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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Norman Spinrad imagine que dans deux siècles, l'Amérique jadis toute-puissante à l'époque de l'âge de l'Espace (l'auteur écrit en 1970, on vient de marcher sur la Lune) a fini par s'auto-détruire à force de pollution de l'environnement.
Le continent Africain a au contraire pris un leadership modéré, sans atteindre la mégalomanie américaine. le narrateur et un guide, américains, conduisent un petit groupe de touristes africains sur les terres de ce continent déchu.
Ce sera l'occasion pour eux et nous, lecteurs, de visiter en hélicoptère le Dôme Fuller, sorte de ville-diamant abandonnée de 15 km de diamètre en lévitation au-dessus de New-York, dont elle est le prolongement, véritable folie mégalo...ou de faire une descente en sous-sol pour visiter les Métroglodytes, ancien métro servant d'habitation à des êtres ratatinés physiquement et mentalement, débiles et puants qui n'ont plus grand-chose d'humains à force de générations passées en vase-clos dans la pénombre et la crasse...
Quant à respirer à l'air libre, n'y comptez pas ! L'air, si on peut encore l'appeler ainsi, est tellement vicié de pollution qu'il est opaque et qu'il vous flinguerait en deux jours...masque obligatoire, et encore...
Pendant la visite, l'ambiance au sein du groupe est tendue, les africains ont beau jeu de provoquer les descendants de ces glorieux américains, autrefois maîtres du monde et avant encore maîtres d'esclaves de l'Afrique ancienne...ironie de la grande Histoire, retour de bâton...

Courte mais très évocatrice balade dans les méandres d'une Amérique suicidée par ses dogmes et son culte de la domination, qui s'est noyée elle-même sous les immondices et la pollution. Même son caractère hyper-technologique, que les personnages américains vantent sur le parcours ne l'aura pas aidée à se sauver...

Bien représentatif de la science-fiction anglo-saxonne des années 70 (voir aussi John Brunner par exemple), qui prédisait déjà la catastrophe environnementale qui se déroule insidieusement sous nos yeux et nous laisse inactifs...C'est aussi une dénonciation de la domination culturelle et ses relents de racisme toujours présents au sein de la société américaine actuelle.

Bon texte, réellement intéressant que si on se met en tête dès le départ qu'on n'y trouvera pas d'action à proprement parler mais un constat, en ayant l'indulgence de se dire qu'il était sans doute assez novateur en 1970...et aujourd'hui dépassé...quoique, à bien y réfléchir...
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Il y a 44 ans, Norman Spinrad a décrit plus ou moins notre monde actuel. L'homme n'est plus capable d'aller sur la Lune et nous respirons un air complètement pollué.
Dans cette nouvelle qui se passe deux siècles après que l'homme ait marché sur la Lune, huit personnes issues de l'élite africaine visitent les Etats Unis.
Outre le côté militant, cette nouvelle nous offre un aperçu de New York digne de Niourk de Stefan Wull. La visite dans le couloir du métro est le clou de la promenade touristique, avec des survivants réduits pratiquement à l'état de larve humaine, tout juste capable de se nourrir en se servant d'un distributeur.
Lien : http://zazaa.blogspot.fr/201..
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