L'émancipation est d'abord conscientisation.
P.57
- Tu devrais épouser Hakim, il t'aime bien.
- Peut-être, mais il est con.
- C'est mieux que rien ! (p.15)
Il faut complètement revoir la façon d'éduquer les filles et les garçons, et leur enseigner la religion comme une éthique de libération, d'émancipation plutôt que comme une morale rigoriste et sans nuances.
Dès qu'on veut vous dominer, on vous assène cette phrase... « c'est le Coran qui le dit ». Il faut que les femmes aient les outils pour argumenter face à cette inculture religieuse généralisée. Nous ne devons pas accepter n'importe quoi au nom du sacré.
« Il reste à inventer la femme qui ne serait à personne, qui n’aurait à répondre de ses actes qu’en tant que citoyen lambda et pas en fonction de son sexe. » (p. 101)
« Si les femmes n’ont pas pris la pleine mesure de l’état d’infériorité dans lequel elles sont maintenues, malheureusement elles ne feront que le perpétuer, encore et encore. Alors il faut en parler. Le plus possible. » (p. 57)
« Je suis fatiguée d’entendre comparer la femme à un bijou, à un joyau ou à un bonbon qu’il faudrait enrober pour la préserver des regards concupiscents. On peut l’enfermer, l’emprisonner, c’est toujours pour son bien, toujours pour la protéger. » (p. 48)
« Être bien élevé, être un bon citoyen, c’est aussi avoir honte. » (p. 13)
« Tout le monde baise. L’important, c’est de le faire discrètement. » (p. 24)
« J’ai découvert à quel point la législation sur la sexualité et, de manière générale, la pression sociale exercée sur le corps pouvaient rendre difficile l’émancipation des femmes dans mon pays. » (p. 5)