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Amazing Spider-Man - Worldwide tome 3 sur 6

Giuseppe Camuncoli (Illustrateur)
EAN : 9780785199441
136 pages
MARVEL - US (06/12/2016)
4.25/5   2 notes
Résumé :
The Amazing Spider-Man, Iron Man, Spider-Man and the rest of the All-New All-Different Avengers come together for this huge story! The most dangerous foe from SECRET WARS, REGENT makes his true intentions known - and it will take the greatest heroes of the Marvel Universe to stop him.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Worldwide 2 (épisodes 6 à 11) qu'il vaut mieux avoir lu avant. Il comprend les épisodes 12 à 15, initialement parus en 2016, écrits par Dan Slott, avec l'aide de Christos Gage pour les épisodes 14 & 15, dessinés par Giuseppe Camuncoli, encrés par Cam Smith, avec une mise en couleurs de Marte Gracia. Il comprend également 7 pages extraites de l'épisode 1 et consacrées à la première apparition de Regent au temps présent, écrites par Dan Slott & Christos Gage, et dessinées par Paco Diaz. Il se termine avec le numéro annuel 19 de la première série Amazing Spider-Man, initialement publié en 1985, écrit par Louise Simonson, dessiné et encré par Mary Wilshire et Pat Redding.

Il y a des jours comme ça. Peter Parker s'apprête à prononcer un discours sollicitant des dons pour la fondation Oncle Ben qu'il a créée. En saluant les invités, il a le plaisir de voir que Tony Stark a répondu à l'invitation, mais qu'il a emmené sa nouvelle employée Mary Jane Watson. Fort heureusement Harry Osborn est présent à ses côtés pour le soutenir. Égal à lui-même, Stark sous-entend clairement que Parker est un chef d'entreprise parvenu et qu'il n'a ni la compétence ni l'endurance nécessaires pour durer très longtemps dans le monde des affaires. En outre à peine a-t-il commencé son discours par un vanne navrante (Non, je ne vais pas vous parler de riz) qu'il est attaqué par le supercriminel Ghost. Iron Man et Spider-Man se lancent à la poursuite de l'intrus.

Peu de temps après, Peter Parker décide de se détendre un peu en allant entraîner le nouveau Spider-Man (Miles Morales). En arrivant, il découvre que c'est déjà ce qu'est en train de faire Iron Man, les 2 étant des Avengers. Excédé, Spider-Man asticote Iron Man et ils finissent par en venir aux mains, aucun des 2 n'acceptant de se montrer le plus intelligent, chacun des 2 ayant des frustrations à extérioriser. Spider-Man (Miles Morales) décide de s'éloigner et d'aller voir ailleurs. Mais il se retrouve face à Regent (Augustus Roman).

En ouvrant ce tome, le lecteur sait déjà qu'il s'agit d'une histoire relativement courte puisque se profile à l'horizon l'événement de 2016 lié à Spider-Man : The clone conspiracy. Néanmoins, la couverture toujours très colorée d'Alex Ross ne lui en dévoile pas beaucoup sur la nature de l'intrigue. Dan Slott raconte une histoire commençant avec les relations de Peter Parker et de ses amis, puis embraye sur la mise en oeuvre du plan de Regent. Lors de la soirée de charité, le scénariste replace Peter Parker dans le contexte plus global de l'univers partagé Marvel, en particulier sa rivalité avec Tony Stark. Il s'amuse à sous-entendre les inconsistances de la continuité, avec Peter et Mary Jane qui se souviennent de leur séjour dans la Tour des Avengers (dans Amazing Spider-Man - Volume 10: New Avengers), alors que Tony n'en garde pas un grand souvenir, voire a tout oublié. Comme à son habitude, Slott a l'art et la manière de donner de la saveur au comportement de ses personnages, en faisant ressortir leur caractère dans ce qu'il a d'attachant, mais aussi d'énervant. le lecteur éprouve de l'empathie pour Peter Parker qui met à profit sa richesse récente pour créer une fondation caritative et il comprend son énervement face au cynisme un peu blasé de Tony Stark. Il voit comment les frustrations de Peter Parker s'accumulent au point qu'il finisse en venir aux mains contre Stark, trop sûr de lui, et trop condescendant face au petit jeune.

Certes les 2 superhéros qui se battent au lieu de s'entraider est un cliché infantile des comics, mais Dan Slott a fait le nécessaire pour que ce comportement de la part de l'un comme de l'autre soit logique au vu des circonstances. En outre, ce scénariste a le chic pour rendre ses personnages accessibles et sympathiques, sans qu'ils n'en deviennent parfaits ou purs. Outre Peter Parker et Tony Stark, Mary Jane Watson resplendit comme à son habitude, et le lecteur en vient même à trouver logique qu'elle ait accepté le poste proposé par Tony Stark dans Invincible Iron Man Vol. 2: The War Machines de Brian Michael Bendis et Mike Deodato. Mine de rien, Dan Slott sait aussi construire des passerelles avec le reste de l'univers partagé Marvel, qui servent son récit, et ne peuvent pas à être réduites à de simples artifices pour satisfaire des exigences éditoriales. Il traite avec le même égard Harry Osborn, et le lecteur assiste avec émotion à un déjeuner entre lui Mary Jane et Betty Brant.

La deuxième partie prend un peu le lecteur au dépourvu car il ne pensait pas que le plan d'action de Regent viendrait à terme aussi rapidement. Il s'agit d'un personnage qui a été créé à l'occasion de la minisérie Renew your vows, se déroulant pendant l'événement Secret Wars, et intégré rétrospectivement à l'univers contemporain Marvel. le lecteur découvre enfin la fonction de la prison La Cave, et Regent met son plan à exécution. le lecteur peut trouver ce passage à l'acte précipité, et sa résolution encore plus précipitée, avec la participation de plusieurs superhéros en mode express. Il peut aussi se souvenir qu'il a suivi régulièrement l'avancée de son plan depuis l'épisode 1 et apprécier que le scénariste ne fasse pas durer les choses, d'autant que la nature de son plan est connue par avance puisqu'elle avait été expliquée dans Renew your vows. D'un autre côté, comme souvent, la narration donne l'impression d'expédier le conflit et la résolution rapidement, pour tenir dans le nombre de pages allouées, sans tirer tout le potentiel de la situation.

Ces 4 épisodes sont dessinés par l'artiste attitré de la série : Giuseppe Camuncoli. Comme d'habitude, le lecteur sent qu'il fatigue un peu au fur et à mesure des épisodes, avec une diminution progressive des décors, la scène de combat du dernier épisode se prêtant bien à des décharges d'énergie et à une séquence en plein ciel qui lui permet de s'économiser discrètement. Camuncoli représente des personnages civils avec une allure certaine que ce soit Peter Parker dans son costume de soirée de location, ou Tony Stark très à l'aise dans son propre costume. Il affectionne de leur donner une silhouette un peu arquée pour accentuer l'angle de vue, et le dynamisme de la posture, même s'ils ne font que se tenir immobiles debout. Mary Jane Watson est affublée d'une belle robe verte pour la soirée de charité, et d'un boléro de soirée, élégant sans être hypersexualisé. Dan Slott fait honneur à la personnalité bien affirmée de Mary Jane qui peut ainsi tenir tête aux 2 héros, mais le dessinateur a décidé de lui donner un visage juvénile, un peu en décalage avec son caractère. Il en va de même pour le visage de Liz Allan c'est moins marqué sur le visage de Betty Leeds et sur celui de Shannon Stillwell, l'assistante d'Augustus Marcus. Il dessine ce dernier avec une morphologie massive conformément à son apparence dans son armure technologique de Regent. Il est en particulier très impressionnant quand il se tient devant Harry Osborn et qu'il le domine de toute sa masse.

Giuseppe Camuncoli représente un Spider-Man toujours aussi bondissant dans ses cabrioles improbables. Il établit une différence visuelle avec Spider-Man (Miles Morales), dans la taille et la corpulence, le dernier étant plus mince que l'original. Mis à part dans le dernier épisode, le dessinateur prend le temps de bien décrire l'environnement de chaque scène : le parc dans lequel se déroule le dîner de charité avec les arbres et les tables, la façade de la bibliothèque de Manhattan en référence au film SOS Fantômes, le terrain de sport où Iron Man entraîne Spider-Man (Miles Morales), les couloirs de la prison The Cellar et ses cellules très particulières, ainsi que le café où se retrouvent Osborn, Watson et Brant.

Les scènes d'affrontement sont spectaculaires à souhait, comme il est de coutume dans un comics de superhéros, et comme l'attend le lecteur. Même s'il est agacé par le cliché de 2 superhéros se tapant dessus, le lecteur regarde avec curiosité les manoeuvres de l'un et de l'autre. L'affrontement contre Regent est bien coordonné avec une logique dans les déplacements des uns des autres, et dans leurs mouvements. Camuncoli a l'occasion de représenter d'autres superhéros, le plus souvent le temps d'une seule case (ce qui fait grincer des dents au lecteur quant à la facilité avec laquelle Regent les neutralise, même s'il a eu du temps pour se préparer), sans en donner une interprétation mémorable. Après le combat, tous ces superhéros se regroupent à l'occasion d'un dessin en pleine page qui ressemble plus à un gaspillage de papier qu'à un moment impressionnant.

Ces 4 épisodes forment une lecture agréable, prouvant une fois encore la capacité de Dan Slott à transcrire la personnalité de chaque protagoniste. le lecteur peut se sentir un peu irrité de l'affrontement entre Spider-Man et Iron Man et de la rapidité de l'affrontement contre Regent. D'un autre côté, cette bagarre est amenée avec l'état d'esprit des 2 adversaires, et Slott ne refait pas le combat qu'il avait déjà raconté dans la minisérie Renew your vows. Giuseppe assure un spectacle visuel prenant, même si le dernier épisode montre quelques signes d'essoufflement. 4 étoiles.

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- The cellar (7 pages) - The Ox (Raymond Bloch) est intercepté par Spider-Man (Miles Morales) sur la voie publique et emmené par les autorités à la prison pour supercriminels appelée The Cellar.

Le lecteur voit bien qu'il s'agit des mêmes 7 pages qui était déjà incluses dans le premier tome servant à montrer la présence de Regent dans l'univers partagé Marvel normal. L'histoire remplit sa fonction, avec des dessins professionnels, mais le lecteur s'en souvenait encore. Redite inutile.

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- Annuel 19 - Dans la scène d'ouverture, Spider-Man arrête 2 voleurs à la tire, puis il doit se rendre à un rendez-vous avec Mary Jane (avec qui il n'est pas marié, mais qui connaît son identité secrète). Celle-ci lui a préparé un bon petit plat qu'elle a complètement raté, à la fois parce qu'elle n'est pas un cordon bleu, et à la fois parce qu'il est particulièrement en retard. Total : à peine est-il enfin arrivé qu'elle le met à la porte. le lendemain, elle va déjeuner avec Tante May et Tante Anna mais elles sont attaquées par Alistaire Smythe à bord d'un robot Spider-Slayer, le premier du nom ayant été fabriqué par son père. Il enlève Anna et Mary Jane Watson. Lorsque Spider-Man découvre l'enlèvement, il est persuadé (du fait d'un concours de circonstances (aussi compliqué que tiré par les cheveux) que Wilson Fisk (Kingpin) tire les ficelles en coulisses.

Fidèle à sa politique initiée en 2016, l'éditeur Marvel augmente la fréquence de sortie des recueils, en complétant un nombre d'épisodes réduit par une réédition en fin de volume. Pour l'occasion et en phase avec l'histoire principale, il exhume un épisode millésimé 1985 dans lequel Alistaire Smythe (un savant fou spécialisé en robotique) enlève Mary Jane Watson et finit par le convaincre qu'elle est Spider-Man, en revêtant un exosquelette de morphologie masculine. Après l'écriture fluide de Dan Slott (aidé par Christos Gage), le lecteur souffre avec la narration plate de Louise Simonson. Dans le fond, elle utilise des ficelles aussi grosses que Sott, ou en tout cas issues de la même pelote. Mais les émotions sont dramatisées de manière neuneu et les dialogues sont particulièrement raides et empruntés.

Mary Wilshire et Pat Redding réalisent des dessins qui apparaissent aujourd'hui datés. La première caractéristique qui saute aux yeux du lecteur n'est pas de leur fait : les couleurs sont plates et parfois très basiques (ce jaune vif difficile à soutenir) du fait des moyens techniques limités de l'époque. En soit, ce n'est pas rédhibitoire, mais les dessins présentent une forme de naïveté dans la manière dont Spider-Man est représenté, comme s'il l'était pour un jeune public. À côté de lui, les personnages civils ont une apparence plus adulte, en particulier du fait de l'encrage des traits de leur visage. Encore que ce ne soit pas vrai pour tous car Alistaire Smythe semble sorti d'un comics pour adolescent alors Peter Parker et JJ Jameson semblent provenir d'un comics destiné à la jeunesse. Les décors évoquent une réalité simplifiée mais concrète, alors que le Spider-Slayer semble tout droit sorti d'une boîte de jouets pour jeune enfant.

Même pour un lecteur toujours curieux de se replonger dans une autre époque des comics, cet épisode ne présente quasiment aucun intérêt. Louise Simonson n'est pas au meilleur de sa forme pour mettre en scène les sentiments que Peter et Mary Jane éprouvent l'un pour l'autre, et elle est obligée d'étirer son récit pour remplir ces 40 très longues pages. Les dessins ne sont pas représentatifs d'une époque, et ne sont pas réalisés par un artiste de renom. Enfin cette première fois où Mary Jane a été prise pour Spider-Man est des plus anecdotiques, dénuée de tout intérêt. 1 étoile pour ce remplissage inutile de ce recueil.
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Tous nos remerciements à Emmanuel Peudon pour le montage et à ClemB pour le générique. Plus d'infos sur notre site internet : https://www.panini.fr/
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