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Amazing Spider-Man - Hunted tome 4 sur 1

Humberto Ramos (Illustrateur)Gerardo Sandoval (Illustrateur)Ryan Ottley (Illustrateur)Iban Coello (Illustrateur)
EAN : 9781302914349
304 pages
MARVEL - US (27/08/2019)
3.5/5   1 notes
Résumé :
When Kraven returns, Spider-Man becomes the hunted! Sergei Kravinoff and his minions have been kidnapping animal-themed superhumans for months, and they need one more to complete the collection: the Spider. But what does Kraven want with all of them?! In Central Park, the prey is let loose, and the hunt begins - but Kraven isn't the one in pursuit. Who has Spidey in their crosshairs? The Lizard has a target on his back, too - but he has a truly terrifying plan of hi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome faut suite à Amazing Spider-Man by Nick Spencer Vol. 3: Lifetime Achievement (épisodes 11 à 15) qu'il vaut mieux avoir lu avant. Il comprend les épisodes 16 à 23, 16.HU, 18.HU à 20.HU, initialement parus en 2019, tous écrits par Nick Spencer. Ryan Ottley a dessiné les épisodes 16 & 23, avec un encrage de Cliff Rahtburn, et la participation d'Alberto Jimenez Albuquerque aux dessins et à l'encrage pour l'épisode 16. Humberto Ramos a dessiné les épisodes 17, 18, 20, et 22, avec un encrage de Victor Olazaba. Geraldo Sandoval a dessiné et encré les épisodes 19 et 21. L'épisode 16.HU a été dessiné et encré par Iban Coello, le 18.HU par Ken Lashley. le 19.HU a été dessiné par Chris Bachalo et encré par Wayne Faucher, John Livesay, Jaime Mendoza, Victor Olazaba, Tim Townsend, Al Vey. le 20.HU a été dessiné par Cory Smith et encré par Mark Morales. La mise en couleurs a été réalisée par Laura Martin, Brian Reber, Carlos Lopez, Erick Arciniega.

Sergei Kravinoff se trouve en Afrique du Sud, où il propose à un chasseur blanc en surpoids de devenir un vrai chasseur. L'homme accepte. Il repense aux circonstances qui l'ont amené là : la séparation d'avec sa fille Ana Kravinoff, sa rencontre avec High Evolutionary, ses nombreux fils, le dernier fils survivant, le massacre de la faune de la savane par de riches viandards. Tout cela l'a amené à regagner New York avec son fils. Il a ensuite organisé une chasse d'un genre très particulier, vendues à des individus fortunés, et animée par Arcade. Ce dernier présente 6 des gibiers à la soirée d'inauguration : Vulture (Adrian Toomes), Scorpion (Mac Gargan), Tarentula (Anton Miguel Rodriguez), Stegron (Vincent Stegron), King Cobra (Piet Voorhees), Rhino (Aleksei Sytsevich). le dernier fils de Kraven ne comprend pas où veut en venir son père. Celui-ci lui explique comment il a recruté Taskmaster et Black Ant pour qu'ils capturent tous les ennemis de Spider-Man ayant une identité ou des pouvoirs basés sur un animal : Puma, Beetle, Owl, les membres de Serpent Solution, White Rabbit, et tant d'autres. Pendant ce temps-là, Billy Connors a fugué de chez ses parents pour rejoindre Becca Anderson, une copine avec qui il conversait sur les réseaux sociaux. Mais il se fait repérer et il est capturé par les mercenaires Taskmaster et Black Ant.

De son côté, Black Cat (Felicia Hardy) est en train de se passer les nerfs sur des hommes de mains armés, dans un hangar, tout en passant en revue l'historique de sa relation avec Spider-Man (Peter Parker). Alors qu'elle a neutralisé tout le monde, elle prend le temps de faire une pause, et Hammerhead pénètre dans la pièce, seul. Il l'invite à passer dans son bureau. Il lui parle de Taskmaster et de Black Ant (Eric O'Grady). Puis il lui indique que pour qu'il passe l'éponge sur sa trahison passée quand il était son associé, il souhaiterait qu'elle récupère quelques toiles de maître empruntées et stockées par Leland Owlsley (Owl). Black Cat accepte. Sur place, elle commence par admirer le bon goût d'Owlsley dans les toiles qu'il s'est appropriées, mais elle entend une voix plaintive. Dans une autre pièce, elle découvre un garçon lézard enfermé dans une cage. Alerté par un avertisseur électronique, Spider-Man traque Black Cat dans Manhattan et finit par arriver dans un vaisseau porte-container vide. Il souffre d'un gros rhume, et il se laisse prendre par surprise, par une brume verdâtre. Il est attaqué par le dernier fils le Kraven qui le tabasse.

C'est du lourd : 8 épisodes de la série régulière + 4 épisodes hors-série. Il s'agit d'un mini-événement (event) qui se déroule au sein même de la série qui paraît à raison de 2 épisodes par mois. Ce rythme soutenu permet de raconter une histoire de grande envergure rapidement, et bien sûr de vendre plus de numéros. Pour de nombreux lecteurs, l'affrontement définitif entre Kraven et Spider-Man a déjà été raconté en 1987 : Spider-Man: Kraven's Last Hunt par John-Marc DeMatteis & Mike Zeck. Toutes les itérations suivantes sont forcément comparées à cette histoire, avec un fort a priori en faveur de Last Hunt. Nick Spencer ne fait pas semblant d'ignorer cet état de fait : la scène d'ouverture de l'épisode 17 reprend explicitement une scène de Last Hunt avec Kraven dans son manoir et le jeu morbide avec son cercueil. L'intrigue trouve même sa source dans cette histoire séminale et joue sur le fait qu'un scénariste ait ramené Sergei Kravinoff parmi les vivants. En cela, le scénariste joue carte sur table et raconte une histoire qui rend hommage à la référence, sans chercher à la refaire en moins bien, en partant sur une autre trame. Il parvient à donner une motivation à Kraven qui soit cohérente avec ses actions passées et qui lui inspire un plan tordu et spectaculaire, avec une dimension psychologique qui sort du manichéisme bien/mal.

Avant de commencer ce tome, le lecteur familier de comics de superhéros sait qu'il va y avoir de nombreux affrontements physiques et il compte bien qu'ils seront spectaculaires. Nick Spencer connaît bien la longue histoire de Spider-Man et il s'amuse à faire apparaître un maximum de supercriminels basés sur des animaux. Ils ne sont peut-être pas tous là, et la plupart ne dispose que d'une ou deux cases pour attester qu'ils étaient bien présents. Il y aussi bien des très anciens comme Vulture, que des plus récents comme White Rabbit (Lorina Dodson), des très obscurs ou ridicules comme Kangaroo (Brian Hibbs), Panda Mania, Lady Octopus (Carolyn Trainer), Gazelle (Scratch), Walrus (Hubert Carpenter) ou Gibbon (Martin Blank). Les épisodes .HU sont l'occasion pour Nick Spencer de donner plus d'exposition à un supercriminel en particulier, le premier étant consacré à Black Cat, le second à Gibbon et les suivants à d'autres. le lecteur peut alors constater que le scénariste s'investit dans ces personnages, leur insufflant une personnalité assez développée pour qu'il puisse éprouver de l'empathie pour eux. le récit n'est pas qu'une suite d'affrontements avec des intermèdes pour exposer des informations supplémentaires. le lecteur découvre le ressenti de Sergei Kravinoff et la relation qu'il entretient avec son fils, la manière dont Felicia Hardy considère les évolutions de sa relation avec Spider-Man, le drame de la vie de Martin Blank, la prise d'assurance d'Adrian Toomes, la réaction de Peter Parker au dilemme moral qui lui est imposé.

Bien sûr, le fil directeur réside dans cette chasse au supercriminel inspiré par un animal, dans Central Park. Nick Spencer met en place un champ de force isolant Central Park du reste de Manhattan pour en faire une arène, et il a imaginé des combattants drones guidés à distance pour une chasse spectaculaire. Bien évidemment, les proies ne se laissent pas faire, et les 2 organisateurs (Kraven et Arcade) ont gardé une ou deux surprises sous le coude. du fait des délais de production, la narration visuelle est assurée par 3 dessinateurs différents pour la série Amazing Spider-Man, et par 4 dessinateurs pour les numéros .HU. Ryan Ottley, dessinateur initial de cette saison, réalise des planches agréables à l'oeil, avec une forme d'entrain qui a pour effet de diminuer la tension dramatique des ruminations de Kravinoff, ou des angoisses de Parker quand il songe au sort de Mary Jane ou de Billy Connors. Il sait reproduire l'impression des planches de Zeck & McLeod pour Last Hunt quand le scénario le demande. Les planches réalisées par Alberto Albuquerque dans l'épisode 16 tranchent un peu, avec un encrage plus pâteux, et des dessins moins élégants. le lecteur retrouve ensuite toute l'énergie des dessins d'Humberto Ramos, avec une touche de jeunisme sur les personnages, des angles de vue en contreplongée de biais pour augmenter la dramatisation, des décors consistants avec une régularité satisfaisante, et une bonne gestion de l'espace, de la volumétrie et de la profondeur qui permet de conserver dynamisme et lisibilité quand les personnages se font plus nombreux.

Geraldo Sandoval impressionne par sa capacité de mimétisme avec Humberto Ramos, gardant la même énergie, mais avec des décors moins consistants, et des exagérations anatomiques parfois trop marquées, faisant sortir le lecteur de son immersion. Iban Coello réalise des pages avec une esthétique également très proche de celle de Ramos, une fluidité et une consistance meilleure que celle de Sandoval. Ken Lashley reste également dans un registre descriptif avec une exagération du mouvement, un encrage plus appuyé qui convient bien au drame vécu par le personnage. Chris Bachalo est toujours aussi impressionnant dans la variété de son découpage, ses effets de texture, l'expressivité de ses personnages et des rapprochements visuels, et il lui faut toujours autant d'encreurs (6 pour 1 épisode). Cory Smith sait montrer la rouerie du personnage principal de l'épisode 20.HU. Il soigne ses décors et sait gérer le placement des personnages lors des séquences où ils sont nombreux. le lecteur trouve bien le spectacle qu'il attendait, que ce soit les scènes de combats ou la diversité des supercriminels à thème animal.

Pour cette aventure d'envergure par le nombre de supercriminels impliqués, le scénariste et les dessinateurs réussissent à faire décoller le récit, à vaincre l'inertie inhérente à cette ampleur, et à maintenir le suspense, même si le lecteur sait que Spider-Man gagne à la fin. Nick Spencer parvient à conserver des moments consacrés aux individus, évitant un grand spectacle désincarné, et les artistes parviennent à assurer une continuité visuelle malgré leur alternance, et à assurer le spectacle visuel. L'hommage à Kraven's Last Hunt est assumé et réussi sans tomber dans le plagiat ou le délayage. Il plane toutefois une petite sensation de narration un peu trop appliquée comme si la coordination de tous les créateurs prenait le pas sur le souffle de l'histoire.
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