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Je ne sais pas quoi penser de ce livre ! On suit la vie de Juliet depuis que son mari s'est volatisé, la laissant comme une paria aux yeux de la communauté juive à laquelle elle appartient. Elle va décider de se reprendre en main, de vivre sa vie pour elle ! Elle se découvre une nouvelle passion pour la peinture et surtout pour les peintres mais elle va toujours essayer de comprendre pourquoi son mari est parti...

Le livre se lit bien, mais je n'ai pas ressenti de sentiments ou d'attachement particuliers pour les personnages. Mais je suis plutôt restée sur ma faim ! "un roman d'émancipation passionnant" (d'après le résumé...) mouais, je suis peut être passée à côté mais bon ! L'évolution des personnages reste intéressante (surtout à partir des 2/3 du livre !) ça reste bien écrit, facile à lire mais ça en est reste là pour moi...
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Gros coup de coeur pour ce roman très original dont chaque chapitre se construit autour d'un des portraits du personnage principal, Juliet. Des faubourgs de Londres aux Etats-Unis, de la galerie londonienne à la verte campagne anglaise, en passant par les soirées, les expositions et les vernissages, on suit Juliet, qui, se libérant des convenances sociales et religieuses des années 60, va s'affranchir de sa condition tout en se consacrant à la recherche d'artistes, en vrai dénicheuse de talents. Tous ces peintres qui se cherchent et se perdent dans ces évolutions nouvelles, ces courants, ces élans de liberté qui les traversent. C'est une captivante immersion dans le monde de l'art, de la peinture, mais également dans les traditions juives. Avec ce roman fourni aux personnages attachants et intelligents, l'auteur nous offre une belle exploration de la place des femmes dans un monde qui change. C'est touchant, frais, enlevé, parfois cynique, plus profond qu'il n'y paraît. Un véritable hymne à la femme et à la féminité, que je recommande !
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J'ai été déçu par ce livre. En effet, je n'ai pas aimé le style d'écriture qui complique l'histoire. Certains détails nécessaires pour comprendre ce roman ne sont pas présent alors que des détails qui sont d'une certaine manière inutile sont présents.
Par contre, il y a certains passages que j'ai adoré, que j'ai trouvé très be
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La galerie des romans disparus est un joli roman. Il est centré sur une femme Juliet que son mari va quitter du jour au lendemain. Elle n'a plus d'époux mais n'est pas célibataire ni divorcée. Elle est bloquée dans un statut quo. Mais par le biais de la peinture, elle brisera les carcans qui l'enserrent. Elle deviendra galeriste et construira elle même son bonheur. Mais si le personnage est fort, il est loin d'être parfait, peut être trop aveuglé par cette peinture qu'elle aime temps, elle oublie de regarder autour d'elle et de voir les autres. Elle est humaine avec ses qualités et ses défauts mais c'est aussi ce qui nous l'a fait apprécié aussi n'hésitez pas et entrez à la Wednesday galerie!
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Je suis assez mitigée en finissant ce roman.
J'ai bien aimé le thème féministe de l'histoire: comment Juliet Montague, une "aguna" un peu farfelue, arrive à s'émanciper et vivre de sa passion (l'art dans ce cas). J'ai néanmoins trouvé que certains pans de son histoire étaient baclés en quelques lignes ( les débuts de la galerie par exemple), tandis que des petites anecdotes etaient inutilement développées. Cétait très frustrant.
J'aurais aussi apprécié un glossaire pour comprendre la significations des nombreux mots juifs présents dans le récit.
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Un matin, Juliet Montague se retrouve seule. Son mari s'est volatilisé. Elle s'en rend compte rapidement et aimerait aller de l'avant. Mais il y a un problème. Elle est juive et selon la tradition, elle devient une aguna, ni veuve, ni divorcée, juste une femme sans mari. Alors, petit à petit, elle va se libérer de ce carcan trop étriqué qui ne lui convient pas. Au fil des rencontres, et des années, elle s'offre une carrière de galeriste et prend son envol, malgré les reproches de son entourage pour qui une femme devrait se satisfaire de sa famille et de sa maison.

Natasha Solomons a une plume agréable, facile à lire et entraînante. En sa compagnie, les heures défilent rapidement, tout comme les années de nos héros. On s'attache à certains, moins à d'autres mais le tout reste harmonieux!
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La galerie des maris disparus nous propose le portrait d'une femme qui vit en marge de sa communauté, non seulement parce que son mari l'a abandonnée sans aucune explication, mais aussi parce qu'elle a choisi de suivre sa propre voie, contre l'avis des siens, en ouvrant une galerie. En plus de l'évocation d'une femme qui s'émancipe, le livre est une critique acérée, mais aussi pleine de tendresse, d'une communauté juive très attachée aux valeurs familiales et aux traditions au point d'en devenir étouffante.J'ai beaucoup aimé la façon dont Natasha Solomons nous parle de cette femme à travers les portraits réalisés par les peintre qu'elle rencontre tout au long de sa vie. Cela donne un récit peuplé de personnages pittoresques, un texte plein de vivacité et très agréable à lire.Si j'ai beaucoup aimé l'histoire de Juliet, j'ai cependant parfois eu l'impression de survoler trop rapidement certains moments de sa vie et de ne connaître que très superficiellement certains personnages.Au final, j'ai préféré le manoir de Tyneford car on y suivait Elise, l'héroïne, de plus près, mais j'ai quand même passé un très bon moment avec la fantasque Juliet et La galerie des maris disparus.
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J'avais déjà lu auparavant les deux premiers romans de Natasha Solomons, Jack Ronsenblum rêve en anglais et le Manoir de Tyneford, que j'avais beaucoup apprécié. Alors c'est sans crainte que je me suis lancée dans cette lecture. Et j'avais raison de ne pas m'inquiéter : ce troisième roman est excellent !

Par où commencer ? Alors qu'elle vient tout juste d'avoir trente ans, Juliet Montague décide contre toute attente de s'offrir un tableau à son effigie. Ce tableau est pour moi l'élément déclencheur de toute l'histoire, avant même la disparition de son mari. le symbole même qui va redonner un sens à la vie de Juliet (ou presque). C'est grâce à ce tableau qu'elle va se (ré)intéresser à la peinture et à sa propre histoire, qu'elle va remettre en cause son statut, sa famille, son environnement, son passé. Ainsi, chaque chapitre porte le nom d'un tableau, et chaque tableau retrace un fragment de la vie de Juliet.

Tout au long de l'histoire, on suit donc Juliet dans sa quête d'identité et de liberté. Alors qu'elle vient d'un milieu juif très conservateur, elle va se mettre à côtoyer le milieu artistique londonien des années 60, un monde décomplexé où la nudité n'est pas un problème, où la drogue règne, et où l'homosexualité est revendiqué. Bien que ce monde ne lui est absolument pas familier (d'autant plus pour une femme à l'époque !), que sa famille désapprouve complètement ses choix, elle ne va jamais laisser tomber et se dévouer toujours plus pour cette galerie et ses artistes.

Personnellement, j'ai beaucoup aimé cet univers et tous les personnages qui gravitent autour : des peintres affectionnés par Juliet comme Charlie, Jim, Philip ou Max, à son fils Leonard, artiste dans l'âme, tous ont un rôle à jouer dans cette histoire. Même les personnages secondaires sont intéressants à découvrir, comme Tibor Jankay qu'elle rencontre lors de l'un de ses voyages pour retrouver son mari George.

De plus, il a tellement de petites choses qui démontrent que rien n'est laissé au hasard, que chaque petit détail compte. Un exemple : tout le monde porte des lunettes dans la famille de Juliet. Son père est lui-même opticien et considère les lunettes comme une bénédiction. Mais Juliet, elle, n'en a jamais eu besoin. Et lorsque l'on réfléchit bien, on réalise alors qu'il s'agit de la raison pour laquelle Juliet est la seule de son entourage à voir le monde sous un autre angle.

J'aurais tellement de choses à dire sur ce roman, mais je préfère ne pas trop vous en dévoiler pour que vous puissiez le découvrir et l'apprécier par vous-même. Pour résumer, je dirais donc que c'est le récit de l'émancipation d'une femme de caractère qui a choisi d'être elle-même plutôt que de se ranger dans les cases de la société, qui a préféré écouter son coeur plutôt que la raison. Et finalement, ça lui a plutôt bien réussi !
Lien : http://mangeonsleslivres.blo..
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Natasha Solomons m'était inconnue. Elle m'a été recommandée par mon club de lecture, complément indispensable à mon réseau sur Babelio.
"La galerie des maris disparus" est l'histoire de Juliet Montague, fille à papa (et maman), jeune maman qui travaille sans enthousiasme dans une entreprise familiale de lunetterie et qui devient galeriste à succès.
Cela peut ressembler à un conte de fée tant les probabilités de passer d'un emploi à l'autre, sans formation particulère, est difficilement imaginable.
Oubliant le peu de vraisemblance d'une telle reconversion, je n'ai pas boudé mon plaisir à suivre Juliet, abandonnée par son mari, accaparée par ses deux enfants et engluée dans les poncifs, lourdeurs et interdits de sa confession. " Ni veuve ni divorcée, elle n'a pas le droit de refaire sa vie selon les règles de la communauté juive à laquelle elle appartient". Et sa farouche mère ville au grain ! Cependant, avec détermination, habileté mais sans provocation, Juliet va réussir à atteindre ses buts, triompher du conformisme et s'épanouir.
Emancipation féminine et monde de l'art contemporain sont au coeur de ce roman sans prétention mais optimiste, piquant et distrayant.
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Quand on voit la couverture on ne sit pas ce que l on va lire
Quelle belle découverte !!!
J'ai passé un bon moment à la lecture de ce roman
J'y est découvert les coulisses du monde des artistes(peintres) les habitudes de vie de la communauté juive
En bref un roman qui se lit très facilement
Un bon moment de détente
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