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Patrick Gleason (Illustrateur)Oscar Bazaldua (Illustrateur)
EAN : 9781302920227
112 pages
MARVEL - US (21/07/2020)
2.5/5   2 notes
Résumé :
The future is in danger! Miguel O'Hara, the Spider-Man of 2099, is back in the present day - and he needs to find Peter Parker! But since Miguel's currently being held in an off-the-books Roxxon prison, that's easier said than done. He needs a plan, and fast - because his mysterious return to the here-and-now threatens his entire future! Meanwhile, J. Jonah Jameson has a new scheme - and the modern-day Spider-Man has his hands full with classic villains, family prob... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Amazing Spider-Man By Nick Spencer Vol. 6: Absolute Carnage (épisodes 29 à 31, Red Goblin: Red Death) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant. Il contient les épisodes 32 à 36, initialement parus en 2020, écrits par Nick Spencer. Les épisodes 32 à 34 sont dessinés et encrés par Patrick Gleason, et mis en couleurs par Matthew Wilson, avec l'aide de Dee Cunniffe & de Chris Halloran pour l'épisode 34. Les épisodes 35 & 36 ont été dessinés et encrés par Bazaldua, et mis en couleurs par Steve Firchow. Les couvertures originales ont été réalisées par Ryan Ottley (é32), Patrick Gleason (é33 & é34), Tony Daniel (é35 & é36). Les couvertures variantes ont été réalisées par Sami Basri, Miguel Mercado, Rick Leonardi, Pasqual Ferry, Dave Johnson Dan Panosian, Declan Shalvey.

Il y a quelques jours de cela, une plateforme pétrolière Astorania (une filiale de Roxxon) était en feu. le ciel s'est déchiré et un individu en costume noir est tombé droit sur la plateforme de forage. Spider-Man 2099 a été tiré de son inconscience par l'intelligence artificielle Lyla lui indiquant qu'il n'y avait pas de temps à perdre. Il se trouve sur une table d'observation entouré d'appareillages d'examen. Dans une salle plongée dans le noir, trois individus en costume estiment la valeur de ce prisonnier, ce qu'ils peuvent en tirer pour développer des brevets juteux. Peter Parker est de retour à l'université Empire State University. En fait il est content de pouvoir se remettre à étudier. Il pense aux différentes circonstances du moment : Mary Jane partie tourner à Hollywood, Wilson Fisk maire de New York, l'ennemi invisible dont il pressent l'existence. Il est ramené à la réalité par les 2 autres étudiants avec lesquels il doit réaliser un projet : Kel et Derrick. Ils sont en train de le chambrer sur son manque d'attention et sur sa capacité à accaparer le projet des autres. Jaime, le quatrième membre du groupe arrive et il porte une montre Webware au poignet : elle n'est pas complètement opérationnelle, mais il s'agit bien de la technologie développée par Parker Industries.

La discussion du groupe d'élèves est interrompue par la sonnerie de l'alarme : tout le monde sort, et Peter Parker se fait agripper par Teresa Parker, sa soeur, dans le couloir. Elle a une mission à lui faire faire. C'est ainsi que Spider-Man se retrouve perché en haut d'un candélabre, avec Teresa à ses côtés, en train d'observer une transaction illégale dans la rue en bas : Chameleon (Dimtri Smerdyakov) est en train de vendre un produit bien protégé dans une mallette à Foreigner. Spider-Man et Teresa Parker interviennent pour mettre fin à la transaction, mais ils sont interrompus par Silver Sable (Silver Sablinova). Un peu plus tard, Teresa Parker et Spider-Man ont retrouvé la trace du Chamelon et ils le neutralisent. Mais ils doivent déterminer qu'en faire parce que Doctor Doom attend au-dessus de Manhattan qu'on lui livre l'individu qui a commandité un assassinat sur sa personne, et ce n'est autre que Chameleon.

C'est un petit peu étrange à la lecture parce que le titre du tome promet une rencontre avec Miguel O'Hara (Spider-Man 2099), mais en fait cette histoire a lieu dans Amazing Spider-Man 2099 Companion . du coup, O'Hara apparaît bien le temps de quelques séquences (17 pages réparties sur les 5 épisodes), mais l'enjeu du récit est tout autre. Il s'agit dans un premier temps du retour de Silver Sable qui avait été déclarée morte dans Amazing Spider-Man: Worldwide Vol. 6 (épisodes 25 à 28, 2017) par Dan Slott & Stuart Immonen. Dans un deuxième temps, Spider-Man doit trouver un moyen de contenter Doctor Doom sans livrer un prisonnier qu'il mettrait à exécution. Dans ces deux parties, il n'est question qu'une seule fois du mystérieux ennemi Kindred qui manipule les événements autour de Peter Parker depuis le premier tome de cette saison. En fait, le lecteur se rend compte que le scénariste prend un chemin de traverse par rapport à son intrigue principale qui déjà n'avait pas avancé pendant le tome précédent qui était accaparé par le retour de Carnage. Il est juste fait mention de Mary Jane le temps d'une case pour l'inciter à aller voir la série qui lui est consacrée. Teresa Parker apparaît pour faire équipe avec Spider-Man, mais sans aucun développement de leur relation. Peter Parker travaille avec 3 autres étudiants, mais là encore le lecteur constate qu'il s'agit surtout pour l'auteur d'introduire un gadget qui est bien utile dans la deuxième partie du récit.

Alors que Ryan Ottley (l'artiste ayant lancé cette saison) n'avait dessiné qu'un seul épisode dans le tome précédent, il est entièrement absent de celui-ci. D'un autre côté, le lecteur a le plaisir de découvrir que les 3 premiers épisodes sont dessinés par un transfuge de chez DC Comics : Patrick Gleason qui a longtemps travaillé sur le personnage de Batman et celui de Robin avec Peter Tomasi. S'il est familier de cet artiste, le lecteur constate qu'il n'a pas encore pris ses marques graphiques comme il l'avait fait avec Batman et que sa narration est plus traditionnelle, moins aérée, avec moins d'aplats de noir. Cela n'empêche pas que la séquence d'ouverture soit très impressionnante et spectaculaire. À plusieurs reprises, le lecteur se délecte de moments visuellement mémorables et grand spectacle, ce qu'il attend dans des comics de superhéros : le masque sans expression de Spider-Man 2099, l'arrivée de Silver Sable dans un dessin en pleine page, la chute incontrôlée de Spider-Man 2099 qui n'adhère plus aux murs, la première apparition de Hitman plus macho que viril, un gros plan sur le visage de Doom sinistre à souhait. Cet artiste assure donc le spectacle visuel, avec des personnages expressifs, tout en cherchant ses marques, et en étant visiblement influencé par l'interprétation de Stuart Immonen. le lecteur croise les doigts pour qu'il ne soit pas juste de passage et qu'il s'installe durablement sur la série.

Bazaldua continue de progresser au sein de Marvel puisqu'il arrive sur une série majeure après avoir dessiné Loki, Mr. And Mrs X (Gambit & Rogue) ou encore Spider-Man version Miles Morales. Il détoure les formes avec des traits de contour plus fins, ce qui donne une apparence plus légère aux dessins. Il tout aussi habile pour s'économiser sur les arrière-plans, mais la complémentarité avec Steve Firchow fonctionne mieux : les couleurs habillent plus ses cases, avec de belles utilisations des effets spéciaux permis par l'infographie. le lecteur se retrouve entraîné par la capacité de l'artiste à rendre compte de l'impression de mouvement : Spider-Man se balançant au bout de sa toile, Teresa Parker fonçant droit devant en volant grâce à son harnais avec des ailes, les 2 passant au travers d'une large baie vitrée, Spider-Man dérivant à travers divers futurs possibles (dont certains indentifiables) dans une composition en double page, ou encore Doctor Doom calcinant son ennemi en utilisant les rayons destructeurs des gants de son armure. de temps à autre, le dessinateur semble influencé par l'élégance que J. Scott Campbell donne à ses personnages, l'entrain juvénile en moins.

Grâce à la narration visuelle, le lecteur se laisse donc facilement entraîner dans ces aventures, même si elles ne répondent pas à son attente, ni pour Miguel O'Hara, ni pour Kindred. Il ne s'attache pas non plus à Teresa Parker qui joue juste le rôle de compagne d'aventures de Spider-Man, sans réelle personnalité, juste motivée par un désir de vengeance ne provoquant pas d'empathie. Il s'intéresse plus à la situation de Silver Sablinova : à la fois les manigances de la comtesse Katrina Karkov à la tête du gouvernement de Symkaria, à la fois pour la résurgence de la formule de l'Infini, une potion datant de 1976, dans un récit de Jim Starlin & Howard Chaykin mettant en scène Nick Fury. Il tique un peu quand Jaime remet bien opportunément une invention qu'il a baptisé le Clairvoyant (un gadget scientifique) à Peter Parker qui s'empresse de le transporter partout où il va, une décision effectivement bien opportune pour une utilisation arrivant à point nommé dans la deuxième partie du récit, au-delà de cet artifice narratif cousu de fil de blanc, Spencer fait preuve d'inventivité avec une touche d'humour quant à son utilisation, ce qui donne une histoire sympathique.

Difficile de résister à l'attrait de ce tome, difficile de se sentir contenté par sa lecture. Certes Spider-Man 2099 apparaît bien dans le récit et il interagit avec Spider-Man, mais juste le temps d'une page pour littéralement disparaître. Certes, c'est le tome 7 de la série, mais l'intrigue principale n'est pas abordée. Certes, c'est l'arrivée de Patrick Gleason sur le titre, mais il n'a pas encore trouvé ses marques. D'un autre côté, l'aventure est sympathique avec une bonne mise en scène de Silver Sablinova, et la confrontation avec Doctor Doom sort des sentiers battus, Spider-Man devant trouver comment faire pour répondre aux exigences du dictateur et le contenter, sans pour autant devoir sacrifier un malfaiteur. La narration visuelle est agréable et régulièrement spectaculaire. Un tome sympathique apportant son lot de divertissement, mais assez vite oublié.
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