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Critiques filtrées sur 4 étoiles  

Or
Je ne connaissais pas Scott Snyder il y a encore quelques mois. Après avoir découvert "Wytches", j'ai compris qu'il allait falloir compter sur les oeuvres de ce scénariste.
Severed, destins mutilés ne déroge pas à ce constat, un scénario en béton armé que Snyder nous offre de manière fluide et sans nous épargner sur le côté horreur (pour lecteurs avertis) et ce en gardant une certaine élégance et en nous plaçant un suspense de tous les instants en revisitant de manière moderne le mythe de "l'ogre" dans une Amérique des grands vagabonds à la Jack London avec des personnages très fort en caractère.

Les dessins sont impressionnants de justesse, la colorisation quand à elle est sombre et renforce l'angoisse du lecteur pour une immersion accrue dans l'horreur.

Sans aucuns doute un bon comicsbook horrifique qui vaut la peine d'être parcouru !

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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C'est un excellent scenario dont on ne sort pas indemne. A la fin de la lecture, après avoir souffler en se disant c'est fini, tout va bien, une pincée d'angoisse nous relance dans cette vision d'inachevé, cette pensée insaisissable qui nous fait réaliser que le monstre ne meurt jamais.
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Urban Comics propose dans une très belle édition ce conte horrifique narré comme un road-movie initiatique. le destin d'un enfant parti en 1916 sur les routes à la recherche de son père naturel violoniste et qui va croiser le chemin d'un croquemitaine bien inquiétant. Snyder & Tuft savent doser savamment l'horreur en la faisant grandir hors cadre, passant plus de temps avec les pérégrinations de Jack (le monde extérieur est déjà bien assez cruel pour un gosse tout seul) qu'avec l'être qui incarne le Mal et se nourrit de l'espoir des innocents. Dessiné de manière faussement classique de manière à surprendre lors des accès de violence, ce comic-book en 7 chapitres est une vraie réussite dans son traitement, esquivant les pièges de la facilité tout en restant respectueux des codes de la littérature classique.
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L'histoire commence chez Jack, un vieux monsieur manchot. Il a toujours dit à sa famille qu'il avait perdu son bras durant la guerre mais on découvre que ce n'est pas le cas. A partir de là commence le récit du jeune Jack : adolescent qui s'échappe de chez lui pour parcourir les Etats-Unis à la recherche de son père. Les rencontres qu'il va faire sur la route vont changer sa vie à jamais.

J'ai beaucoup aimé l'histoire de ce comics. Jack est un jeune homme naïf que la route risque de manger tout cru s'il ne prend pas garde. Les rencontres qu'il y fait font le faire grandir tout autant qu'elles vont lui apprendre des leçons qu'il n'oubliera jamais. Les monstres sont partout, et les apparences ne montrent pas forcément leur nature profonde. L'horreur peut sévir à n'importe quel moment. Jack passe un long moment avec l'ogre, sans se rendre compte de qui il est vraiment et le lecteur se demande à chaque instant si c'est le moment fatidique, s'il va se faire manger. Les scénaristes prennent plaisir à faire durer la chose et entretiennent le suspense jusqu'au bout ! Les atrocités traversent le récit, mais c'est à la fin seulement qu'on se rend réellement compte de l'abominable vérité sur l'ogre et que le récit prend un tournant horrifique et sanglant.

La déception est venue pour moi des dessins : la collection Indies m'avait habituée à des dessins originaux, avec des techniques d'illustrations qui sortent de l'ordinaire. Je n'ai pas retrouvé cette originalité de la collection dans ce one-shot. Les dessins sont beaux mais un peu communs. J'ai bien aimé les pages d'en-tête de chapitres, dans un style rétro américain. Les bonus proposés à la fin du livre sont intéressants et nous dévoilent entre autres les différentes couvertures des épisodes du comics ou encore les photos de référence qui ont servies d'inspiration pour cet ouvrage.

Malgré des dessins un peu décevants par leur simplicité, je recommande ce one-shot ! L'histoire nous emmène à la découverte des routes américaines et des personnes qu'on y rencontre, pour le meilleur et surtout pour le pire. Une histoire prenante, un suspense intolérable et une ambiance vieille Amérique. :)
Lien : https://livraisonslitteraire..
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Même si le genre horrifique n'est pas forcément ma tasse de thé, je ne refuse jamais un récit signé Scott Snyder, surtout si c'est un one-shot. Ici, j'ai même droit à deux Scott pour le prix d'un car le scénariste de "Batman – La cour des hiboux", "Batman – Sombre Reflet" et "American Vampire" collabore avec Scott Tuft sur ce comics publié en 2011 chez Image Comics.

Severed se déroule en 1916 et relate l'histoire d'un jeune orphelin qui part à la recherche de son père biologique à travers les Etats-Unis. Cela démarre donc comme un road-movie qui fait penser à "O'Boys", avec le jeune Jack Garron qui se déplace à la façon des hobos pour retrouver ses origines. Parallèlement, les auteurs mettent en scène un dangereux psychopathe qui finit forcément par croiser la route du garçon.

Ce mélange de road-movie et récit horrifique fonctionne à la perfection, surtout que l'accent n'est pas mis sur le gore ou sur les scènes violentes, mais sur le développement psychologique des personnages. du vendeur itinérant qui se lie d'abord d'amitié avec ses victimes à la rencontre avec Sam, en passant par la quête attachante du personnage principal, tout est fait pour créer de l'empathie envers les personnages avant de laisser frapper le Mal. Visuellement, le style particulier d'Attila Futaki sied parfaitement au récit, que ce soit au niveau du road-trip ou pour la partie horrifique.

Une belle surprise qui ravira les amateurs de récits horrifiques.
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Severed réussit à nous horrifier, voir même hanter nos nuit, malgré un scénario pas super emballant mais abordé avec soin. Les sujets, comme l'espoir dans une période pré-Gande Dépression, sont traités sérieusement et les peintures de Attila Futaki, surdoué en la matière, font aussi tout le charme de cette BD d'épouvante remarquable.
Lien : http://avisdupublic.net/crit..
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