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sur 2300 notes
Je suis souvent déçu par les courts romans qui ont, à mon avis, bien du mal à maitriser leur sujet. Mais là, je suis une nouvelle fois ébahi par la capacité de @Steinbeck à livrer une oeuvre aussi remarquable en si peu de pages, c'était déjà la réflexion que je m'étais faite avec "@des souris et des hommes" et cela confirme s'il était besoin qu'il est un très, très grand écrivain.

@Steinbeck commence son livre en écrivant "Si cette histoire est une parabole, peut-être chacun en tirera-t-il sa propre morale et y découvrira-t-il le sens de sa propre vie."
Alors oui bien sur, on peut y voir les thématiques chères à l'auteur : le destin, le Bien et le Mal, les déséquilibres sociaux et moraux, les déterminismes humain et religieux, la cupidité et le courage.

Et ce petit livre aborde tous ces sujets de façon magistrale mais moi ce que j'y vois surtout un intense roman d'aventure sombre et impitoyable, incroyablement cinématographique dans lequel le personnage principal est prêt à tout, même au pire, pour réaliser ses rêves. La petite musique de la perle sait se montrer bien cruelle avec le pauvre Kino et sa famille.

Un grand merci à @Laehb80 pour cette belle pioche de novembre.
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Le dicton populaire dit que l'argent ne fait pas le bonheur... Et John Steinbeck l'adapte à sa manière dans ce roman court et intense.

Nous sommes au Mexique, au début du 20e siècle. Kino, Juana et Coyotito mènent une existence simple et sans complications. Jusqu'au jour où Coyotito est piqué par un scorpion... Ce "simple" incident va pousser Kino et Juana à désirer ce dont ils n'ont jamais eu : de l'argent. Pas pour devenir riches, mais pour soigner leur enfant. Et, pendant un temps, le couple va croire à sa chance, car Kino va pêcher une perle énorme, qu'il espère vendre un bon prix.

L'avarice, la réaction des gens à la richesse d'un autre, les projets insensés que font ceux qui se trouvent soudain face à une fortune inespérée, tous ces thèmes et bien d'autres sont traités avec talent par Steinbeck, qui rend cette fameuse Perle responsable de tous les maux de la famille de Kino.

Même si La Perle m'a moins passionnée que Des souris et des Hommes ou que Les Raisins de la Colère (coup de coeur inoubliable), j'ai trouvé ce récit de la déchéance d'un homme et de ceux qui l'entourent fascinant à lire. Et, comme toujours, la plume de l'auteur fait des merveilles et nous emmène réellement sur les traces de ses personnages, peu nombreux mais tellement bien décrits que l'on s'y attache sans même s'en rendre compte.

A découvrir si vous aimez Steinbeck !
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La perle... Je suis quelque peu mitigé après la lecture de ce court roman. Sombre, déprimant, dur.
C'est l'histoire de gens simples, pauvres, très pauvres, et qui font la découverte d'une énorme perle. Cette découverte, une chance inouïe, va faire basculer leur vie. Froidement et inéluctablement.
Heureusement, c'est court, et bien sûr bien construit et écrit.
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La perle ou le conte d'un drame annoncé, est une critique assez juste des conséquence de l'argent dans un milieu qui en manque. Comment cet argent attise les jalousies, les rancoeurs et la convoitise.
Comment cette perle met tout un village en émoi et comment une famille simple se retrouve dans une spirale infernale.

Je connaissais Steinbeck pour des souris et des hommes que j'avais très apprécié il y a vingt ans et en voyant ce court roman je me suis dis pourquoi pas ne pas retrouver cet auteur que j'avais apprécié. J'ai bien fait, l'écriture est poignante et juste, les sentiments sont très bien décris, et les descriptions sont très bien faite.

Bref un petit livre qui devrait tomber dans toutes les mains, pour l'histoire poignante de cette perle et de Kino, Juanita et Koyotito, mais aussi pour les mots (bien que traduits) de Steinbeck.
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J'aurai tendance à classer cet ouvrage plus comme un conte philosophique que dans la catégorie roman.  En effet, à travers la possession de cette perle extraordinaire, c'est la révélation de la transformation de l'homme qui la possède mais aussi l'envie et le changement de comportement de son entourage afin de la posséder.

Tout y est relaté : les manoeuvres des uns et des autres, la métamorphose de la personnalité même vis-à-vis des proches, les ruses jusqu'au bout, même quand sa propre identité et sa propre vie sont au bord du précipice.

Comment un homme simple, heureux va devenir violent, brutal. Comment ceux qui l'entourent n'auront de cesse de vouloir posséder cette "perle" et l'objet est d'ailleurs bien choisi par ce mot qui représente ce qu'il peut y avoir de plus beau. Les bassesses, les revirements de situation et jusqu'à la violence rien ne sera épargné à Kino,  lui, sa femme Juana et même leur enfant Coyotito en paieront le prix.

L'écriture et le rythme vont crescendo, car au fil du récit, le ton et l'action s'amplifient et se terminent avec un final dramatique.

Comme toujours Steinbeck est très attaché à la pauvreté, les classes sociales,  l'étude des caractères et la manière dont ceux-ci peuvent changer avec les évènements.. Même ceux que l'on croit bien connaître peuvent révéler un autre visage, que l'on n'imaginait pas.... La famille, les différentes strates de la société sont également présentes, parfois certaines fidèles et d'autres plus versatiles suivant leur intérêt.

Et bien sûr la morale de l'histoire est en accord avec l'avidité des hommes.....
Court récit, efficace,  l'écriture toujours claire, très accessible et même si l'on se doute très vite la finalité il est toujours bon de prendre conscience que posséder plus n'est pas forcément source de bonheur.....

De cet auteur je préfère Les Raisins de la Colère qui reste pour moi de cet auteur mon roman préféré. 
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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" La Perle " est un roman du romancier, John Steinbeck, publié après sa traduction au français, en 1950. Pour écrire ce roman, Steinbeck, s' est inspiré d' un
conte traditionnel mexicain .Avec ce, roman, l' auteur voulait décrire et dénoncer, à la fois, les effets de la pauvreté et de la richesse. Il y insiste sur la corruption qui peut découler de la richesse et pervertir, ainsi, la société. Il évoque, en passant, la condition des pêcheurs de perles et les risques de ce métier .La moralité de ce récit : " L' argent ne fait pas le bonheur " .
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Cette histoire est racontée comme une fatalité, un sort, celui qui devient riche subitement, pressant également l'ombre de la mort.

J' aime les trois personnages, leur parcours, leur détresse.
Il a péché la perle, celle que tous rêvent depuis si longtemps, celle où la pauvreté les mènera à une vie meilleure.
Encore faut-il réussir à la vendre.

C'est écrit d'une grande finesse, poétique …
Même la lune apparaît plus belle quand elle se lève que le soleil …
Du beau Steinbeck ! Une perle.
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L'argent ne fait pas le bonheur. Et la perle, si belle qu'elle soit, fait une tragédie où cupidité et fatalité se disputent la responsabilité, dans un décor de peinture naïve et colorée.
La tendresse de Steinbeck pour ses personnages, Kino, Juana et leur bébé, est immense. Je l'ai partagée et elle me laisse déchirée.
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Encore un chef d'oeuvre de Steinbeck. Un récit court d'environ 120 pages qui dit beaucoup.

Kino, son épouse Juana et leur bébé Coyotito sont des Indiens vivant au bord de la mer en Californie. Kino est pêcheur d'huîtres perlières, ce qui leur permet tout juste de vivre dans une cabane et de se nourrir avec peu mais ils se sentent heureux.
Lorsqu'un matin Coyotito se fait piquer par un scorpion et que le médecin refuse de le soigner, Kino va tenter de pêcher une perle pour le payer. Il y réussit tellement bien que la perle qu'il trouve est énorme, et cela va changer son destin et celui de sa famille. Kino est conscient que cette perle vaut une fortune, il sait également que la possibilité de lire est essentielle. Il se dit que la vente de cette offrande de la mer peut permettre à Coyotito d'étudier, d'avoir une autre vie. Malheureusement, les autres pêcheurs la convoitent aussi et il en vient à tuer pour protéger son bien. C'est le début d'une descente aux enfers…

Kino a tué, il a refusé de se laisser arnaquer mais je n'arrive pas à le considérer comme perverti. Pourtant, il faut bien reconnaître qu'il perd son bonheur.

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Ce livre est merveilleusement bien écrit. On vit, on respire avec les personnages. Quelle sensibilité . Steinbeck un auteur à ne pas oublier de lire.
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