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3,39

sur 255 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
2 Folio achetés, un troisième gratuit: bonne initiative même si le choix du livre offert est trés limité: je prends le seul polar.

Ce roman a été écrit en 1977 et débute la série des aventures du détective privé norvégien Varg Meum: son nom se traduit littéralement" le loup dans le sanctuaire" et signifie "le proscrit"

C'est le détective classique: pas de client, bureau vide sauf la pile de factures qui s'amoncelle, cynique mais bon ,légérement alcolo ( à l'aquavit) et evidemment sensible à la gente féminine (fatale de préference): bref, rien de nouveau sous la neige

Juste aprés avoir refusé à un avocat de suivre sa femme infidèle, le frère de cette derniere lui fait la même proposition et il accepte. Cette femme est assassinée quelques jours plus tard.

Je ne sais pas trop quoi vous dire; c'est pas mal; ça se laisse lire: en fait, il n'y a aucune surprise, ni bonne ni mauvaise.

Mais ce n'est que mon humble avis
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On m'a prêté ce livre dont je ne connaissais pas l'auteur .
J'ai tout de suite été accroché par l'histoire mais encore plus par le style .
L'humour omniprésent m'a rappelé la série '' Myron Bolitar '' de Harlan Coben .
Bien sûr , dans ce livre écrit en 1977 , l' intrigue n'est pas des plus modernes !
Le lecteur fait un bond d'un demi-siècle en arrière : le héros utilise les cabines téléphoniques et il n'y a internet , ni téléphone portable ni analyse ADN ,
ni caméra de vidéosurveillance !
Un roman norvégien , très américain , qui , sans être inoubliable ,
est agréable à lire .
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Varg Veum est devenu détective privé après s'être fait jeté de la protection de l'enfance pour une affaire qui a mal tournée. Son agence n'est cependant pas des plus florissante et les factures s'entassent sur son bureau jusqu'au jour où Maître William Morberg, un avocat de renom, fait appel à lui pour faire suivre sa femme. Une affaire bienvenue qui pourrait régler quelques dettes. Seulement, Varg Veum a des principes et les affaires d'adultères, depuis son divorce, ce n'est pas son truc. Rien de bien exceptionnel jusque là, mais peu de temps après, un homme du nom de Ragnar Veide frappe à la porte de l'agence de détective et demande à Varg Veum de suivre Mme Morberg, la femme de Maître Morberg, mais aussi sa soeur dont il a perdu la trace depuis un moment. En bon détective, Varg Veum file la jeune femme. Planques devant sa maison, virées en ville lors de son shopping ou ses escapades nocturnes…, il ne la lâche pas d'une semelle afin de faire un rapport détaillé à son client. Malheureusement, l'affaire se complique lorsque Margrete Morberg est retrouvée morte à son domicile, dans sa voiture. Qui a tuer Margrete Morberg et pourquoi? Ce n'est biensûr pas moi qui vais vous le dire. Si j'ai suivi avec plaisir Varg Veum dans son raisonnement pour retrouver le coupable, j'ai plus été déroutée par sa façon de procéder pas toujours très orthodoxe. Cela dit, comme il a des principes, il essaye de ne pas trop enfreindre la loi, mais sa façon de faire le mène parfois dans des situations assez dangereuses et l'on se demande si il va réussi à s'en sortir. L'histoire en soit m'a plu mais ça n'a pas non plus était un vrai coup coeur. Et puis, j'ai eu l'impression de rester sur ma faim en finissant le livre puisque, même si Veum résoud l'énigme, la police n'apparaît pas pour clore l'affaire. C'est uniquement suggéré et c'est un peu dommage. Dans le genre "policier" j'aime assez quand les faits sont évoqués de façon précise et là il manquait une dernière pièce à mon puzzle. Malgré tout, j'ai fait la connaissance de Varg Veum, un personnage solitaire avec un humour parfois grinçant. Je ne peux pas dire qu'il m'ait particulièrement séduite mais je le retrouverai volontiers dans une prochaine enquête.
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Ce roman policier n'est pas mauvais mais est assez convenu. L'intrigue est assez bien ficelée, mais le reste est d'une banalité plutôt décevante.Pour un premier tome d'une série, je ne suis pas certain que ce livre incite à poursuivre car il ne démarque pas des très nombreux autres polars nordiques. Bref une lecture qui ne marque pas sans être pénible non plus. Est-ce que ça vaut le détour? Pas vraiment, il y a tellement de choix dans ce genre.
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le privé Vrag Veum mérite de rejoindre le Wallander de Mankell et le héros de l'Islandais Indridason, dont j'ai oublié le nom,devenus des célébrités dans le petit monde du norpolar(quel barbarisme). L'enquête qu'il mène dans sa Norvège natale est certes de facture classique mais bien ficelée et d'une lecture aisée. Ce roman a été publié en Norvège il y a quand même trente ans,ce qui lui donne l'avantage de ne pas crouler sous une overdose de technologie parfois fatiguante.

Dans les rues norvégiennes la filature se fait à l'ancienne dans une petite voiture discrète et toussotante. Veum sait faire la planque pendant des heures et ne roule pas sur les couronnes.L'intrigue n'est pas bouleversante d'originalité mais allez donc tuer de manière inédite de nos jours.Une villa,une maison avec une porte verte qui s'ouvre sur l'horreur,de cette horreur qui hante hélas nos quotidiens.Et l'éternelle et universelle rivalité souvent haineuse entre le flic et le privé,qui nous fait toujours un peu marrer.Humour présent aussi à travers quelques portraits de sous-fifres ou de spadassins.Au pays de Sam Spade et Philip Marlowe bienvenu à l'ami norvégien Varg Veum qui carbure raisonnablement à l'aquavit, version septentrionale de la gnôle,fidèle amie de l'enquêteur.
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Bukken Til Havresekken
Traduction : Olivier Gouchet

Attention ! Varg Veum, qui, "pour ne pas effaroucher le client", a préféré faire graver sur sa plaque professionnelle : "V. Veum" sans s'embarrasser d'un prénom pour le moins original, entre en scène. Sachez d'ores et déjà que, traduit littéralement, son nom signifie "Le loup dans le sanctuaire" et peut désigner un proscrit. Et maintenant, imaginez toutes les possibilités que cela laisse à l'auteur de la série.

Au premier abord, Veum, qui est aussi le narrateur du récit, rappelle un peu notre Nestor Burma national. Mais il n'a pas de secrétaire et le journaliste qu'il aime à envoyer fouiner à sa place n'appartient pas à la race des éponges. Ensuite, Veum ne prend jamais les cas de divorce. Il ne veut pas, comme il le dit, semer la zizanie dans les couples.

On ne s'étonnera pas si, dans ces conditions, son bureau de détective privé voit rarement des clients. Au début de ce roman qui pose les bases de la série, s'en pointe pourtant un, l'avocat William Moberg, qui a pour spécialité de défendre les toxicomanes, qu'ils dealent ou pas. Mais, manque de chance, c'est dans la perspective d'un divorce et Veum refuse fermement.

Par une coïncidence que Veum a le tort de trouver plus amusante qu'inquiétante, un autre homme veut l'engager pour à peu près la même mission : suivre la femme de Moberg. Comme ce n'est pas pour un divorce, qu'il a pas mal de factures en retard et que le client exhibe d'emblée cinq cents couronnes, notre privé accepte et se lance le jour même sur la piste de Mme Moberg.

C'est là que les ennuis vont commencer, tant pour lui que pour la femme de l'avocat ...

"Le Loup Dans La Bergerie" est un polar sans prétention qui suit sans surprise les règles du genre : le détective un peu fripé, un peu anar et mal dans sa peau, qui se réfugie à l'occasion dans l'alcool - l'aquavit, nous sommes en Norvège - et n'a pas peur de prendre des coups ; le client faux comme un jeton et qui a toujours quelque chose à cacher ; une ou plusieurs victimes qui, de leurs vivant, n'étaient pas des anges ; des officiers de police qui ne sont pas des lumières ; le malfrat pour qui les choses finissent par aller trop loin et qu'un "on" mystérieux expédie ad patres sans autre cérémonie ; et une femme dite "fatale", au look considérablement modernisé, années quatre-vingt obligent. le tout présenté dans un écrin bien noir.

Staalesen y apporte sa vision personnelle d'une Norvège provinciale où la drogue est devenue omniprésente et où, pour se la procurer ou pour pouvoir continuer à en tirer bénéfice, tout le monde, ou presque, est prêt à tuer son prochain. le spectre de la prostitution en maison, pourtant interdite par la loi, vient aussi faire son petit tour de scène.

Plus que l'intrigue, c'est la personnalité de Veum qui retient le lecteur. Il a beau se donner beaucoup de mal pour rester dans la ligne de ses homologues polardeux, il ne donne pas l'impression de voir - sans jeu de mots - son verre à moitié vide. Certes, il ne se fait pas beaucoup d'illusions sur la nature humaine mais cela ne l'empêche pas de penser que, malgré tout, la vie vaut la peine d'être vécue. Un personnage donc très intéressant, qui incite à lire la suite. ;o)
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Un polar noir assez lent, dépressif aussi, made in Norway. On pourrait voir une sorte d'hommage aux polars US des années 50-60, tant le rythme lent finit par empoisser l'ensemble des choses.

Varg Veum a tout du raté, façon Bogart. Il loupe tout. Y compris les choses les plus évidentes. Et il est tellement inoffensif aux yeux de ses adversaires que ceux-ci ne prennent même pas la peine de l'éliminer définitivement. La plus grande arme de Veum, c'est cela, justement. Une forme d'opiniâtreté, de jusqu'au-boutisme qui finit par payer.

Ne m'a pas laissé de souvenir particulier. Hormis le fait que la lecture était plaisante, sans plus.
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Varg Veum, détective privé à Bergen, est contacté par l'avocat William Moberg pour filer sa femme qu'il soupçonne d'infidélité. Par principe, Varg Veum refuse l'affaire. Mais quelques jours plus tard, il reçoit la visite d'un certain Ragnar Veide, qui lui demande de retrouver sa soeur. Et par la plus étrange des coïncidences, la photo que lui présente Ragnar Veide est celle de la femme de Moberg. Sa soeur est donc immédiatement retrouvée, mais Veide ne se contente pas de ce résultat. Il demande également à Varg Veum de la suivre pour en savoir plus sur son mode de vie. Cette fois Varg Veum accepte la mission, mais après quelques jours de filature, la jeune femme est retrouvée assassinée…

Roman du norvégien Gunnar Staalesen, le loup dans la bergerie inaugure la série des Varg Veum. On y découvre un héros récurrent dans la lignée de Sam Spade et Philip Marlowe. Renvoyé des services de la Protection de l'enfance pour avoir bousculé un dealer, Varg Veum est devenu le seul détective privé de Bergen, la deuxième ville de Norvège, située entre mer et montagne.

De la vie privée de Varg Veum, nous n'apprenons pas grand chose dans ce premier roman. Nous devinons qu'il a la trentaine et nous savons qu'il a été marié et a un petit garçon de presque cinq ans qu'il voit un dimanche sur deux. Mais Varg Veum est avant tout un solitaire, qui carbure à l'aquavit. Ses motivations dans l'exercice de sa profession de détective sont extrêmement nobles. Alors qu'il travaillait à la Protection de l'enfance, il s'est beaucoup occupé d'adolescents toxicomanes et la lutte contre les trafiquants de drogue est restée son principal cheval de bataille. C'est d'ailleurs pour cela qu'il refuse la première filature que lui propose l'avocat Moberg, car il ne souhaite pas se mêler de la vie privée des gens. En revanche les affaires qui l'intéressent rejoignent souvent son ancien métier, comme la recherche d'adolescents fugueurs. Dans le loup dans la bergerie, l'affaire qu'il accepte semble différente, mais très vite il replonge dans le même contexte social entre drogue et prostitution.

Varg Veum est aussi un narrateur des plus agréables, car il ne manque pas d'humour. J'avoue apprécier particulièrement ses portraits.

Ce premier roman de la série, qui a déjà plus de trente ans, ressemble à ses modèles américains et nous paraît aujourd'hui très classique. Mais l'histoire se tient, le héros est sympathique, plein d'humour, avec le sens de la formule… Pour toutes ces raisons, il va me falloir retrouver très vite Gunnar Staalesen avec un autre titre.
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Comme j'avais apprécié ma lecture de Pour le meilleur et pour le pire, c'est en toute logique que je me suis décidée à lire le tout premier tome dans lequel on rencontre notre détective de choc, le bien nommé Varg Veum.
Etrange de le retrouver plus jeune de quelques années, toujours fauché mais surtout un peu moins désespéré. le recours à l'Aquavit n'est pas encore devenu quotidien.
Un avocat réputé, Moberg, demande à Varg de suivre sa femme afin de prouver qu'elle le trompe. Varg refuse, cela heurte son éthique professionnelle. Quelques jours plus tard, un homme lui demande de retrouver sa soeur qui s'est enfui de la maison familiale il y a quelques années. Varg découvre que la soeur disparue est la même personne que l'épouse du riche avocat.
Là où les choses se compliquent, c'est quand la secrétaire de l'avocat découvre Mme Moberg assassinée dans le garage du couple.
Tout en poursuivant ma lecture, je n'ai pas pu m'empêcher de comparer cette lecture à ma précédente de Pour le meilleur et pour le pire.
Outre un Varg plus fringant, l'intrigue de ce policier est plus classique. Elle mêle histoires de drogue, d'argent. Varg croise dans Bergen des personnages peu recommandables, ancien joueur de boxe reconverti en garde corps, ancien toxico reconverti en proxénète...
Tout cela se laisse lire, le style est fluide. On se balade en compagnie de Varg dans les rues brumeuses et glacées de Bergen. L'amour de l'auteur pour cette ville transparait à travers presque chaque page.

On ne trouve pas forcément ici une réflexion sur la société et son évolution, on a cependant affaire à un roman policier qui se tient, de bonne qualité.
Lien : http://l-ivresque-des-livres..
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