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3,95

sur 183 notes
Même si on n'approuve pas les idées radicales de l'autrice, ce livre est à lire pour parfaire son éducation féministe. La (re) lecture de ce pamphlet réhabilite la violence au sein du féminisme, considéré depuis trop longtemps comme un mouvement pacifiste malgré la violence du système qui nous oppresse.
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Un chef d'oeuvre relativement ignoré qui avait prévu 30 ans avant tout le monde l'automatisation à tous les étages ;-)
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"Vivre dans cette société, c'est au mieux y mourir d'ennui. Rien dans cette société ne concerne les femmes. Alors, à toutes celles qui ont un brin de civisme, le sens des responsabilités et celui de la rigolade, il ne reste qu'à renverser le gouvernement, en finir avec l'argent, instaurer l'automation à tous les niveaux et supprimer le sexe masculin."

Ainsi s'ouvre Scum manifesto, court mais intense programme révolutionnaire écrit par Valérie Solanas en 1967.

D'abord elle explique pourquoi il faut éradiquer les hommes et le système patriarcal qu'ils ont créé, puis comment. Si Freud et Solanas avaient été contemporains, cela aurait fait des étincelles... Enfin, si on laissait les femmes s'exprimer. Solanas a été mise au ban, internée, privée d'argent malgré le succès de son texte, sa tentative d'assassinat de Wharol instrumentalisée pour gagner plus. Valérie Solanas inverse tout le discours patriarcal : la femme est complète, l'homme incomplet (l'envie de vagin😁). Pour oublier qu'en fait il veut être une femme, il essaie d'en posséder le maximum, sexuellement, intellectuellement, etc. Il y a de tout dans son texte, des passages très justes et toujours d'actualité malheureusement, d'autres abusés, mais une colère et une haine clairement légitime.

Franchement, lisez ce texte car il est fascinant, percutant, extrémiste, et surtout car la liberté de pensée dont Valérie Solanas fait preuve est juste incroyable👏. Nous, les filles à papa (et franchement c'est dur de ne pas l'être un peu même en déconstruisant beaucoup, tant l'éducation que l'on nous donne est écrasante, la faute au père...), nous donc nuançons tout le temps et avons malheureusement de bonnes raisons de le faire ! Quand je repense à comment Alice Coffin a été menacée du pire et a perdu son travail après la parution de son livre le génie lesbien. Ou Pauline Harmange qui a écrit Moi les hommes je les déteste (mais bon pas tant que ça quand même). Solanas, elle, les déteste vraiment et elle veut tout casser !!
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Pamphlet… c'est un pamphlet ! Disons-le, ça fait du bien de lire ce genre de texte. C'est extra-ordinaire, au sens premier du mot. L'autrice m'a beaucoup fait rire, à de nombreuses reprises par son cynisme et ses mots tranchants sur les hommes. Puis, on ferme le livre en se disant « et si en fait ce n'était pas si drôle que ça ? ». J'en suis sorti confus, comme si ce texte avait quelque peu bouleversé une certaine vision du monde que je peux avoir. Même si ce n'est pas toujours confortable, c'est toujours intéressant d'être troublé.
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C'est super dur d'aborder Valerie Solanas et ce pamphlet particulier, Lauren Bastide le dit elle-même dans la postface. Tout au long de ma lecture, j'ai été traversée par différents sentiments et eu plusieurs réactions. J'ai été parfois gênée, j'ai ri, j'ai ressenti sa colère, j'ai adhéré à pas mal de ses idées tout en désapprouvant beaucoup d'autres. Avant d'être au premier abord un pamphlet extrémiste et misandre, je l'ai plutôt compris comme une critique du capitalisme et comment celui-ci a permis la domination masculine. Cette lecture était donc une expérience hyper forte et captivante !
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Lauren Bastide est décidément née avant la honte... Appeler une survivante de la prostitution activiste féministe du calibre de Solanas "travailleuse du sexe queer psychotique" est le comble de l'irrespect et du révisionnisme de l'histoire du féminisme. On ne peut pas faire de description plus insultante et plus mensongère que ces trois termes accolés ensemble. Valérie Solanas était une femme en colère, victime d'innombrables viols dans l'enfance et dans la prostitution; psychiatrisée par les hommes dans le but de décrédibiliser sa parole; et une lesbienne marquant une nette distinction entre les MÂLES et les FEMELLES. Lauren Bastide, ça aurait pas été mieux que tu lises le livre avant d'écrire un ramassis de merde pareille, de souiller la mémoire de son autrice et de te ridiculiser au passage? Même Houellebecq n'a pas réussi à faire pire.
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un livre qui commence comme une critique réaliste (un peu exagérée quand même) et amusante à propos des hommes et de leurs défauts, qui se poursuit en transformant le sourire en rictus, et qui se finit par un regret profond de l'avoir ouvert.
Il n'y a rien dans ces écrits, si ce n'est les déblatérations d'une femme aigrie et inutile. Même si certains passages (très courts, et très peu!) paraissent interessants, ils ne permettent en rien de sauver ce bouquin!
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amais je n'aurais pensé trouver intéressant un texte féministe. Même présenté sous une forme avantageuse (post-facé par un écrivain que j'admire, par exemple). C'est que SCUM Manisfesto est bien au-delà du manifeste féministe pur et con, si l'on peut dire. On est bien loin des fadaises débiles qu'on entend aujourd'hui, et surtout de la manière de les dire.
S'il y a des milliers de féminismes possibles (il y en a bien des milliers, paraît-il), tous aussi foutraques les uns que les autres, il y a, hors de portée, le style Valerie Solanas. Seul et unique, celui-là. Dans la forme comme dans le fond. le topo brut du pamphlet : pour un monde meilleur, il est nécessaire d'en éliminer radicalement les hommes. Les mâles (elle n'emploie jamais le terme « homme » qu'au sens de « mâle », pas au sens « d'humanité »: vous me direz que c'est le but). Et la garce développe et argumente.
Comme dans tout pamphlet, il y a des trucs sans queue (oui) ni tête (re-oui), des redites. C'est parfois lourd et chiant. Mais rarement.
Elle émet – exprime – écrit – dit des idées sur les valeurs de l'INDIVIDU, lettres capitales, assez géniales, et fichtrement d'actualité. N'eut été le contexte délirant de sa volonté (apparemment) haineuse d'éradiquer le mâle de la planète, sa vision de l'individualité vraie et sincère comme source de plénitude est terriblement juste, troublante et fine.
Elle écrit que l'individualisme magique, celui qui rendrait le bonheur possible, n'est justement pas possible du fait de l'égocentrisme des hommes. Il ne faut pas confondre individualisme, et égocentrisme ; la prétention à vivre et penser par soi-même est une hypocrisie énorme, puisqu'elle ne vient que du seul fait que le mâle est un froussard informe, incapable d'empathie. Pour être un individu complet, qui soit digne de vivre, l'empathie est essentielle. Or, toutes les actions du mâle ne visent qu'à baiser et faire la guerre, pour se prouver qu'il existe. L'homme a tout bonnement PEUR d'être un individu.
Illustration de ce propos : les hippies. Ces quelques paragraphes sur les hippies m'ont botté, les hippies et moi ça fait deux. Il est clair que les hippies synthétisent l'égocentrisme et l'hypocrisie. le hippie, tout ce qu'il veut, c'est avoir un maximum de femmes, de cons, à sa disposition, sous le prétexte dégueulasse d'une vie à la coule, loin du monde moderne, du capitalisme et caetera.
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Je l'ai lu par curiosité... Horrible... Hyper misandrie ... Nul j'ai détestée il n'apporte rien d'intéressant , franchement je vous le déconseille, je ne sais pas qui peut lire ceci en pleine conscience et ce dit c'est ok ... Bref à fuir anti humain.
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Un torchon que certains intellos prennent pour un manifeste ou un pamphlet ou encore un pamphlet manifeste
Pour que cela soit un manifeste il faut une analyse et ensuite un programme.
L'analyse y est, reconnaissons-le, il se résume à: l'homme est une merde! Solanas amène quelques précisions : l'homme est une femme minorée car il voudrait être une femme, c'est : une tantouze, une pédale, un con, une (re)merde, une pourriture, une larve rampante, un mort-vivant, une sangsue sans sentiment, un pédophile, le hippie est aussi une merde.
Comment parvient-elle à cette analyse. C'est simple un zeste de psychanalyse d'ailleurs hautement conspuée, à deux sous, de philosophie itou et de beaucoup de régurgitations d'ivrognesse ou de delirium tremens surtout. de redites fructueuses, de postulats péteux exemple «  l'ascension de la bêtise et du déclin des femmes aux États-Unis débute dans les années vingt », la femme lèche-cul n'est «qu'une bouillotte avec des nichons», de raisonnements contradictoires par exemple «l'homme est une île» et «lui reproche d'être un individu»
D'autre part Solanas constate que le conflit réside entre les dominatrices et les femmes/fille à papa, les dégénérées soit presque la totalité des femmes, des millions de trou.e.s-du-cul
le programme est des plus simples:
le laboratoire de reproduction qui dans un premier temps ne créerait que des femmes et ensuite plus rien : des femmes éternelles. On en déduit tout d'abord que Solanas prône l'homicide total avec un coté eugéniste très nazi, par exemple les handicapés ne serait pas autorisés à vivre, l'assassinat des mâles (même par gazage hum! hum!) et des femmes/fille à papa et l'automation
Navrant. On dirait du Desproges en plus grossier et la rigolade en moins. On a du mal à croire que certains aient pu parler de manifeste radical féministe, Valérie Solanas est une grande malade dont la place aurait du être dans un établissement psychiatrique. Que ce texte soit publié d'accord mais il faut le prendre pour ce qu'il est: une diarrhée verbale de malade et ne pas aller y chercher de midi à quatorze heures
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