AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,64

sur 84 notes
5
11 avis
4
7 avis
3
6 avis
2
2 avis
1
0 avis
Du body horror sur fond de paranoïa et d'hallucinations, mais aussi d'une critique acerbe tant du patriarcat que de l'impérialisme interne des États-Unis. L'évolution de l'histoire est assez inattendue et malgré quelques passages un peu plus en-deçà, le roman se laisse lire avec plaisir – entrecoupé de frissons.

Rivers Solomon s'est fait une place dans les littératures de l'Imaginaire avec ses deux premiers romans, et tout en continuant d'explorer les thèmes qui lui sont chers, signe un nouveau texte plein de tripes, de colères mais aussi d'espoirs.

Critique complète :
https://blog.belial.fr/post/2022/10/26/Pour-quelques-runes-de-plus-Bifrost-108
Commenter  J’apprécie          30
Sorrowland est le troisième roman de Rivers Solomon. L'auteurice met en scène le personnage de Vern, jeune femme qui s'échappe d'une secte, le Domaine Béni de Caïn, pour survivre à sa violence aliénante et élever ses enfants, Farouche et Hurlant, comme elle l'entend, d'abord dans la nature, puis dans le monde extérieur hostile, auquel elle se doit s'adapter. La narration nous montre les pratiques coercitives employées par la secte pour briser et maintenir les croyants sous sa coupe, mais aussi la manière dont Vern tente de se reconstruire malgré ce qui se trouve à ses trousses. Cette reconstruction psychique s'articule à une transformation physique, puisque le corps de Vern se métamorphose, mais je ne peux pas vous en dire plus.
Comme les romans précédents de Rivers Solomon, Sorrowland est magnifique et je ne peux que vous encourager à le lire !
Chronique complète et détaillée sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..
Commenter  J’apprécie          30
Un thriller fantastique endiablé pour un troisième roman de résistances mythologiques foisonnantes et convergentes.


Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2022/07/16/note-de-lecture-sorrowland-rivers-solomon/

Pas de note de lecture pour ce « Sorrowland », troisième roman de Rivers Solomon, publié en 2021 et traduit en français en 2022, toujours par Francis Guévremont et toujours chez Aux Forges de Vulcain : l'article que je lui consacre est à lire dans le Monde des Livres daté du vendredi 15 juillet 2022, ici. Si je n'ai pas résisté au plaisir de reproduire ci-dessus la citation illustrant l'article dans le quotidien du soir, et d'en proposer quelques autres ci-dessous, le reste des commentaires sur cette page de blog sont donc plutôt à considérer comme des notes de bas de page vis-à-vis de l'article principal, incluant éventuellement quelques bribes (n'ayant pas été utilisées telles quelles) de mon entretien à Paris avec Rivers Solomon il y a quelques semaines.

L'un des traits saillants de ces 500 pages, qui empruntent cette fois davantage les codes de l'horreur gothique et du thriller d'espionnage (en un cocktail particulièrement réjouissant, la composante thriller proposant un mix redoutable de classique Robert Ludlum – les super-héros solitaires ne sont pas toujours où l'on croit – et de minutieuse fiction documentaire à la Dana Spiotta – lisez « Eat the Document ») plutôt que ceux de la science-fiction interstellaire ou de la fantasy mythologique, est leur foisonnement thématique, appuyé dans certains chapitres, beaucoup plus discret dans d'autres. Si l'on ose un glissement stylistique (mais oui !) du côté de ce que les universitaires anglo-saxons appellent, pour le meilleur et pour le pire, la « French Theory », particulièrement familière à Rivers Solomon, avec son master de Stanford en études comparatives raciales et ethniques, « L'incivilité des fantômes » et davantage encore « Les abysses », regardent vers Jacques Derrida et ses flèches métaphoriques acérées, là où « Sorrowland » lorgne beaucoup plus manifestement vers les rhizomes de Gilles Deleuze et Félix Guattari (et pas uniquement par la présence officielle dans le texte, le moment venu, de mycélium).

La notion même de « sensitivity reader » demeure controversée aujourd'hui, tout particulièrement en France, alors qu'il semble plutôt normal et logique de s'assurer d'un minimum de respect et de vérisimilitude lors du traitement de sujets sensibles du point de vue des personnes directement concernées – sans préjuger naturellement des choix artistiques qui seront faits, en toute connaissance de cause, par les autrices et les auteurs in fine. On pourra noter ainsi que si Rivers Solomon réalise à l'occasion des consultations pour des collègues sur les sujets d'afro-américanisme et de troubles du spectre de l'autisme, pour lesquels sa légitimité semble indéniable, il ne lui a pas fallu un instant d'hésitation pour s'assurer à son tour d'une lecture sensible extérieure sur les questions amérindiennes et de troubles de la vision liés à l'albinisme, qui jouent un rôle essentiel dans « Sorrowland ».

D'une manière qui ne faisait pas jusqu'ici partie de son ADN observé, Rivers Solomon est aussi capable d'une belle dose d'humour (même s'il s'agit souvent d'humour noir), jouant soit des étrangetés de point de vue que lui permet son personnage principal, soit d'une forme d'anachronisme de tonalité que ne renieraient peut-être pas les Wu Ming (avec lesquels se partage de facto ici une certaine conception du lien combattant entre le politique et le littéraire) de « L'Oeil de Carafa » ou la Marie-Fleur Albecker de « Et j'abattrai l'arrogance des tyrans ».

Comme dans les deux romans précédents, l'enjeu principal ici, au service duquel les moyens littéraires, aussi malléables que possible, doivent se mobiliser, est bien l'élaboration de contre-narrations au sens de John Keene, comme l'illustrent ailleurs un Colson Whitehead et un George Saunders (que je cite logiquement, après échange avec Rivers Solomon – qui apprécie tout particulièrement l'auteur de « Grandeur et décadence d'un parc d'attractions » -, dans l'article du Monde des Livres cité en introduction de cette « note »), ou encore une Nalo Hopkinson (également l'une des autrices favorites de Rivers Solomon, et dont on ne peut que regretter à nouveau qu'elle soit aussi peu traduite en France) et, bien entendu, une Octavia Butler, dont la stature de pionnière d'un afro-futurisme résolument littéraire ne cesse désormais de s'affirmer.

On notera également que par rapport aux deux romans précédents, « Sorrowland » marque certainement un point d'inflexion dans le nombre d'ambiguïtés dialectiques proposées à la sagacité de la lectrice ou du lecteur, du couple réassurance /endormissement (ou pire) de la religion (surtout dans sa déclinaison nord-américaine évoluant si souvent à la limite de la secte) à celui émancipation individuelle / lutte collective (si joliment incarné ici au sein du duo formé par l'Afro-Américaine Vern et l'Amérindienne Gogo), en passant par l'opposition ville-civilisation / forêt-sauvagerie qui, tout en jouant autour des figures mythiques de l'esclave en fuite et de l'enfant sauvage, force la question-clé : « qu'est-ce qu'être sauvage de nos jours ? », pour ne citer que quelques-unes des mécaniques de réflexion par opposition mises ici en oeuvre par Rivers Solomon.

Assumant pleinement ses visées et ses ambitions politiques dans un contexte marqué par l'urgence à laquelle est désormais confronté « Black Lives Matter », parmi d'autres mouvements de défense des minorités bafouées ou menacées, « Sorrowland », tout en gardant les aspects joueurs et efficaces que lui permet le recours habile à l'arsenal des « mauvais genres », marque une nouvelle étape décisive dans le développement littéraire de Rivers Solomon, pour notre plus grand plaisir complice – et notre soutien un peu plus qu'implicite à tous ces éveils et travaux mémoriels si nécessaires.

Lien : https://charybde2.wordpress...
Commenter  J’apprécie          30
Je ne connaissais pas Rivers Solomon, mais sa présence dans le catalogue des Forges de Vulcain avait de quoi titiller ma curiosité, et trouver « Sorrowland » sur un présentoir de la librairie Aux Mots à la Bouche finissait de me convaincre à entrer dans l'histoire de Vern.
L'ouverture nous plonge directement dans l'ambiance : Vern, une jeune femme noire, accouche de jumeaux : Hurlant et Farouche. L'évènement serait banal si Vern n'était pas une adolescente et si elle n'était pas au beau milieu d'une forêt américaine. Une fois ses deux petits mis au monde, elle reprend sa fuite : Vern est traquée, elle vient de s'échapper d'une communauté, le Pays de Caïn, dans laquelle elle a grandi et est devenue, bien malgré elle, la femme du gourou Sherman. La promesse du Pays de Caïn à l'époque de sa création pouvait être séduisante pour une population noire confrontée au racisme et à la ségrégation : créer un havre de paix pour les Noirs et leurs enfants, loin de toute influence des Blancs. Mais quand communautaire se met à rimer avec sectaire, quelques-unes déchantent et c'est le cas de Vern qui n'entend pas continuer à subir les sévices qu'on lui inflige et qui prépare son évasion à l'instar de sa meilleure amie qui, elle, a réussi à s'enfuir. La voilà donc en forêt, chargée de deux bébés, fuyant des membres de la communauté désireux de la récupérer et lui faire passer son envie de quitter le groupe.
Vern reste plusieurs années en forêt, mais le danger trop proche et l'impression grandissante que son corps, comme habité par un élément étranger, est en train de se transformer en lui infligeant des souffrances terribles, la poussent à sortir du bois et rechercher la protection de la civilisation. Sorrowland est un récit de passages, de transitions, de transformations. Et c'est dans la douleur que la jeune fille qu'elle était, contrainte, soumise, devra accoucher de la femme qu'elle veut être, libre. C'est en partie l'Amour et la Nature qui joueront le rôle de sage-femme en l'aidant à assumer ses différences et son passé. Un passé aussi tourmenté que l'histoire américaine et le fonctionnement de la secte qui l'ont vu grandir, et des différences qui auraient pu faire d'elle un monstre, que ce soit par la métamorphose qu'elle subit ou par ses amours lesbiennes rejetées avec brutalité, mais qui finalement se révèle des forces une fois assumées.
« Sorrowland » est une mine de thèmes abordés – Rivers Solomon en fait elle-même une liste sommaire en note d'ouverture – et la majorité d'entre eux pourraient sembler lourds, noirs. le racisme, l'homophobie, la violence, ça ne vend pas du rêve et ça ne remplit pas de paillettes nos petits yeux de lecteurs ! Et pourtant, il y a dans la destinée de Vern une force intérieure, un combat qui force le respect, l'admiration et permet d'allumer quelques lueurs d'espoir agrémentées de touches d'humour toujours bienvenues. La plume de l'autrice est à l'image de l'héroïne, puissante, violente, tendre, dure et riche. Incontestablement bien écrit et traduit par Francis Guèvremont, le roman de Rivers Solomon est pour moi une incitation très forte à aller découvrir ses deux précédents romans.
Commenter  J’apprécie          30
Je me suis laissée complètement emportée dans l'imaginaire violent et engagé de Rivers Solomon, à la suite du magnifique personnage de Vern, l'insoumise et de sa métamorphose puissante. Réflexion intense sur l'identité, le fanatisme, la domination, pour un voyage qui détone et bouleverse. Une expérience de lecture inouïe et adorée.
Commenter  J’apprécie          20
"Les os, le sang, la pourriture font pousser les arbres et les champignons. La forêt transforme le chagrin en fleurs."

En plus d'être probablement l'instit' le plus cool du système solaire, le bookstagrameur @easy_grinder a bon goût, que ce soit en musique, en cinéma ou en littérature. Parmi tout un tas d'autres trucs, on aime Rivers Solomon, l'auteure de "L'incivilité des fantômes" et des "Abysses". On s'est donc jetés tous les 2 en même temps sur sa nouvelle pépite : "Sorrowland"...

Vern, jeune femme afro-américaine albinos et enceinte jusqu'aux yeux s'enfuit dans la forêt, loin de la secte qui la retenait prisonnière. Séquestrations, humiliations, mariages forcés, viols... Vern en a fini avec tout ça. Elle donne naissance à des jumeaux, en pleine nature et, bientôt, son corps subit d'étranges mutations. Elle va devoir affronter son passé et ses fantômes pour découvrir l'horrible vérité sur le Pays de Caïn... mais à quel prix ?

Rivers Solomon se revendique non binaire. Chacun en pense ce qu'il veut, on s'en moque, ce n'est pas la question. Ce qui est passionnant en revanche, c'est que la totalité de son oeuvre est traversée de questionnements politiques et philosophiques sur la condition du peuple afro-américain, sur le devoir de mémoire, sur la quête d'identité. L'ensauvagement et la transidentité de Vern (et par extension de l'auteure) sont une façon de se réapproprier son corps après l'oppression qu'il a subi et de trouver un chemin vers la liberté totale, qu'elle soit physique, sexuelle ou spirituelle. Comme à son habitude, Solomon nous livre un texte puissamment évocateur, brutal et dérangeant. Et malgré un happy end plutôt décevant, "Sorrowland" est très difficile à oublier sitôt la dernière page refermée...
Lien : https://www.instagram.com/bi..
Commenter  J’apprécie          10
J'avais déjà lu les abysses de Solomon Rivers. Et là encore je suis envoutée par son écriture si particulière, douce, forte, violente parfois.
On nous parle des oubliés, des spoliés, des victimes, de racisme, de la lutte des noirs contre les blancs, des premiers peuples contre leurs envahisseurs, mais aussi d'homosexualité et d'amour tout simplement.
Avec une note de fantastique ce qui en fait un récit tout à fait à part.
Commenter  J’apprécie          10
Franchement, je ne sais pas vraiment comment vous parler de ce bouquin. Il fait partie de ces expériences littéraires qui ont du mal à rentrer dans une case et j'adore ça.

Il y a quelque chose de très humain, à l'intérieur. de très violent, aussi, en même temps que plein d'amour. On passe par beaucoup d'émotions. C'est une lecture très viscérale, dans tous les sens du terme, et ça me laisse une impression étrange, que j'ai du mal à décrire.

C'est marrant, parce que j'ai l'impression que j'avais le même sentiment en terminant "L'Incivilité des Fantômes" il y a quelques années. Ce sont des lectures fortes, qui abordent de manière plus ou moins dissimulées des tas de sujets importants, mais ce sont aussi des lectures qui laissent des sentiments indescriptibles et puissants. Peut-être bien que c'est justement ce que j'aime dans les récits de Rivers Solomon, cette impression nébuleuse à la fin, indéfinissable, mais inoubliable également.

J'ai particulièrement aimé la première partie, où la nature est omniprésente et Vern livrée à elle-même avec son caractère bien assis et ses enfants, tous vivant au jour le jour, en cohésion avec la brutalité tout autant que la beauté qui les entoure.
J'ai un chouïa moins accroché ensuite, où les événements s'enchaînent pour changer de sujet, bien que les deux parties soient liées, l'une apportant les réponses à l'autre. Toute cette histoire de métamorphose est fascinante et super intéressante.

Bref, je n'en dis pas plus. le genre de bouquin qu'il faut lire parce qu'il faut le vivre. Si son précédent roman m'a déçu, Rivers Solomon revient en force avec Sorrowland, et j'en suis ravie !
Commenter  J’apprécie          10
Je ne sais pas exactement quoi penser de ce roman. Non, ce n'est pas tout à fait vrai : en réalité, je suis déçue de ne pas l'avoir aimé comme que je l'espérais. Voilà.

D'un côté, j'ai constamment été absorbée par ma lecture qui s'est révélée parfaitement immersive. le rapport au corps est prégnant tout au long du roman de toutes les façons possibles, ses besoins primordiaux, la sexualité, le handicap, des transformations surnaturelles, la maternité et la relation avec ses enfants… le récit venant questionner notre rapport à la monstruosité et à la différence, j'ai apprécié le côté body horror avec lequel je ne suis pas forcément familière en littérature, l'idée de la symbiose fongique étant vraiment passionnante, et, au-delà des transformations du corps de Vern certes fascinantes, j'ai aussi trouvé son évolution très intéressante. Il y a quelque chose de viscéral dans cette histoire, où la vie, la nature, les désirs et les besoins sont montrés dans toute leur crudité, s'opposant aux considérations religieuses (croyances, existence du divin, notion de purification) du domaine qui a modelé l'enfance de Vern. le corps se libère de la prison sectaire dans laquelle a été emprisonné son esprit ; Vern apprend peu à peu à s'accepter, à s'écouter et à sortir des préceptes coercitifs inculqués par des personnalités toxiques dans une communauté utopique pervertie.
La facette « nature writing » m'a également séduite et j'ai adoré ces pages dans la forêt qui, si elle se révèle parfois inquiétante lorsqu'on ne sait ce qui y rôde, se révèle surtout nourricière, protectrice et source d'épanouissement et de liberté, notamment dans le développement et l'éducation des jumeaux de Vern. Ce n'est pas un rapport où l'humain vient dominer la nature, la plier à sa volonté, il y a une véritable animalité, un retour à la terre qui rejoint aussi bien la question du corps que celle des métamorphoses de l'héroïne.

De l'autre côté, je ne sais pas si je vais le garder longtemps en mémoire. Je m'attendais à un roman extrêmement dur (et la longue liste de trigger warnings dans la note précédant le roman semblait me le confirmer) et intense, une lecture qui bouscule, mais finalement, ce n'est pas ainsi que j'ai ressenti les choses. Comme s'il m'avait manqué une profondeur qui aurait fait de cette histoire une lecture susceptible de se graver dans ma mémoire et dans mon coeur. le tout reste divertissant jusqu'au bout, mais s'essouffle tout de même, oubliant la tension et le sentiment d'urgence qui nourrissait le début du roman au profit de raccourcis et de révélations qui, manquant légèrement de cohérence ou de crédibilité, finissent par tomber un peu à plat, nuisant au discours sur la défiance envers les autorités quelles qu'elles soient et les manipulations des minorités…

Un roman qui ne manque pas d'atouts et de bonnes idées, mais qui, dans sa réalisation, manque de puissance. Rivers Solomon a peut-être voulu caser trop de choses dans son récit – même si l'écriture fluide fait que je ne l'ai pas ressenti ainsi au moment de la lecture –, ce qui dilue peut-être l'efficacité émotionnelle et l'intelligence de certaines idées.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
Commenter  J’apprécie          00
J'aurais voulu aimer ce roman, mais je ne m'attendais pas à ce que les changements opérés sur le corps de Vern et leurs explications soient autant empreints de science-fiction, soient aussi invraisemblables et inquiétants... En outre, tout au long de ma lecture, je me suis sentie déstabilisée parce que, probablement à aucun moment, je n'ai eu l'impression que Vern était une jeune fille (quinze ans au début du roman, dix-neuf ans à la fin). Dès les premières pages, ses réflexions, ses émotions et ses interactions me semblaient davantage celles d'une femme plus mature. Je ressentais donc un décalage chaque fois que l'auteur rappelait l'âge ou la jeunesse de Vern.

J'ai néanmoins beaucoup aimé la représentation LGBTQIA+ et les conversations de Vern et Gogo sur cette thématique, ainsi que leurs points de vues sur le féminisme, et la misogynie systémique dont elles sont témoins ou victimes.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (297) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4887 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}