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Wallace Stegner est mort en 1993, et trop peu de son oeuvre a été traduite , voilà ce que j'aurais à lui reprocher. Et à son traducteur aussi, Eric Chedaille, toujours le même, excellent, mais très paresseux.
J'étais tombée par hasard il y a quelques années sur Angle d'équilibre , merveilleux, et j'ai donc lu tout ce qui était traduit, malheureusement je ne lis pas suffisamment bien l'anglais, j'envie ceux qui le font!

Wallace Stegner fait de magnifiques descriptions de la nature, dans sa réalité crue souvent et sa cruauté. Surtout celle des grands espaces américains! Et de la vie, la simple vie avec ses espérances et ses épreuves . Eric Chedaille dit de lui que c'est un stoïcien. C'est vrai, un stoïcien mélancolique, tendre et plein d'humour. Clairvoyance, désenchantement et gentille ironie.

C'est en 1990 que W. Stegner a rassemblé l'essentiel de ses nouvelles. Cinq ont été retenues dans ce volume. Elles ont été écrites bien avant les romans , et quelquefois " cannibalisées " comme il l'écrit lui-même dans la préface, et utilisées comme chapitre de roman. Les nouvelles présentées figurent un parcours personnel: " Je les ai vécues en tant qu'acteur, spectateur ou auditeur, avant d'en faire des fictions. Je possède un sens tyrannique du lieu, elles ont pour cadre des endroits que je connais bien....J'y ai dépeint le type de gens que je connais et les lieux que j'ai connus. Si l'art est un produit dérivé de la vie, et c'est mon opinion, alors j'entends que ma production reste aussi proche que possible de la terre et de l'expérience humaine- or la seule terre que je connaisse est celle sur laquelle j'ai vécu, la seule expérience humaine dont je sois sûr est la mienne."

Le plus beau texte est sans doute "Genèse", l'épopée d'un jeune Anglais émigré qui s'engage pour la première fois comme cow boy.
Mon préféré est quand même "Guide pratique des oiseaux de l'Ouest" , un texte plein d'ironie , et très autobiographique, qui raconte un dîner au cours duquel la maîtresse de maison cherche des mécènes pour un pianiste maudit, qui tient absolument à le rester.....
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Wallace Stegner est pourtant considéré comme la principale source d'inspiration des écrivains du Montana et reste LA référence absolue pour Jim Harrison. Prix Pulitzer 1972, il a également remporté le National Book Award. Une pointure de la littérature américaine, quoi.

Cinq nouvelles en tout dans ce recueil. Les deux premières abordent le registre de la nostalgie, du temps qui passe et sont traversées par une certaine forme de mélancolie. Je les ai malheureusement trouvées trop courtes. A peine le temps de s'y installer qu'il fallait déjà en sortir. La troisième est plus intéressante et met en scène un cocktail mondain, un pianiste retors et un narrateur à l'ironie mordante dans une ambiance digne de Gatsby le magnifique. La quatrième est sans conteste la plus faible et est surtout sans aucun intérêt selon moi.

J'étais donc pour le moins dubitatif avant d'attaquer le dernier texte. Pas vraiment emballé par ce que j'avais lu, je me demandais bien pourquoi on faisait de Stegner un des plus grands écrivains de l'Ouest. Mais cette nouvelle a tout changé. 130 pages de pure Nature writing où des cowboys traversent avec leur troupeau la plaine du Saskatchewan (Canada) en plein hiver 1906, un des plus rudes du 20ème siècle. On trouve dans ce mini-roman d'initiation une écriture inspirée, des descriptions magnifiques, des relations entre les personnages très travaillées et un scénario au cordeau. Bref, c'est un récit âpre et tendu, qui tient le lecteur en haleine. La volonté farouche des hommes face aux éléments déchaînés est parfaitement rendue. le froid, la promiscuité, les efforts terribles à fournir pour continuer à avancer malgré le blizzard, la neige et les vêtements qui gèlent à en devenir cassant comme de la glace, etc. Formidablement évocatrice, la prose de Stegner se dévore littéralement.

Un recueil qui mérite donc d'être lu, essentiellement pour cette magistrale dernière nouvelle. J'ai maintenant hâte de découvrir un de ses romans.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Wallace Stegner nous propose ici un recueil de cinq nouvelles de taille et de propos très différents. Je commencerai par la fin en m'appuyant sur « Génèse », le récit le plus long, pouvant à lui seul constituer un roman. Il s'agit de l'aventure d'un jeune anglais devenu cow boy avec toutes les difficultés d'adaptation que cela engendre pour lui.
Je parlerai plus spécifiquement de la première nouvelle au titre éponyme, qui se résume à quelques pages, qui m'a beaucoup plu et marquée.
Ross et Margaret sont deux personnes d'un certain âge qui sillonnent les routes du Vermont au gré de leur envie. Ils tombent au fil d'un chemin campagnard sur deux dames, la mère et la fille. Ces deux personnes authentiques ont des valeurs attachées au monde rural.
Wallace Stegner met l'accent sur diverses visions du couple, celui de la jeune fille qu'elle continue à relater dans tous ses propos même si ce dernier n'existe plus.
Le plus touchant et charmant est cette hauteur ou cette « vue cavalière » (titre d'un roman de de Wallace Stegner) que l'auteur sait prendre pour faire subtilement percevoir la tendresse entre les vieux époux mais aussi le sentiment de regret qu'implique une vie à deux au très long cours.
Le souci de préserver l'autre par affection au détriment de son propre épanouissement et la flamme toujours entretenue dans sa symbolique par le goût de ce fruit juteux, la pomme !
J'en reviens naturellement au titre, le goût sucré des pommes sauvages invite à la découverte, à la curiosité, à l'évasion, à la simplicité.
J'ai beaucoup aimé ces quelques pages que j'ai relues plusieurs fois pour affiner la perception de ce qui m'avait effleurée à la première lecture
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Wallace Stegner, voici un auteur pas assez connu, pas assez traduit, pas assez mis en valeur !
Tous les livres de lui que j'ai pu lire (il y en a peu traduits en français) m'ont fait le même effet que ce recueil de nouvelles : un charme intemporel (les nouvelles datent de toute sa carrière, des années 30 aux années 80, et on ne s'en rend presque pas compte !), un cynisme efficace, une ironie troublante, des descriptions des grands espaces, de la nature et des gens, d'une telle acuité que c'en est troublant.
Les nouvelles n'ont pas grand chose à voir les unes avec les autres, si ce n'est que le personnage principal des premières est un peu le personnage type de Wallace Stegner, le bourru déraciné et acerbe.
Mention spéciale pour la dernière nouvelle, une histoire de cowboys aux prises avec un affreux blizzard, qui luttent pour ne pas finir congelés. Elle jure avec les autres nouvelles mais montre l'énorme talent littéraire de cet auteur, j'ai adoré cette nouvelle !
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LE GOÛT SUCRÉ DES POMMES SAUVAGES de WALLACE STEGNER
Cinq nouvelles composent ce recueil.
Ross et Margaret se baladent dans leur voiture décapotable par de petits chemins, c'est l'automne. Ross s'arrête pour peindre, sort son chevalet. Margaret pendant ce temps se promène, rencontre une vieille dame et sa fille, ensemble elles vont ramasser des pommes…
Kumbal Harris revient à Salt Lake City après 25 ans d'absence. Il se rend au funérarium, sa tante vient de décéder, le hasard fait que cet endroit est celui où il a fait la fête avec Holly et ses trois colocataires, les souvenirs affluent, c'était juste avant le krach, il avait 20/21 ans, que se serait il passé s'il l'avait prise au mot, s'il l'avait épousée…
Joe a 66 ans, marié avec Ruth, ex agent littéraire connu, de sa terrasse il observe les oiseaux, un faucon crécerelle, un colibri. Ils sont invités chez leurs riches voisins, une soirée pour découvrir un pianiste, un réfugié, talentueux selon monsieur et madame Casement qui l'hébergent depuis 3 semaines. Ça picole sec, Kaminsky le pianiste est prêt, Chopin, Bach et Schönberg, il joue bien, ça semble un succès puis soudain il déclare qu'il n'est pas juif polonais, qu'il a toujours fait tout foirer, se jette dans la piscine…
Dans la baie de Manille, Burus médite sur sa qualité de représentant d'une fondation en faveur de l'unité de l'humanité, le soir Avellanos l'invite à une réunion d'écrivains locaux organisée par Pacita, une femme superbe qui a déjà menacé de le tuer. Burus tombe sous son charme, dans la nuit elle fait une tentative de suicide…
Rusty avait rejoint le Saskatchewan où on manquait d'hommes pour mener le bétail. Il devient vite un cow-boy, on est en 1906. Il fait froid, le vent est glacial, ils sont partis trop tard dans la saison. La tempête se lève, il faut rassembler les bêtes et sauver ce qui peut l'être. Rusty s'en sortira mais ne sera plus le même homme…
Les 5 nouvelles ont été éditées en 1990, tardivement, on y trouve les ingrédients qui feront ses romans les plus célèbres. Elles sont toutes ancrées dans la réalité, avec ses hauts et ses bas, ses espoirs et ses désillusions. Il s'en dégage une forme de sérénité.
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Cinq nouvelles de plus en plus prenantes. La première qui porte le nom du recueil parle d'une escapade dans la campagne. La seconde n'a pas retenu mon attention. La troisième met en scène des mondains réunis pour un cocktail afin d'écouter un pianiste qui ne tient pas vraiment à faire carrière, mais surtout parle des oiseaux. La suivante se passe à Manille où un ambassadeur culturel s'ennuie. Mais la meilleure est sans conteste Genèse dans lequel un jeune britannique s'engage comme cowboy et vit avec un groupe d'hommes qui arpente les plaines neigeuses afin de réunir les vaches avant l'hiver. Incroyable ce que ces hommes peuvent supporter comme souffrances.
Dans toutes ces nouvelles, le point commun est la beauté de la nature et sa merveilleuse description par Wallace Stegner.
Vraiment un écrivain à découvrir si ce n'est déjà fait.
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« Le gout sucré des pommes sauvages » ce sont 5 nouvelles du grand Wallace Stegner, écrites à diverses époques, sur des sujets totalement différents.
3 d'entre elles sont d'un format très court et m'ont laissé assez froide. Je me suis contentée d'apprécier l'écriture magnifique de l'auteur, spectatrice du style mais sans réelle émotion.
Par contre, il y a dans ce livre 2 autres nouvelles bien plus longues (elles dépassent les 100 pages) et là, n'ayons pas peur des mots, c'est magistral !
« Guide pratique des oiseaux de l'ouest » et « Génèse » sont de vrais bijoux.
 
« Guide pratique des oiseaux de l'ouest »
Joe et Ruth Allston se sont retirés de la vie new-yorkaise et coulent désormais des jours heureux et calme dans la campagne californienne. Ils sont invités chez leurs riches voisins pour une soirée mondaine au cours de laquelle la maitresse de maison souhaite leur présenter un jeune et talentueux pianiste qu'elle veut aider à percer.
Subtil et jubilatoire, un texte plein d'ironie sur les rapports humains.
 
« Génèse »
L'épopée d'un jeune Anglais émigré au Canada qui s'engage pour la première fois comme cow-boy durant l'hiver 1906. Il va devoir apprendre un métier, s'intégrer dans une équipe de vieux briscards et surtout faire face aux rigueurs du climat.
Totalement immersive, cette histoire très nature writing va vous faire vivre le froid et ‪le vent de la plaine‬ du Saskatchewan. Vous sentirez l'odeur du troupeau et la sueur des hommes. Attention aux engelures.
 
S'il n'y pas de fil de conducteur thématique entre ces textes il y a en revanche à chaque fois le talent d'un immense écrivain capable de refléter la vie dans ses multiples facettes avec une précision et une clarté incomparables. Wallace Stegner raconte les hommes et les paysages d'une écriture posée, d'une douceur teintée d'amertume. C'est merveilleux.
 
Traduit par Éric Chédaille
 
 
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Je ne connaissais pas Wallace Stegner mais, très attirée par les auteurs de l'ouest sauvage, j'ai emprunté ce recueil de cinq nouvelles et j'ai vraiment bien fait !
Les moeurs de la société bien pensante des années 50 aux Etats-Unis sont présentés avec beaucoup d'ironie dans "Le guide pratique des oiseaux de l'Ouest".
Quant à la nouvelle "Genèse", les descriptions des conditions de vie de ces vachers, qui doivent acheminer un troupeau à travers un paysage enneigé, sont tout simplement époustouflantes !
Un vrai plaisir de lecture.
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Cinq nouvelles composent cet ouvrage de celui qui fut un pionnier de l'école du Montana et influence encore de nombreux auteurs américains contemporains.
Le goût sucré des pommes sauvages : un peintre de paysages et sa femme trouvent dans un coin perdu un verger sauvage, et font la rencontre d'une jeune femme, laide, esseulée et affable. Dans ce coin perdu, la beauté des paysages écrase la misère et la solitude des habitants.
Jeune fille en sa tour : un homme revient dans sa ville natale à l'occasion du décès d'une tante. Or les Pompes funèbres sont installées dans la villa où il a connu à 20 ans (et aimé sans retour) une jeune femme, réunissant autour d'elle toute une bande d'artistes, de bohèmes de sa génération. Souvenirs, souvenirs… et regrets.
Guide pratique des oiseaux de l'Ouest : première longue (très longue) nouvelle. Un ancien agent littéraire, vivant dans une banlieue chic, est invité un soir par une amie et voisine, afin de juger du talent d'un pianiste couvé par celle-ci. Or l'homme lui est d'emblée antipathique. Et son talent lui semble plus que limité…
Fausses perles pêchées dans la fosse de Midanao : un ambassadeur culturel découvre les relations compliquées entre son lien local, un rédacteur en chef d'une revue, et une femme plus que séduisante. L'homme découvre que celle-ci ne recule devant rien pour garder son amant.
Genèse : seconde longue nouvelle. Rusty, un jeune anglais au début du XXe siècle, est venu au Canada pour devenir un cow-boy et vivre l'aventure. Cette première année va rapidement devenir un terrible baptême du feu. Entre la vie en groupe, promiscuité et vie quotidienne avec des hommes rudes et peu sociables. Et la difficulté de se faire accepter par le groupe, tout en rêvant d'un exploit pour ce faire. Et les dernières semaines de la saison, terribles avec l'arrivée précoce de l'hiver. L'occasion pour Rusty de découvrir la vraie vie rustique des cow-boys. Bien plus qu'il ne l'avait espéré. Et bien plus dur qu'il ne l'avait craint.
Si les trois courtes nouvelles sont plaisantes, sans être transcendantes, les deux récits plus longs sont totalement à l'opposé. La soirée mondaine autour de l'agent littéraire m'a profondément ennuyé, plus de 100 pages pour finalement ne pas raconter grand-chose. Et des personnages plutôt antipathiques et assez creux. La dernière nouvelle par contre est une véritable réussite. L'initiation d'un jeune cow-boy qui découvre que la véritable force de son métier est la solidarité entre les hommes. Mais peut-être est-ce parce que cela correspondait plus à mes yeux à un récit d'un auteur de l'école du Montana. Grands espaces, paysages magnifiques et nature hostile. Classique chez les auteurs américains, mais efficace de la part de Wallace Stegner. Peut-être me faudra-t-il me pencher sur un de ses romans pour me faire une idée plus précise de cet auteur.
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Wallace Stegner? Injustement méconnu, cet auteur est un grand. Professeur de McGuane, Gaines, Carver (on a vu pire), ses romans ont reçu (à juste titre) moult distinctions prestigieuses ... mais on le voit peu sur les blogs. Ça doit changer!!!



La quatrième de couverture parle de Stegner "au sommet de son art", moi j'en rajoute avec "on frôle la perfection" . Carrément.


Dans la courte nouvelle éponyme, rien de sensationnel en apparence. Un couple découvre un coin paumé dans la campagne, lui cherche un endroit à peindre. Ils rencontrent deux habitantes.

"Il engagea la décapotable sur le chemin, et Margaret se laissa aller contre son dossier pour regarder le ciel se déverser sur elle en une enveloppante cascade de bleu, parcourue de branches d'arbres et de petits nuages en choux à la crème. (...) C'était si exquis que cette journée fut telle qu'elle l'était, qu'elle en frissonna avec une sensation presque insupportable de vie et de bien être."

Et ces fulgurances qui vous attendent au tournant, telle "Le tableau noir des ténèbres griffées par les traits de craie lumineux des lucioles".



Jeune fille en sa tour : Vingt cinq ans après son départ de Salt Lake City, un homme mûr y revient et se souvient du passé, particulièrement de Holly, entouré et courtisée. Est-il passé à côté du destin? Mais "L'on ne pouvait prendre aucune direction sans tourner le dos à quelque chose."



Dans "Guide pratique des oiseaux de l'ouest, j'ai retrouvé le couple Allston de Vie obstinée (à lire absolument, comme sans doute tous les romans de Stegner). Une maîtresse de maison, dans la campagne californienne, organise une réception pour ses voisins, "les oiseaux de l'ouest", où jouera le jeune pianiste qu'elle veut aider à percer. Mais ne ressemble-t-il pas au "coucou"? le vieux grincheux Joe Allston perce à jour les manques pianistiques de l'artiste et ne saura pas complètement se taire, même par gentillesse à l'égard de son hôtesse et son amour pour sa femme Ruth. Parfaitement drôle et jubilatoire.



Après un tour à Manille avec Fausses perles pêchées dans la fosse de Mindanao, où une femme est prête à tout pour garder son amant, le feu d'artifice se clot avec une longue nouvelle (ou court roman, finaelement), Genèse:



Débarquant de l'Europe en ce début du 20ème siècle, le jeune Rusty Cullen est engagé "pour rassembler et ramener aux stations de fourrage des veaux que l'on ne pouvait laisser hiverner dans la prairie." En une quinzaine de jours de dur labeur, le "pied-tendre" du groupe de durs à cuire va apprendre quelques leçons.

Neige, blizzard, nuits sous la tente serrés contre les autres, café chaud, journées à galoper après le bétail, un travail sans fin (et puis, pour quoi? Ces bêtes semble-t'-il sont capables de survivre seules. Sinon, comme on l'apprend, les loups seront plus gras au printemps...), les engelures, le risque de s'endormir et de ne plus se réveiller, mort de froid... Franchement, à côté, Indian Creek c'est le club Med...



Là encore Stegner déploie son immense talent pour rendre passionnante cette équipée dans les plaines glaciales: on s'y croit, on vit l'aventure avec Rusty!
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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