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4,22

sur 4115 notes
Je n'ai pas voulu voir le film sorti en 2023, Jean-Paul Rouve avait exprimé la difficulté qu'il avait rencontrée à jouer le rôle d'un salaud de cette sorte.
Mais ce livre est à lire absolument. Comment a-t-on pu laisser faire ? Quels dégâts sur ces jeunes filles !
Et j'ai regardé sur le net l'émission "Apostrophes" en 1990, où seule une auteure canadienne (Denise Bombardier) manifeste son dégoût pour cet individu qu'est G.M. Bravo Madame.

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Ça faisait longtemps que je voulais le lire mais je repoussais sans cesse et puis j'ai eu 4 heures de train alors bon...
Ce que dénonce Vanessa Springora est une dégueulasserie sans nom. Je ne me souviens plus si GM est mort ou s'il est vivant; je ne veux pas chercher sur Internet; je ne veux pas souiller mon téléphone avec son nom; je ne veux pas que l'algorithme me ressorte cette raclure de bidet, ce résidu de capote, cette chiasse de rat. GM est un pervers narcissique, un violeur, un pédophile, un manipulateur sans scrupule qui a ruiné la vie de dizaines de jeunes filles françaises et d'enfants philippins, et qui s'en vantait. C'est lui, cette sous-merde moisie, qui a rédigé la lettre parue dans le Monde pour demander la dépénalisation des relations entre adultes et enfants. Lettre signée par FRANÇOISE DOLTO !!!
Vanessa Springora, après 30 ans de souffrances, d'errements, de culpabilité, de drogue, d'anorexie et de reconstruction très lente, finit par tout raconter dans ce court livre: les attouchements dès le premier jour, l'emprise, le chantage, la négation de son existence, les trahisons, les complicités et complaisances, notamment de sa propre mère. C'est à vomir mais c'est un livre à lire et à faire lire, assurément.
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Un livre aussi nécessaire que dérangeant. Une écriture pudique, simple, qui dit les choses sans voyeurisme ni surenchère. Pas un mot de trop. On ressent la solitude de la jeune Vanessa face à des adultes démissionnaires, sa dépendance au prédateur, son désoeuvrement. Un grand livre.
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Cet ouvrage marquant et poignant devait être écrit et publié.

D'une écriture limpide et incisive Vanessa Springora narre sa relation toxique, alors qu'elle n'est âgée que de quatorze ans, avec G.M. écrivain reconnu et admiré par le monde littéraire et de l'édition (et pas que !).

Tout est dit par Vanessa Springora.

Je vous invite sincèrement à lire cet ouvrage.
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Après avoir vu le film, j'avais peur que ce livre soit aussi dure et cru. Et pourtant non, il n'occulte pas la violence de cette emprise mais nous montre aussi le monde des jeunes filles, leur sensibilité, leur vision amoureuse et leur désillusion.

Je recommande, agréable à lire. Une après-midi et le livre était terminé.
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Livre acheté à sa sortie. L'autrice laisse le lecteur porter son propre jugement sur ce qu'elle a vécu, ou plutôt traversé. L'écriture permet de comprendre comment ce type d'homme arrive à manipuler une enfant tout juste jeune fille. le lecteur vit l'emprise psychologique au fur à mesure qu'il avance dans ce récit tragique. J'ai terminé la lecture de ce livre il y a maintenant plusieurs années, et je viens de voir le film. J'ai nettement préféré le livre, je trouve le film "creux" en comparaison. L'emprise psychologique est plus identifiable en lecture.
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Je termine ce témoignage en félicitant cette femme d'avoir osé parlé de ce qu'elle a vécu ado à 14 ans. Elle était sous l'emprise d'un homme pervers, pédophile. Cette emprise fut forte avec une mère qui laisse faire et un père absent, l'ayant "abandonné". Vanessa sèche les cours, décroche pour cet homme qui dit l'aimer. Un jour, elle découvre les romans de G. qui raconte ses expériences pédophile. Là tout bascule pour Vanessa. le consentement est au coeur de ce roman et pas si facile à établir.
Un livre glaçant, choquant lorsque cela existe bel et bien.

Attention aux âmes sensible. Ce livre adapté au cinéma à beaucoup fait parlé et a ouvert le dialogue de beaucoup de femmes qui gardaient le silence, le secret, honteuses.
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Lu en un jour de par son petit format. Vocabulaire recherché, on ressent très bien l'emprise psychologique du pervers sexuel et la « normalité » du sujet pour l'époque. C'est peut-être ça le plus déroutant : savoir que tout ceci a existé librement sans choquer.
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Ce livre a tellement fait parler de lui que je passerai sur sa présentation.
L'un des points les plus intéressants à mon sens, c'est que son intérêt dépasse très largement ce qui est consigné dans ces pages dont l'écriture n'est ni remarquable ni affligeante. Pourtant on est au-delà du "simple" témoignage.

En effet, ce livre est un héritier direct de #MeToo et du J'Accuse d'Emile Zola. le consentement, c'est bien plus que le récit d'une emprise perverse et une dénonciation des libérations débridées prônées par la gauche après 1968 et durant toute la décennie qui suit (et jusqu'aux années 1980). "Interdit d'interdire", s'affranchir de la morale, fin des tabous, des intellos avec pignons sur rue pour promouvoir la perversion et nous expliquer en quoi c'est génial.
Oui la France des années 1970 c'est ça aussi. Des psychanalystes et des écrivains qui nous expliquent que les enfants et les nourrissons connaissent le plaisir sexuel et qu'il faut donc les initier pour maximiser leur expérience du plaisir.

Jouir sans contrainte, pas même pénale. le rêve de toute puissance des enfants qui n'ont pas bien digéré leur Oedipe. Si en plus c'est dit avec une plume littéraire élégante, alors là...
Résultat : on obtient des pédophiles qu'on admire comme le Veau d'Or. Et pour les "dégâts collatéraux" comme Vanessa Springora, dommage ! Il faut bien que le génie puisse s'exercer. Si jamais on s'aperçoit que c'était une connerie, on pourra toujours compter sur les copains du milieu pour étouffer les affaires.

Je ne sais pas ce qui m'a le plus écoeuré finalement , le fameux "G.M" ou la complicité de tous les individus autour (les parents de "V.", la police, le monde de l'édition, l'intelligentsia de l'époque). Ce roman invite à une réflexion qui le dépasse sur le Mal et la participation/complicité de tous ces "passifs" autour des deux principaux protagonistes.
C'est aussi, à mon sens, un témoignage sur l'échec cuisant des idéologie de gauche de l'époque et leur échec à le reconnaître aujourd'hui.

Si nous avions un minimum d'honnêteté intellectuelle, ce livre serait étudié à l'école.

Conclusion : non seulement il faut effectivement un "cadre" qui défini qu'on ne peut pas faire n'importe quoi n'importe comment avec n'importe qui, et oui, Martin Luther King avait raison lorsqu'il déclarait que le Mal gagnerait non pas à cause de ceux qui le faisaient mais par l'inaction des personnes de "Bien".
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Lu en 2021 (lors de la sortie du livre en format poche).
Ce témoignage essentiel et exemplaire a suscité une libération de la parole sans précédent pour débattre du consentement (pas seulement des mineurs), pour rendre dignité et justice à toutes les victimes de pervers narcissiques, aux enfants et jeunes adolescents agressés sexuellement par des êtres désaxés et ignobles. Il y aura un AVANT et un APRÈS "Le consentement" !!
C'est un récit très bien construit, progressif et très prégnant. Il décrit, les unes après les autres, les étapes d'une destruction et d'une reconstruction. Une plume authentique, honnête et lucide, à la fois réaliste et pudique.
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