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Déception !
La quatrième de couverture me plaisait : une jeune fille s'échappe d'une communauté pour vivre cachée dans la forêt.
Cette vie difficile dans la foret m'a rappelé une autre jeune fille : Kya de LÀ OÙ CHANTENT LES ÉCREVISSES.
Vern n'est pas Kya.
Et puis le langage des gosses m'a perturbée. Ils ont 2 ans !!!
Enfin cette chose arrive et nous fait basculer dans la science fiction, je n'aime pas la science fiction !!!
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Le résumé est une belle introduction du début du livre.
Il s'avère que les sujets de cette oeuvre sont multiples : la nature, la discrimination, les communautés religieuses, le patriarcat, les préjugés, les peuples autochtones, l'image de soi, la différence, la liberté sexuelle,...
Difficile de tout exploiter et pourtant cette lecture nous prouve que le contexte créé tient la route. Cependant, on aurait aimé en savoir plus sur certains domaines.
Vern doit se sortir de tous les enseignements qu'elle a reçu et se faire sa propre idée, tracer son propre chemin à travers ce qui lui a été enseigné et qui lui paraît anormal. le chemin est ardu pour celui qui a vécu toute sa vie dans un certain contexte et qui tente de se faire sa propre opinion.
Le roman est résolument engagé, il aborde de multiples facettes de notre société, des sujets qui me passionnent vraiment mais qui ont été survolés pour la plupart car trop dense et trop nombreux pour une seule histoire. Il reste qu'il est super de lire ce type de livre qui, sans rentrer trop dans les détails, met en avant des thématiques peu exploitées et très intéressantes.
Ça me donne envie d'en savoir plus et de me renseigner sur certaines choses.
Je n'en dis pas plus pour ne pas trop en dévoiler, mais cette lecture a été très plaisante, avec un côté sombre et cynique qui m'a beaucoup plus.
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Je suis mitigée face à ce livre...
Le début m'a beaucoup plu, la découverte de la communauté, de la forêt et de la vie de "famille" de l'héroïne...
Cependant, au 3/4 du livre, j'ai trouvé cela lassant.
L'histoire n'avançait pas, je ne voyais pas où l'auteur voulait en venir et il n'y avait vraiment rien de nouveau.
De plus, le livre mélange tellement de thèmes : les "monstres", la vie en communauté autonome, les soucis écologiques, sociaux et moraux et l'amour. C'est de trop pour un seul livre.
J'ai fait une pause dans ma lecture tellement cela devenait pénible.

J'ai repris ma lecture un mois plus tard et j'ai pu terminer le livre.
Je suis contente de l'avoir fini car j'ai eu la réponse à mes questions mais je ne pense pas que je relirais ce livre une autre fois.
Dommage.
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Sorrowland est un énorme coup de coeur ! Ce roman viscéral qui embrasse plusieurs genres (gothique, aventure, thriller psychologique, horreur.) fourmille de thématiques dont l'une qui m'est particulièrement chère : le mécanisme de l'emprise sectaire. Rivers Solomon a le don d'éblouir et de saisir des ambiances oniriques mais qui restent ancrées dans le réalisme, sa plume est politique et ambigüe, autant amère que douce, et maîtrise avec brio les genres et les thématiques : colonialisme, homosexualité, racisme, misogynie ordinaire mais aussi la maternité et l'éducation.

Tout au long de cette lecture et encore aujourd'hui après plusieurs mois, j'ai une image en tête comme une empreinte que m'a laissé ce texte : The Great Red Dragon and the Woman Clothed in Sun de William Blake.

Si vous aimez la science-fiction, les thrillers et l'horreur, Sorrowland est pour vous et j'espère que vous allez l'adorer autant que moi !
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“Vern est enceinte de sept mois et décide de s'échapper de la secte où elle a été élevée. Cachée dans une forêt, elle donne naissance à des jumeaux, et prévoit de les élever loin de l'influence du monde extérieur. Mais, même dans la forêt, Vern reste une proie. Forcée de se battre contre la communauté qui refuse son départ, elle montre une brutalité terrifiante, résultat de changements inexplicables et étranges que son corps traverse.
Pour comprendre sa métamorphose et protéger sa petite famille, Vern doit affronter le passé et l'avenir. Trouver la vérité signifiera découvrir les secrets du culte qu'elle a fui, mais aussi l'histoire violente de Amérique qui l'a produit.”

Une fois n'est pas coutume, j'ai repris la 4e de couv' pour vous présenter ce livre que je ne saurai vraiment résumer. Et il en est de même pour mon avis 🙂. Je ne saurai pas dire si j'aimé ou non . En revanche, ce qui est sûr, c'est que Sorrowland m'a captivée. J'ai été happée par cette histoire, son étrangeté et le fait de ne jamais savoir où l'auteurice voulait m'emmener. C'était un peu déroutant par instant, mais jamais désagréable. Au contraire ! C'est aussi ce qu'il y a de beau avec les livres : être surprise, bousculée, perplexe, curieuse, décontenancée.
Je ne dirai rien de l'histoire de Vern car il faut découvrir par soi-même, et puis j'avoue que je serai bien en peine de le faire. Même la presse n'arrive pas à classer Sorrowland dans un genre défini : récit d”horreur à tendance gothique, thriller d'espionnage, SF afro-futuriste, fable intime, chronique d'une libération politique, roman queer et antiraciste, récit éco-féministe… Sorrowland c'est tout ça à la fois et en même temps tout autre chose.

Alors allez vite le découvrir, qu'au final vous aimiez ou non (ou comme moi que vous ne sachiez pas), en tout cas Sorrowland ne vous laissera pas indifférent.es.

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Dans Sorrowland, la frontière entre le réel et l'imaginaire est ténue… Lorsqu'elle s'échappe de la secte dans laquelle elle a grandi, Vern commence à voir des choses étranges et à vivre des souvenirs qui ne sont même pas les siens.

Entre hallucinations, potentiel génétique et métamorphoses, Rivers Solomon nous offre un récit plein de rebondissements et d'éléments perturbants mais qui reste bien amené.
L'intrigue est unique et troublante. On est happés et assaillis de doutes, et on se laisse surprendre du début à la fin.

Même pour moi qui ne suis pas fan de la science-fiction habituellement, Sorrowland est une vraie réussite. Plus qu'un récit haletant, cru et brutal, c'est aussi une critique habile des Etats-Unis, pays de la liberté, mais surtout pays colonisateur.

Et en bonus, de la romance lesbienne!

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J'ai découvert l'écriture de Rivers Solomon avec « Abysse » qui m'avait emporté dans son univers aquatique. Lorsque j'ai lu la quatrième de couverture de ce roman je me suis dit qu'après l'élément aquatique nous allions plonger dans la terre. Terre nourricière ou sépulcrale ? Mais rien n'est aussi simple, il y a tant de possibles.
On va suivre les différentes étapes de ce parcours de vie bien singulier. On la voit combattre ses vieux démons. Comment vivre librement lorsqu'on vous a été programmé physiquement et mentalement ?
Quel est ce lieu appelé le Domaine béni pays Caïn ? Au début on voit se dessiner un univers autour du révérend Sherman où vivent des afro-américains loin du monde corrompu des blancs. On imagine bien le concept à l'américaine, avec toutes sortes d'idées pour maintenir sa communauté sous sa coupe. Cependant, plus on avance, plus Vern soulève des voiles. Plus elle s'enfonce dans la forêt et la terre plus elle se « purifie » plus on découvre la corruption et la maltraitance.
Dans un premier temps on a l'impression qu'elle retourne à la vie primitive, dans le rôle de la mère et ses enfants, où son instinct lui dictera la voie à suivre et plus on découvre des facettes très étranges. Au fur et à mesure que le temps, elle va faire des rencontres qui vont lui permettre de révéler sa véritable nature et les autres façons de voir le monde.
Le roman devient de plus en plus complexe au fur et à mesure que Rivers Solomon développe certaines idées en fonction du rôle de ses personnages. Amitié, amour et soif de liberté, sortir du moule dans lequel la société essai façonner les êtres humains.

Roman très intéressant qui fait écho à l'actualité tout en jouant avec l'imaginaire et la fiction. J'ai hâte de découvrir son prochain roman pour voir vers quels confins de l'âme humaine Rivers Solomon va nous emmener.
Je vous invite à vous aventurer dans une autre Amérique que celle que l'on nous sert habituellement.
« Sorrowland » est un roman qui demande aux lecteurs de se poser les bonnes questions sur la société que l'on souhaite avoir.


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Bonjour les amis, c'est la sortie événement, SORROWLAND de RIVERS SOLOMON, une autrice américaine non binaire, traduite aux Editions Aux forges de Vulcain

La quatrième de couverture
Vern est enceinte et décide de s'échapper de la secte où elle a été élevée. Cachée dans une forêt, elle donne naissance à des jumeaux et décide de les élever loin de l'influence du monde extérieur. Mais, même dans une forêt, Vern reste une proie. Forcée à survivre en pleine nature, elle montre une brutalité terrifiante, résultat de changements étranges et inexplicables que son corps traverse.
Pour comprendre sa métamorphose et protéger sa famille, Vern doit affronter le passé et l'avenir. Trouver la vérité signifiera découvrir les secrets de la secte qu'elle a fui, mais aussi l'histoire violente de ces États-Unis qui l'ont produite
MON AVIS
Sorrowland est de ces récits dont il est difficile de parler sans émotions tant il vous prend par les tripes.
Si les mots me semblent aujourd'hui peser si lourd, c'est parce que JE SUIS VERN ! Tout comme elle, j'ai grandi prisonnière, tout comme elle, j'ai dû m'enfuir pour tenter d' échapper à ma famille, à mes bourreaux, à l'image de Vern, j'ai tenté de protéger mes enfants de l influence néfaste du monde extérieur. Et tout comme Vern j'ai une orientation sexuelle toute personnelle **NB je suis assexuelle). Pour finir je suis moi aussi issue d'une minorité puisque je suis eurasienne.
Sorrowland réécrit l'histoire de ces États-Unis, à travers le prisme d'une héroïne albinos, Vern, ,que s'approprie Rivers Solomon en cassant tous les codes des récits du genre. D'une plume vive, mordante, le lecteur entre dans une histoire entre illusions, folie, et fantômes résolument gothique, sombre horrifique faite de fantasmes et de bestialité. D'emblée l'intertextualité avec de grands classiques résonne telle une évidence comme avec L'Homme Invisible de HG Wells. Pourtant, Rivers Solomon s'émancipe de tous ces classiques pour élever sa propre voix, celle d'une libération, d'une nature restituée, d'une acceptation de son corps dans sa sensualité et dans toute son individualité, dans sa sexualité, de ces différences qui peuvent devenir magiques en chacun de nous pour peu qu'on leur restitue leur place.
La dimension fantastique, science fiction offre une échappatoire résolument optimiste, moderne, empreinte d'espoir.
À travers ce roman puissant autant que magistral, Rivers Solomon délivre un message neuf, qui se veut délivré du regard de la société actuelle, du regard des autres, et où les enfants sont toujours les victimes des désordres de leurs origines. Elle évoque sans équivoque notre responsabilité en tant que parents à éduquer nos enfants.
Chez Rivers Solomon, loin d'être kafkaïenne, la métamorphose s'avère un passage nécessaire dans l'affirmation de soi, pour se libérer des liens du passé en retournant à sa vraie nature et pour en affranchir les générations futures.
Sorrowland c'est la métaphore de la liberté universelle comme un cri de vie inextinguible.
Merci pour cette leçon de vie , pour cette humanité
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