé Louise à commettre son crime.
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Comment peut-on tuer des enfants que l'on aime dans le cadre de son métier? Une romancière tente de nous expliquer l'impensable en 226 pages qui se dévorent vite, très vite et qui nous laissent dans l'incompréhension. On ne comprend pas le personnage principal Louise, elle est insaisissable. Les parents qui l'emploient ressemblent à la plupart d'entre nous. Ils se comportent en patron, en privilégié, sans apercevoir le désespoir de leur employée. Cette réalité fait peur. Voici un roman dérangeant qui a le mérite d'être bien écrit et qui nous oblige à réfléchir sur notre place de parents voulant privilégier sa carrière professionnelle.
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Après tant d'échos sur le nouveau Goncourt, je l'ai enfin lu!
On rentre très facilement dans cette histoire, et dans l'histoire de Louise.
Louise nounou modèle, qui est douée avec les enfants mais pas avec les siens.
Louise qui vit à travers la famille pour laquelle elle travaille, Louise qui s'en fonce chaque jour un peu plus.
C'est une histoire sombre, noire, dans laquelle on plonge très facilement et dont on veut connaître les tenants et les aboutissants.
J'ai aimé cette lecture, j'ai cependant était un peu déçue par la fin que j'ai trouvé trop rapide à mon gout et sans réel aboutissement.
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Une famille bascule dans l'horreur quand la nounou tue froidement le bébé et la petite fille qu'elle gardait.
Ce livre fait l'état de la montée de la violence et de la dépendance d'une nounou vis à vis de son employeur
Je regrette que le livre ai commencé par la fin car, même si l'intérêt est piqué au vif dès la 1ère page, cela en retire finalement sur la suite du roman.
j'ai également du mal à appréhender le geste de la nounou
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Je ne partage pas les nombreuses critiques dithyrambiques sur ce prix Goncourt ,c'est certes un bon livre ,j'ai apprécié la finesse de l'analyse et le style dépouillé mais bon c'est tout....comme d'ailleurs beaucoup d'autres prix Goncourt ,lus par le passé.
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Le lecture est fluide et agréable, sobre même. Cette sobriété, dont l'auteur ne sort jamais, est confortable mais nuit à la tension attendue d'un thriller. Difficile de suivre l'engouement des critiques sur l'ouvrage qui ne plonge pas plus dans l'analyse psychologique de ses protagonistes. Reste un fait divers, bien écrit, développé confortablement et agréable à lire. Un livre comme beaucoup d'autres finalement..
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