Il existe de nombreux romans qui vous racontent que les héros sont fatigués, dépassés, épuisés : ce ne sont que des êtres humains, après tout. Mais que se passeraient-ils si les héros partaient en vacances, comme des salariés ordinaires.
Et bien, ce livre en est la preuve, ce serait un désastre. Les méchants seraient si occupés à se battre que la population de Lipton-les-Baveux n'auraient pas le choix : quitter le village. Mais, me direz-vous, pourquoi ne lutte-t-elle pas contre eux, ne les renvoie-t-elle pas chacun de leur côté, pour qu'ils puissent se disputer ailleurs s'ils le souhaitent ? Je crois que les gentils villageois n'y pensent même pas, et attendent que le conflit, particulièrement sanglants - on se bat à coup de morceaux de viande avariés - se termine de lui-même. Un peu plus, le village était déserté.
Heureusement, tout ira presque bien pour tout le monde - les héros reprendront le travail plus tôt que prévu.
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M. Schnock était au fond de son jardin, dans sa chaise longue cassée, en train de lire Les Kebabs à travers l'Histoire., le passionnant ouvrage que Will Defriture lui avait prêté. IL avait horreur de lire, mais il aimait bien regarder les images. On voyait un petit garçon en train de pleurer parce qu'il avait mangé trop de sauces pimentée. Et aussi un végétarien attaqué par un troupeau de kebabs enragé. C'était trop drôle.
Pensez au pouvoir de l'amour qui donne tout son sel à la vie. Et son poivre aussi. Car sans amour, qu'est-ce qui reste ? Des tonnes de devoirs à faire et des heures devant la télé à regarder des trucs débiles.
Interview Andy Stanton (en anglais)