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EAN : 9782365772082
296 pages
Urban Comics Editions (26/04/2013)
3.89/5   60 notes
Résumé :
Jason Todd, le deuxième Robin, retrouve la trace de sa mère, disparue depuis des années. Mais, au tournant, l'attend également le Joker, le pire ennemi de Batman. Le Chevalier Noir va connaître l'une des heures les plus tragiques de sa carrière. Un Batman peut-il poursuivre sa lutte sans un Robin à ses côtés ?(contient Batman #426-429, 440-442, New Titans #60-61)
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Ce recueil regroupe 2 histoires distinctes : "Un deuil dans la famille" (A death in the family, épisodes 426 à 429 de la série Batman, 1988) + "a lonely place of dying" (épisodes 440 à 442 de "Batman", et 60 & 61 de "New Titans", 1989).

A la fin des années 80, Batman est affublé d'un nouveau Robin (Jason, Todd), l'ancien (Dick Grayson) ayant gagné ses galons de superhéros à part entière sous le nom de Nightwing et faisant partie de l'équipe de Titans. Problème : Jason Todd ne rencontre pas l'adhésion des lecteurs. Solution : Jim Starlin doit écrire un scénario permettant de mettre Jason sur la touche. Résultat : "Un deuil dans la famille" dans lequel Jason Todd part à la recherche de sa mère et tombe sur le Joker.

Avec cette histoire, nous sommes à la fin des 80, le marché américain des comics achève sa mutation en passant de la vente en kiosque à la vente en librairie spécialisée. Les responsables de série développent de nouvelles méthodes de marketing pour augmenter la visibilité de leur produit. Après une période flottement au scénario, Dennis O'Neil (le responsable éditorial de la série mensuelle Batman) sait qu'il tient une équipe solide avec Jim Starlin au scénario et Jim Aparo aux dessins (encré par Mike DeCarlo). Mais il lui faut absolument trouver comment le faire savoir. Son premier essai est la création du concept de la minisérie dans la série avec Ten nights of the Beast (en anglais). C'est un succès. "Un deuil dans la famille" reprend la même recette en l'améliorant encore.

Dans les sphères éditoriales, les responsables n'arrivent pas à trancher s'il faut évacuer cette encombrante version de l'assistant adolescent (sidekick) définitivement ou temporairement. Dennis O'Neil a une proposition de génie : DC Comics va faire voter ses lecteurs, par téléphone, pour savoir ce qu'il préfère. Tapez 1 Jason survit, tapez 2, Jason meurt. Et tout ça 15 ans avant le Loft et la Star Ac', et tous les programmes interactifs de la téléréalité. L'industrie des comics franchit un bond dans le domaine de l'interactivité.

L'histoire trahit son âge avec ces sentiments exacerbés, une logique infantile (comme par hasard le plus grand des superhéros intervient à la fin pour emporter la victoire), et des codes graphiques encore à destination d'un lectorat jeune (un personnage arrachant son masque pour dévoiler la cagoule de Batman en dessous). À condition de supporter ce mode de narration, le lecteur peut satisfaire sa curiosité quant aux circonstances de la disparition de ce Robin. 3 étoiles pour la valeur historique (sinon 2 étoiles comme récit témoin de son époque).

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Après le succès commercial du décès de Jason Todd, la question se pose de savoir s'il doit y avoir un nouveau Robin ou pas. à l'époque, Dennis O'Neil (responsable éditorial) expliquait longuement que beaucoup d'enfants avaient été traumatisés par la mort de ce héros et qu'ils avaient besoin d'un nouveau Robin. Dans la réalité, DC Comics était confronté à 2 soucis. le premier est que le personnage de Robin est décliné sur moult produits de merchandising (mug, figurine, draps, caleçon...) et que le département marketing exigeait son retour pour continuer à pouvoir vendre des produits dérivés. le second problème est que sans Robin les histoires de Batman ressemblent de plus en plus à celles du Punisher : exterminons les méchants avec le maximum de violence. Ça tourne en rond et ça aliène une partie du lectorat. La décision est vite prise.

"A lonely place of dying" raconte comment un jeune homme du nom de Tim Drake a été marqué à vie par une sortie au cirque au cours de laquelle 2 voltigeurs ont trouvé la mort (les parents de Dick Grayson) et Batman a protégé leur fils. Plusieurs années plus tard, Batman a un comportement de plus en plus violent et de moins en moins intelligent, juste après l'annonce de la mort de Jason Todd. Tim Drake se donne pour mission de rabibocher Bruce Wayne et Dick Grayson pour ramener un peu de lumière et de joie dans la vie du Chevalier Sombre (Dark Knight).

Marv Wolfman (scénariste) combine très intelligemment les exigences éditoriales (Tim Drake doit être sympathique sans être nunuche et son histoire doit le rendre légitime aux yeux des fans) pour dérouler un scénario plus fin que les comics de l'époque. Il est impossible de résister à la logique et aux sentiments de cette histoire qui ramène Robin dans le mythe de Batman. Malgré les grosses ficelles tirées par Two Face (Harvey Dent) le criminel de service, le scénario est intriguant et plein de saveur pour les fans. Marv Wolfman sait même jusqu'où ne pas aller trop loin en laissant la fin relativement ouverte sur l'adoubement réel de Tim Drake par Batman. Il est aidé au scénario par George Perez sur 4 épisodes.

Coté illustrations, les épisodes de Batman sont illustrés par l'équipe en place de l'époque : Jim Aparo aux dessins et Mike DeCarlo à l'encrage. Leurs planches sont d'un niveau de bons professionnels et se laissent regarder 20 ans après (malgré des choix de la coloriste parfois déconcertant, très simplistes). Les épisodes des Teen Titans sont mis en page par George Perez, dessinés par Tom Grummett et encrés par Bob McLeod. N'espérez pas vous régaler des cases pleines de détails de Perez. Là encore les dessins sont de qualité au dessus de la moyenne, mais Grummett et McLeod n'arrivent pas à donner le change sur la réelle implication (assez faible) de Perez dans les illustrations. 3 étoiles pour l'intérêt historique, 4 étoiles si vous êtes capables de passer outre la forme narrative à destination d'un lectorat de grands enfants ou jeunes adolescents).

Si Batman est un personnage dont vous souhaitez tout savoir, ce tome représente une lecture indispensable puisqu'il constitue tout simplement la fin de la carrière de Jason Todd et le début de celle de Tim Drake dans la famille de Batman. Il mérite 4 étoiles pour on intérêt historique, malgré une forme de narration juvénile. Si par contre vous recherchez d'abord une bonne histoire, sans curiosité affirmée pour ces événements, sans tolérance pour l'aspect nostalgique, il n'en mérite que 2.

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Le tome se termine par une histoire de 10 pages, écrite par James Robinson et dessinée par Lee Weeks, évoquant la perception que Jason Todd, Bruce Wayne et Alfred Pennyworth ont les uns des autres. 4 étoiles pour une sensibilité mesurée.
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Enfin ! Je connais l'histoire de la mort du second Robin ! Après avoir lu « Batman : sombre reflet » (récit ou Dick Grayson remplace Batman dans son rôle de chevalier noir de Gotham) j'avais très envie de connaître les faits de cette histoire triste. Dans « sombre reflet », Batman enquête sur une vente au enchère qui met en valeur les armes des plus grand vilains de Gotham et dans cette vente au enchère on retrouve le pied de biche qui à servit à tuer Jason Todd (second Robin). C'est depuis cet instant que j'avais très envie de lire « Batman : un deuil dans la famille ». de plus Urban Comics à bien fait les choses puisqu'au dos de l'album on retrouve une illustration représentant le pied de biche en question. Bonne façon de faire le liens pour ceux qui ont lu sombre reflet avant « un deuil dan la famille » comme moi.

Pour en revenir à notre album, il faut savoir qu'il ne contient pas seulement la saga « un deuil dans la famille » mais aussi cinq numéros retraçant l'histoire de « les vivants et les morts » qui est un crossover entre Batman et les Titans.
Pour résumer, « Un deuil dans la famille » retrace la mort de Jason Todd (second Robin), on peut ainsi suivre sa dernière enquête qui est en liens avec ces origines. Ensuite nous avons « les morts et les vivants » qui voit venir Tim Drake qui deviendra le nouveau Robin (le troisième pour être exacte). Comment a-t-il réussis à convaincre le chevalier noir de reprendre un équipier ? Comme Jason Todd meurt-il vraiment ? Autant de question que cet album résous.
Pour en rajouter, un dernier numéro dessiner bien plus tard, fait un come-back sur les motivations de Jason Todd avant sa mort. (un petit plus).
Et ce n'est pas tout, puisque Urban comics à encore bien fait les choses en nous proposant un album deluxe, avec tout un tas d'information pour mieux comprendre l'histoire. Par exemple, la mort de Jason Todd n'a pas été décidé par les scénaristes de la série mais par les fans de l'époque. Autant de bonus qui nous font apprécié d'avantage l'histoire.

Pour conclure, on se retrouve avec plus de 290 pages d'histoire et d'explication, et une douzaine de numéro pour 22,50 €. Pour une fois, je ne trouve pas ça excessif, quand on sait que les intégrales de chez Panini coute plus de 29 € aujourd'hui et pour le même nombre de numéros. Mais sans parler coût, j'ai trouver l'histoire génial. D'autant plus que je suis aussi la série Knightfall et qu' »un deuil dans la famille ce passe juste avant. Avis à tout les amateurs de la Bat-familie de ce jeter dessus.
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"Batman - Un Deuil dans la Famille" de Jim Starlin, Marv Wolfman, George Pérez et Jim Aparo chez @UrbanComics

Synopsis : 

"Jason Todd, le deuxième Robin, retrouve la trace de sa mère, disparue depuis des années. Mais, au tournant, l'attend également le Joker, le pire ennemi de Batman... le Chevalier Noir va connaître l'une des heures les plus tragiques de sa carrière. Un Batman peut-il poursuivre sa lutte sans un Robin à ses côtés ?"

Voilà enfin un manque comblé par votre serviteur. J'ai enfin acquis et lu ce classique, ce bijou, cette merveille qu'est "#Batman - un deuil dans la famille". J'ai donc en ma possession "la trilogie" des one shot. Je m'explique : pour comprendre la continuité de l'histoire, il faut commencer par "The Killing Joke", poursuivre par "#Batman - un Deuil dans le Famille" et terminer par "L'Enigme Red Hood" afin d'avoir la vue d'ensemble sur un moment tragique pour notre justicier de @GothamCity, sa famille et ses amis.

Nous apprenons dans ce tome, que #Robin aka Jason Todd, recueilli par #Batman après qu'il soit devenu orphelin, va retrouver la trace de sa mère biologique. Il va donc partir dans une quête au mépris du danger afin de la retrouver. Au mépris du danger, car #Batman constate que son protégé est de plus en plus impatient et imprudent lors de leurs sorties nocturnes. Ce qui pousse #Robin a ne pas écouter son mentor. Erreur qui va le propulser, par hasard, sur la route du #Joker et donc à sa perte. En effet, #Robin tombera sous les coups du #Joker, ce qui mènera #Batman sur la route des enfers, car en plus de se reprocher sa mort, il en oubliera les règles les plus élémentaires que tout justicier ce doit de respecter : pensez avec sa tête et non avec ses points avant tout. Toutefois, #Batman pourra, dans cette sombre période, compter sur l'aide de son premier protégé : NightWing aka Dick Grayson, aide qui ne sera pas de trop. D'autant plus que cette situation profitera à Harvey Dent aka Double-Face. Mais cette partie, je vous laisse la découvrir.
 
Qu'est-ce que j'en pense de ce tome ? :

C'est une vraie merveille, un classique de #Batman intemporelle et une vraie réussite. En effet, voir #Batman à ce point fragilisé par un événement terrible, nous montre à quel point, que sous le masque et sous le symbole qu'il représente se cache un homme sensible qui n'arrive pas à faire face à ses démons et ses plus profondes peurs. de plus, le scénario ne souffre d'aucunes fausses notes, le dessin en mode "old school des années 80/90" est de toute beauté et ravira les nostalgiques de cette période et la colorisation est un énorme point positif à l'ambiance que souhaite retranscrire les créateurs de ce chef-d'oeuvre. C'est donc tout simplement un #Musthave qu'il faut avoir lu et posséder dans sa #ComicsLibrary.

Note : 20/20.

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Cette bande dessinée montre la mort de Jason Todd, le second Robin. Une mort assez cruelle offerte par nul autre que le Joker lui-même. L'histoire, sans tout casser est assez bien. le seul hic de la BD, à mes yeux, c'est au niveau de la couleur. À cette époque, il y avait encore des limites pour les couleurs, ce qui donne l'impression de lire une vieille BD. Cependant, ce n'est qu'un simple détail. je dirais que cette histoire fait partie des essentiels qu'il faut lire sans la saga de Batman.
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Ce récit constitue un des événements les plus « scandaleux » de l'histoire de DC Comics. Retour en arrière : Dick Grayson est devenu Nightwing, laissant Batman sans partenaire. D'où la création d'un nouveau Robin, le bad boy Jason Todd. Succédant au très gentillet Dick, Jason éprouve bien des difficultés à s'imposer auprès des lecteurs. Problème : que faire de ce personnage voulu populaire et finalement peu apprécié ?
DC Comics imagine donc un coup marketing : permettre aux lecteurs de décider de son sort via un coup de téléphone à la rédaction. Les comics entrent dans l'ère de l'interactivité. Pour sauver Robin tapez deux, on se retrouve après une page de publicité.
Jason part donc à la recherche de sa maman disparue et, en Ethiopie, tombe sur un os nommé Joker. Va-t-il survivre à cette rencontre ? le lectorat décida que non. du coup, les auteurs y allèrent franco : le « garçon merveille » deuxième génération se fait rétamer à coup de barre à mine. Puis une bombe scelle son destin (pas de spoiler, le titre du recueil est suffisamment explicite). Batman bascule peu à peu dans le côté obscur et Superman apparait pour sauver les meubles. Pour les plus fragiles, Jason reviendra d'entre les morts mais c'est une autre histoire…
Typique de son époque, UN DEUIL DANS LA FAMILLE se montre quelque peu schizophrène dans sa narration, passant de moments naïfs, voire gnan-gnan, à d'autres nettement plus sombres et violents. Il anticipe cependant le basculement des aventures de Batman vers davantage de noirceur au cours des années ultérieures.
Les dialogues accusent le même défaut, parfois pertinents, parfois médiocres, et les couleurs flashy semblent d'un autre temps. Les dessins sont néanmoins réussis et, dans leur genre quelque peu daté, efficaces, tout comme la mise en scène des planches. La narration fonctionne, elle aussi, de belle manière avec un côté feuilletonnesque marqué et une tendance au cliffhanger à la manière des serials d'antan. Cela se lit donc sans déplaisir.
En dépit de ses bémols, l'ensemble reste donc agréable et, quoiqu'on en dise, peut être considéré comme un incontournable de la Bat-chronologie. Sans être un classique pour des raisons intrinsèques, UN DEUIL DANS LA FAMILLE se montre suffisamment marquant et important pour s'imposer comme une lecture conseillée aux fans du Chevalier Noir.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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critiques presse (1)
Bedeo
22 août 2013
Cet album qui tourne principalement autour de la notion de deuil marque le passage d’une époque à une autre dans l’univers de Batman. Deux histoires intenses qu’il faut lire si l’on veut en connaître plus sur le mythe. A
Lire la critique sur le site : Bedeo
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Je t'ai prévenu : ne t'attaque pas seul au Joker... Je t'ai supplié d'attendre, ce que tu n'as bien sûr pas fait. Tu n'écoutes jamais. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi n'ai-je pas vu que tu étais trop jeune pour ce travail ? Comment ai-je pu être aussi stupide ?
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Le joker sait quand il est temps de prendre des vacances
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