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sur 256 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Varg Veum, ancien salarié à la protection de l'enfance de la ville de Bergen en Norvège, est devenu détective privé après avoir eu une approche un peu trop impulsive sur un proxénète. Plus prés d'une épave que de Mike Hammer, car ne supportant pas son divorce et aimant un peu trop l'aquavit, Varg Veum a tout de même certains principes : refuser les constats d'adultères ou tout autre affaire sentimentale. Pourtant, il sera amené à s'y intéressé malgré un premier refus auprès du mari, avocat de renom. Il acceptera au nom du frère de cette jeune femme, pour soi disant une affaire d'héritage. Il va être alors entrainé dans un meurtre, en tant que témoin principal et dans une folle histoire de trafic de drogues dans la campagne norvégienne. Varg Veum ne se fera pas encore des amis dans la police, qui cherche à tout prix à l'impliquer.

C'est un polar agréable à lire, ne manquant pas d'humour et d'action. Je ne savais pas la campagne norvégienne, lieu de tous les vices ; drogues, prostitution, trafic ect… Il y a de nombreux rebondissements et fausses pistes tout au long du récit. Plus que l'intrigue, qui est assez convenue ainsi que les personnages secondaires, c'est la personnalité de Veum qui fait tout l'attrait du livre. Ses blessures, ses faiblesses, sa lucidité cruelle sur ses relations avec son ex femme et son fils sont touchants. Son humanité lui permet d'aborder l'enquête sous un aspect moins robotisé, plus prés des personnes que des apparences. le style de l'écriture est attrayant, nerveux mais avec une belle sensibilité.

un bon moment qui se lit d'un seul trait.
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Le Loup dans la bergerie/Gunnar Staalesen
Veum, détective privé à Bergen en Norvège est sollicité par un avocat du nom de Moberg pour filer sa femme qu'il suspecte d'infidélité.
Veum refuse car il n'aime pas les histoires de coucheries.
À quelques temps de là, il reçoit la visite d'un individu qui lui demande de retrouver sa soeur car leur père, fortuné, est sur le point de mourir et il faut envisager le partage du pactole. Veum accepte d'effectuer cette recherche.
De fil en aiguille, il s'avère que cette soeur est la femme de l'avocat et que le personnage qui se dit son frère ne l'est pas.
Veum se voit contraint de dénouer cet écheveau : en fait, ayant reçu un acompte du faux frère, il est contraint de filer celle qu'il ne voulait pas filer ! Il va devoir jouer avec les fausses identités et le pensum est ardu.
Jusqu'au jour où un fait tout à fait inattendu se produit qui bouleverse complètement la donne : la femme de l'avocat est assassinée et Veum est le principal suspect !
Comment va-t-il se tirer de ce mauvais pas ? Qui est qui et qui fait quoi ? L'histoire va nous emmener dans les bas-fonds de la ville là où se trouve peut-être la clef des énigmes, là où règne la drogue et le sexe.
Un peu de mal à retenir les noms de quartiers de la ville de Bergen, mais bon, on s'y fait et ce n'est pas essentiel !
Gunnar Staalesen, dans un style direct et simple, magnifiquement imagé et percutant, nous fait vibrer dans ce polar venu du froid. On ne s'ennuie pas un seul instant et ce thriller est un vrai thriller. Avec l'humour du recul en plus ! Excellent ! Et surtout reposant.
« Je commandai une portion de frites à une femme de mon âge dont la chevelure rappelait la couleur d'un diabolo framboise. Une giclée de ketchup de la taille d'une mare de sang moyenne vint tenir compagnie aux frites, tandis que la femme les saupoudrait de sel comme si c'était de l'eau bénite. »
« Là-dessus, j'allai me coucher, somnolai une seconde, me réveillai cinq minutes plus tard et constatai que j'avais dormi quatre heures. »
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* premières pages : Ålesund ou Ølesund ? le premier se prononce Ôlesun, le second Eulesun (en danois) ; c'est Ålesund, comme dans les pages suivantes. de même Fløi et Fløien : Fløi et le Fløi (le "en" à la fin étant un article)

La première enquête de Varg Veum, comme dans tous les autres polars de Staalesen, dévoile le pourquoi de son nom : formule ancienne désignant un proscrit et qui signifie "le loup dans le sanctuaire" (note du traducteur).

Comme d'habitude, je régale à prononcer les noms, ah, quelle douce madeleine... (d'accord, c'est du norvégien, mais c'est proche du danois, la prononciation est différente).

Le décor se plante peu à peu. Comme chez Maj Sjöwall et Per Walhöö, par petites touches, nous découvrons la Norvège et ses travers, le privé est désabusé et se console avec sa bouteille d'aquavit...

En bref : j'ai aimé le style, les personnages, l'intrigue, l'humour, ...
Je vais continuer de découvrir cet auteur.


Lien : http://loiseaulyre.canalblog..
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Le loup dans la bergerie : publié sous le titre original "Bukken til havresekken" en 1977. Publication en format poche chez Folio ( 2004 ).

Bergen en octobre et novembre. Bergen est la deuxième vielle de Norvège , située sur les rives d'un fjord , dans une région montagneuse. Il y pleut très souvent , les températures y sont douces.

Varg Veum est détective privé . En vieux norvégien Varg veut dire "loup" , Varg Veum peut se traduire par "le loup dans le sanctuaire". Comme pour beaucoup de privés , les affaires de Varg Veum ne marchent pas fort. Pourtant il refuse de travailler pour le réputé avocat William Moberg qui souhaite découvrir si sa jeune épouse Margrete le trompe. Varg Veum a des principes : ne pas s'intéresser aux affaires d'adultère. Quelques jours plus tard , un inconnu lui demande de retrouver sa soeur perdue de vue depuis six ans. Facile pour Varg Veum puisque la photo qui lui est présentée est celle de Margrete la femme de Moberg ! Il s'ensuit plusieurs jours de surveillance , de filatures assidues , du lever au coucher de Margrete qui mène la vie simple et monotone d'une personne aisée. Jusqu'à un matin où elle est retrouvée étranglée chez elle , dans sa voiture , alors que son mari était en déplacement à Stavenger.

Varg Veum est soupçonné du meurtre , sa surveillance n'était pas passé inaperçue. de plus la police de Bergen ne l'apprécie pas du tout , notamment le commissaire Dankert Muus , depuis qu'il a molesté un vendeur de drogue qui protituait une adolecente. Varg Veum en a perdu son emploi à la Protection de l'enfance où il essayait d'arracher des jeunes à l'emprise de la drogue et des trafiquants. Il a gardé beaucoup d'empathie pour les jeunes victimes et beaucoup de haine pour les dealers. Il essaie d'oublier avec l'aquavit ( eau de vie scandinave parfumée ) depuis qu'il vit seul , séparé de sa femme et de son fils qu'il voit peu.

Le travail de Varg Veum est classique et simple : filatures , planques, renseignements glanés auprès d'indics complaisants. Peu-à-peu il lui apparaît que les raisons du meurtre de Margrete Moberg sont cachées dans un immeuble à la porte verte. Une histoire simple finalement même si l'épilogue est un peu alambiqué.

J'ai passé un agréable moment de lecture avec ce premier volet des enquêtes de Varg Veum. Il émane de ce roman un charme attachant , peut-être parce que l'action se passe dans les années 1970 . A moins que ce soit grâce à l'humour du héro : humour noir , humour moqueur , humour subtil . Sous certains aspects , Varg Veum m'a fait penser à Nestor Burma.
Lien : http://cercle-du-polar-polai..
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