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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Il y avait bien longtemps qu'une lecture ne m'avait pas autant ennuyé (si j'exclus certains modes d'emploi).

Je pensais lire ça très vite au vu de la petite taille du texte. Il n'en a rien été. Même si je dois reconnaître que sa prose est très intéressante, sa façon de raconter sa vie ici m'a nettement moins passionné. Trop de superlatifs, trop de références à ses origines, trop de citations.

L'origine (qui est toujours bien mentionnée) la nature de ces citations fait que l'ouvrage semble réservé à une certaine élite. J'avais presque envie de m'excuser de ne pas connaître les références littéraires obscures qui semblent si évidentes aux yeux de l'auteure.

J'ai eu l'impression de lire le résultat d'une démarche qui serait plus un travail sur elle-même qu'un livre à proprement parler. Comme si un thérapeute l'avait exhortée à sortir ses démons.

Bref, cette lecture ne m'a pas apporté de plaisir.
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J'aime beaucoup l'écriture de cette auteure, mais je n'ai pas du tout accroché à ce roman.
Je n'ai pas réussi à m'identifier à ses sentiments, pas plus qu'à son expérience d' « une nuit dans un musée ».
J'ai eu l'impression, comme certains autres lecteurs de lire une juxtaposition de moments assez peu intenses.
En bref, je me suis un peu ennuyée lors de cette lecture…
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J'ai découvert l'écriture de L. Slimani à travers cet ouvrage. Il avait été présenté à la Grande Librairie comme un récit qui évoquait plus l'art d'écrire que l'art moderne.
Je l'ai lu rapidement, il est facile à déchiffrer.
Je n'ai pas été impactée.
Au niveau de la forme, je reconnais que L. Slimani écrit bien, de belles phrases, un beau vocabulaire. Au niveau du fond, j'ai trouvé ce livre très creux. Il représente à mes yeux une une succession d'anecdotes, édulcorées de détails inintéressants.
De plus, elle donne l'impression de partir pour une aventure incroyable qui va durer longtemps, quelle va avoir une réelle expérience de vie dans le musée, un peu comme en Terre Inconnue. Or, l'immersion au musée dure une nuit.
Je ne minimise pas l'expérience, elle est insolite.
Je trouve seulement qu'elle n'est pas démentielle et aurait valu la peine d'en faire quelque chose de démentiel.
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Je suis passée à côté.
A tel point que j'ai hésité à donner mon ressenti sur ce court texte : peut-être comme elle, pour ne pas me permettre de juger l'art en spectateur qui ne sait pas regarder, ne pas être une lectrice qui n'a pas su la lire. Disons que ma note donnera un petit bémol aux critiques élogieuses.
Car si l'écriture est fluide, j'ai tourné en rond dans son récit. Je n'ai pas pu me projeter dans son introspection tant je l'ai trouvé spectatrice d'elle-même, voulant bien faire, comme un devoir appliqué. Un devoir pour un entre-soi littéraire. Mettre en avant la modestie en faisant un tel catalogue de citations et de références prestigieuses m'a d'ailleurs interpelé. Surtout lorsque certaines ne servaient pas l'idée. du Nothomb contemporain.
Trois choses que j'ai retenues :ce besoin d'isolement qui la rendrAIT heureuse, qui lui a permis d'accoucher d'une jolie chanson douce, où ce ton détaché mettait l'oeuvre en lumière, et qu'elle recherche depuis, ensuite le fait qu'il faille vraiment savoir sortir de soi si on veut avancer, et enfin le fait que quand on est accro à son clope, il vaut mieux prévoir des nicorettes quand on se fait enfermer dans un musée.
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Sa nuit au musée non loin de Rome (Palestrina) me laisse goût amer.

Ce récit autobiographique me donne l'impression d'avoir lu ce type d'ouvrage.

Et pour cause, le livre MARCHER JUSQU'AU SOIR – de Lydie Salvayre, a pour thème le même décor et par conséquent la même forme d'histoire. Lydie Salvayre s'est également retrouvée dans un musée et a dormi également sur un lit de camp.

Dans son incipit qui revient en écho, elle dit : la première règle quand on veut écrire un roman, c'est de dire non. Euh, oui, elle aurait dû !

Pour parler un peu de ce récit, qui s'exprime dans une écriture calme, tranquille, paisible, Leïla se déplace seule dans un musée sous vidéo-surveillance (tout de même). Elle fait revenir des morts à la vie, des pensées d'auteurs, sa vie passée et marque les conditions de son isolement avec une pensée féministe, militante, qui marque son temps.
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J'ai lui ce livre après avoir vu Leila Slimani dans la Grande Librairie... et ce fut peut-être mon moment préféré dans le livre.
Cet essai (on ne peut pas vraiment parler de roman tant par la taille 90 petites pages, que par le style) suit le fil des pensées de l'auteur lors d'une nuit d'enfermement dans le musée d'art contemporain de la Punta della Dogana.
Je n'ai pas vraiment été transporté dans cette nuit de huis-clos ni poussé à la réflexion dans ses lignes, en revanche le récit oral qu'elle tire de cette expérience et les idées quelle a pu développer à la télévision valent le coup de casser sa tirelire pour acheter ce petit livre (18€ !!!) en attendant la suite du Pays des Autres.
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Je suis totalement passée à côté du "Parfum des fleurs de la nuit"... Cet ouvrage ne m'a pas paru à la hauteur de ce que Leïla Slimani est capable de faire, car j'avais vraiment adoré "Chanson douce". J'ai eu tout le long du livre la sensation qu'elle écrivait pour une commande qui lui avait été faite, mais sans avoir eu d'inspiration pour celle-ci. Cela donne au final un livre, certes bien écrit, mais sans teneur ni grand intérêt, laissant le lecteur sur sa faim... Dommage!
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Le parfum des fleurs la nuit , Mme Slimani m'avait estomaqué avec Chanson douce , j'ai donc pris cet ouvrage en ne m'attendant à rien , n'ayant rien lu ou entendu sur cet opus.
Je n'ai pas aimé cette surprenante nuit dans un musée vénitien , je n'ai pas aimé cette soi disant érudition distillée à en devenir imbuvable ces passages de grands auteurs mis à contribution pour ces diversions sur les états d'âmes de l'autrice.
Certains voyages intérieurs m'ont bouleversé pas celui là
Je n'ai retenu que les platitudes sur le sur tourisme, l'art incompris, la peur de la feuille blanche ...
Bref aussi vite lu aussi vite oublié.

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Je ne connaissais pas Leïla Slimani, et c'était ma première expérience avec cette autrice. J'ai trouvé la première partie du livre ennuyeuse et assez prévisible, surtout en ce qui concerne la création littéraire, le sacrifice et le mythe de l'écrivain torturé qui reste enfermé et se coupe de tout. Malgré toutes les citations utilisées pour étayer ces idées (qui étaient d'ailleurs un peu trop présentes à mon goût - j'ai payé pour lire du Leïla Slimani, pas pour un livre de citations), je préfère lorsque les citations sont bien intégrées au récit. Dans ce cas, j'ai eu l'impression d'un étalage de culture qui, à mon sens, était superflu.

La deuxième partie du livre m'a semblé plus intéressante, notamment lorsque leïla slimani arrive à Venise et découvre le musée, ainsi que lors des passages sur sa vie personnelle. Malheureusement, je pense que de nombreux sujets méritaient d'être approfondis avec davantage de nuance, et j'ai eu l'impression que l'ouvrage était bâclé sous prétexte d'une écriture irréprochable. J'ai également relevé plusieurs contradictions.

J'ai trouvé audacieux, de la part d'une femme issue d'une famille plutôt aisée au Maroc, dans un pays où toute forme de culture est élitiste par nature, d'entendre dire, je cite : "Le musée reste pour moi une émanation de la culture occidentale, un espace élitiste"... Peut-être que je lirai l'un de ses romans pour me faire une idée, mais ce récit autobiographique ne m'a pas personnellement touché.
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Je n'ai rien ressenti à la lecture de ce bouquin très court. Même pas le parfum des fleurs la nuit.
Enfermée seule pendant une nuit entière dans un musée à Venise, Leila Slimani écrit et fait un catalogue de souvenirs personnels, de descriptions d'oeuvres et de références littéraires. Tout cela est bien ennuyeux. Dommage pour moi.
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