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Un changement après ces deux premiers romans lus à la suite. Une épouse délaissée par son mari mais qui ne peut se remarier. Elle décide de prendre son destin en main, ouvre une galerie , un amant. Sa fille qui ne la comprend pas et son fils qui décide de peindre sa mère . Un titre qui surprend. Un roman attachant.
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Suite au départ de son mari qui est parti sans le lui dire et sans laisser d'adresse, Juliet devient une sorte de paria dans le milieu juif ou elle vit. En effet, elle ne peut plus refaire sa vie à moins d'optenir le divorce de son mari. Sa vie est terme entre ces enfants à élever et son métier barbant. Passionnée d'art, elle découvre un artiste qui va changer sa vie et lui permettre d'ouvrir une galerie d'art à Londres. Elle va se faire peindre par les différents artistes qu'elle va rencontrer le long de son chemin. Ce livre est un de mes livres coup de coeur de l'année. le destin de cette femme plus forte et plus ambitieuse qu'elle ne l'aurait pensée est superbe, l'auteur a su me captiver et une fois commencé je n'ai plus pu lâcher le livre.
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Un livre très plaisant à lire !
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Après son sympathique Jack Rosenblum golfeur, Nathasha Solomons nous offre une Juliet sortant de sa coquille après la perte d'un improbable Roméo.

1958: Épouse abandonnée par un mari évaporé, étouffant dans une vie de famille étriquée et dans une communauté juive oppressante, Juliet s'évade de son quotidien par son amour de la peinture et sa compréhension innée de la beauté d'un tableau.
Quand l'occasion de créer une galerie lui est offerte, c'est aussi un changement de vie, une opportunité vitale. D'autant qu'à découvrir des nouveaux talents, l'amour peut encore se croiser entre deux coups de pinceaux.

Un livre attachant, bien écrit, s'appuyant sur la thématique de l'émancipation des femmes et de l'intégration hors communauté. Construit sous forme de tableaux, toute une vie se décline entre bonheurs et difficultés, entreprise et création. Assumant sa liberté de femme seule, libre et indépendante, Juliet reste néanmoins enchaînée par un statut ambiguë d'épouse abandonnée et à demi divorcée, dans une société où toute contraception peut être encore refusée à une femme célibataire.

On parle aussi beaucoup de peinture à travers une époque avant-gardiste ou le pop art détrône le figuratif. La vie de la galeriste se décompose en autant de portraits peints par ses amis artistes jusqu'à l'ultime et difficile reconnaissance d'un fils peintre pour une mère excentrique.

Un petit parfum de tea time et de scones à déguster sans modération.
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« L'art remplit une autre fonction : Il nous aide à voir le monde de façon plus nette. Comme les lunettes chères à mon père, l'art aiguise notre perception. Si après avoir vu les oiseaux de Max ou les baigneurs de Jim, nous regardons vers la mer, il y a des chances pour que nous la comprenions mieux. »


L'histoire :


A Londres, Juliet avait un mari (Georges), un fils et une fille. Mais un jour, son mari part sans prévenir en emportant le portrait qu'un peintre avait fait de Juliet lorsqu'elle était petite. Depuis ce jour, en plus de subir l'absence de son mari, de ne pas comprendre cet abandon qui l'a détruite et de devoir gérer ses enfants ainsi qu'un travail alimentaire qu'elle n'aime pas, Juliet se sent amputée d'une partie d'elle-même : la part que représentait ce tableau.


Un jour, en traversant une exposition en plein air de jeunes peintres, elle remarque un inconnu dont le talent lui fait ressentir le tableau dans ses tripes. Elle lui demande alors de faire son portrait, pensant qu'il sera un nouveau départ pour elle. Mais si le résultat lui plaît, il ne remplace pas le premier tableau volé par son mari : S'il voulait l'abandonner, pourquoi Georges a-t-il emporté avec lui son tableau ? Pour le revendre ? D'ailleurs, pourquoi a-t-il quitté sa famille ? Les parents de Juliet engagent un détective privé qui retrouve sa trace en Californie et sous un autre nom, dans un journal publiant une « galerie des maris disparus » : Que fait-il là et qui est-il vraiment ?


En attendant, Juliet poursuit sa quête d'elle-même à travers la peinture : Son don est de savoir reconnaître le tableau qui fera la différence ; Tous les jeunes peintres qu'elle repère pour faire son portrait lui demandent donc d'ouvrir une galerie où elle exposerait leurs meilleures oeuvres. Juliet, qui n'aime pas son métier actuel et qui se sent vivante entourée de peintures, accepte cette proposition. C'est le début de sa véritable guérison, ses retrouvailles avec elle-même et même le début d'un nouvel amour, avec un artiste déchu qui, finalement, sera le seul à lui montrer qui elle est vraiment.


« Je choisis une oeuvre par rapport au frisson qu'elle me donne. Les tableaux réunis ici ont eu cet effet sur moi. J'espère qu'ils provoqueront aussi en vous l'impression que quelque chose remue votre âme. »


Mon avis :


Je ne suis pas particulièrement amatrice de peinture, mais j'ai trouvé l'idée du livre formidable ! Ayant adoré « le Manoir de Tyneford », j'étais vraiment très curieuse de découvrir ce que Natasha SOLOMONS nous avait offert cette fois-ci. J'ai été vraiment surprise de la différence de style et de ton de cette auteure caméléon, mais je n'ai pas été déçue du tout car ce roman est frais, enlevé, divertissant et en même temps profond.


Couvrant une large période de 1958 à 2006, qui nous donne l'occasion de voir réellement évoluer les personnages, il parle de l'art mais surtout de l'identité : l'identité dans le couple, la famille, la religion, le travail. Chaque compartiment de notre vie nous morcelle mais, mis bout à bout, forme un tout qui est nous-même. Juliet doit se reconstruire et cherche son identité. L'art l'y aide. Tous les portraits d'elle, que les jeunes artistes qu'elle expose lui ont offert, représentent des bouts d'elle-même qui l'aident à se trouver, se reconstruire et qui, ensemble, la représentent. Jusqu'à l'ultime tableau, celui l'homme dont elle tombe amoureuse et qui, lui seul, parvient à capter son être tout en entier dans son portrait. Finalement, blessée par le regard de sa communauté religieuse sur son statut de femme abandonnée, elle se soigne grâce au regard que les peintres lui permettent de poser sur elle-même.


C'est encore un sans faute pour Nathasha SOLOMONS, un très beau roman tant sur la forme (chaque chapitre porte le titre d'un portrait de Juliet mis en avant) que sur le fond. Il se lit tout seul et énormément de passages pourraient faire l'objet de jolies citations. Je ne vous en mets que quelques-unes mais vous incite vivement à découvrir le reste par vous-même, car c'est un coup de coeur en ce qui me concerne !


« Qu'il soit ressemblant ou non m'importe tout aussi peu. Ce n'est pas ce qu'on attend d'un portrait. Si vous voulez une parfaite ressemblance, vous n'avez qu'à prendre une foutue photo. »

Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
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