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Plutôt déçue par ce roman. le titre annonce un naufrageur, un trafiquant d'épaves. Je m'attendais donc à des pirates, ou à des bandits agitant leur lanterne dans la nuit pour faire échouer un navire et le piller. Or, il s'agit de " trafiquant" au sens de l'homme d'affaires qui fait un placement, qui fait une opération financière, un trafic.
J'ai eu l'impression qu'il y avait plusieurs romans dans le roman : la bohème d'un artiste étudiant à Paris, le portrait d'un self-made man qui essaye de s'enrichir dans les jeunes États-Unis vus comme la terre des possibles, un récit de voyage aux Marquises... Il y a donc des thématiques très différentes, qui ne vont pas forcément très bien ensemble selon moi, d'autant qu'il y a de nombreuses variations de tons, du comique au pathétique, technique... On se perd même un peu dans les montages financiers, les différentes combines des personnages. Et surtout, le roman bascule dans les dernières pages sur un ton beaucoup plus sombre, violent, voire glauque.
Un récit un peu trop confus donc pour moi, qui mélange trop d'aspects pour vraiment les approfondir.
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Un roman d'aventures qui date mais qui n'a pas pris une ride tellement l'auteur nous fait partager sa passion de la mer et de son univers au fil des pages. Stevenson a0res l'ile au tresor nous offre ici un petit chef d'oeuvre dur un firmat court qui donne du rythme à l'ensemble ce qui ameliore grandement le resultat.Un beau livre a decouvrir.
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L'histoire débute aux Marquises avec le récit de Loudon Lodd mais va très vite nous entraîner dans un tour du monde qui démarre en Europe pour se poursuivre aux Etats-Unis, aux îles d'Hawaii, en Australie pour revenir en Europe, aux Etats-Unis encore et pour finir aux Marquises.

Loudon Lodd, fils d'un riche bourgeois anglais, ne manifeste guère de goût pour les affaires auxquelles son père souhaite le former, et adopte un style de vie dissipé. Fils ingrat, Loudon préfère mener une vie d'artiste à Paris puis à Barbizon, dilapidant la fortune de son paternel et ne produisant que des sculptures médiocres qui ne se vendent pas.
Mais quand son père décède, ruiné par de mauvais placements, Loudon est obligé de changer de vie : il rejoint son ami Jim à San Francisco et se lance avec lui dans le montage de petites affaires - pour ne pas dire arnaques - qui leur rapportent gros.
Un jour, l'épave d'un navire naufragé dans les mers du Sud est mise aux enchères. Flairant la bonne affaire, escomptant déjà revendre tout ou partie de l'épave, les deux amis décident de l'acquérir à peu de frais. Mais très vite, les enchères s'envolent suscitant d'abord l'incompréhension des parties prenantes puis les hypothèses les plus folles : que contient la cargaison du Flying Scud ? Quel mystère entoure le naufrage de cette goélette ? S'endettant au maximum, Loudon et Jim réussissent à l'acquérir et à monter une expédition pour se rendre sur les lieux du naufrage. Mais très vite, les mystères s'accumulent : qui est l'homme qui a voulu acquérir à tout prix cette épave, surenchérissant au delà du raisonnable ? Pourquoi le capitaine rescapé du naufrage semblait terrorisé à l'idée que Jim et Loudon rachètent l'épave ? Pourquoi les cinq rescapés se sont-ils aussi vite évanouis dans la nature ?
Loudon ne découvrira la vérité qu'au terme d'une longue quête, parsemée de substitution d'identités, qui le mènera au dénouement horrifique de ce naufrage.

Nourri des souvenirs de sa propre vie dissolue quand il était étudiant à Edimbourg, des expériences vécues à Barbizon ou San Francisco, des fascinants et terrifiants récits de naufrages racontés par des marins rescapés, Robert Louis Stevenson n'a pas seulement écrit un roman d'aventures comme L'île au trésor mais un roman protéiforme qui débute comme un roman de moeurs et qui, par des mises en abyme successives, se transforme en récit d'aventures maritimes, puis en roman d'enquête, pour revenir à son point de départ.

Le style est absolument magnifique, plutôt lent au début mais s'accélérant quand on arrive à San Francisco, avec des envolées superbes comme la description de la mise à sac du Flying Scud ou de la tempête essuyée au large de Midway. La traduction récente (2005) d'Eric Chédaille est superbe et rend hommage à la plume de Stevenson avec toute la richesse et la beauté d'un vocabulaire du 19ème siècle que nous avons perdu en partie.

Mais quelle lecture exigeante ! Après 180 pages où l'on suit lentement et avec une impatience grandissante les pérégrinations peu passionnantes de Loudon, la récompense est enfin là : on parle enfin du naufrage du Flying Scud et l'aventure commence ! Il faut donc s'accrocher pendant plus d'un tiers du livre pour mériter enfin la grande aventure dans les mers du Sud. Après, on est happé par les différents rebondissements de l'intrigue et le roman se dévore jusqu'au bout.

Challenge XIXème siècle
Challenge multi-défis 2020
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Ayant gardé un excellent souvenir de ma lecture de jeunesse de "l'île au trésor" de Stevenson, je décide donc de commencer avec plaisir "le naufrageur". J'ai été assez déçue. L'écriture et le style de ce roman sont très agréables mais je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire. Un mélange d'aventure maritime et d'enquête policière qui ne m'ont pas emballée. Dommage.
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Ce récit est tellement prenant qu'une fois le livre achevé, je me suis remise à faire des mots fléchés ne pouvant plus rentrer dans une autre histoire !
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Roman d'aventure, de pirate, de trafic de drogue, d'initiation d'un jeune homme, portrait des bas fonds de LA au XIXeme siècle, du Barbizon peuplé d'artistes, de l'Angleterre victorienne et commerçante, roman policier, le Trafiquant d'Épaves est tout cela à la fois.
C'est une gageure pour Stevenson qui réussi le pari de tout être à la fis, de lier un récit hautement romanesque avec le portrait d'une époque, de plusieurs villes et l'évolution d'une jeune homme de son temps au contact de son époque.
Ce jeune homme ce put être lui, mais c'est un autre, un autre qui dit "je".

J'ai adoré. Je m'attendais à partir tout de suite à la grand vergue d'un navire plein de drogue ou de pirates, et non, on écume d'abord les écoles de commerces des USA, puis l'Ecosse, le Paris du quartier latin et Los Angeles. Ensuite seulement c'est l'océan. Mais c'est tellement bien, on se demande à chaque page ce qui va pouvoir tomber sur le coin de la figure de notre héros qui semble tellement présupposé aux aventures extravagantes !
Le style est haletant, un très bon Stevenson qui fait faire le tour du monde !
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L'histoire d'un récupérateur d'épaves avec les péripéties qui accompagnent le renflouement d'un navire échoué dans les îles avec une mystérieuse cargaison. L'histoire n'est pas trop excitante mais heureusement le style et l'écriture sont de bonne facture et la lecture est donc plaisante.
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J'ai adoré les descriptions de Paris vu par un Américain, et celles de San Francisco ! Ce roman qui tient davantage du polar que du roman de pirates tient en 400 pages où chacune, voire chaque phrase, a sa raison d'être.
Stevenson glisse des références littéraires et artistiques autant qu'il est possible parfois dans un univers où on ne les attend pas. Il invite le lecteur à suivre avec lui la trace de ses personnages, quand il ne s'adresse pas directement à lui pour le mettre au défi de déjouer l'énigme.
En échos au narrateur, fils de commerçant et petit-fils de tailleur de pierre, mais poussé par sa passion pour les arts, toute la trame du récit voit s'opposer et s'associer les artistes et esthètes d'une part, et les commerçants de l'autre avec pour question de fond : quelle est la voie qui permettra de trouver sa place dans le monde ? La réponse n'est pas simple...
Mais ce roman est aussi un roman habité par la relation père-fils : s'opposer, se décevoir, s'aimer, se réconcilier ou pas, être fidèle (en quoi?) ou pas.
Un roman initiatique en jeu de miroir entre les personnages principaux.
Le genre de livre qu'on n'a pas envie de rapporter en bibliothèque !
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Dans sa belle préface au Trafiquant d'épaves, Michel le Bris parle d'un «roman singulier» qui est «totalement cohérent», d'une «fascinante ambiguïté morale, le premier d'une manière qui marquait à l'évidence un tournant dans l'oeuvre de l'écrivain, trop tôt interrompue par la mort, où la fatalité de l'échec apparaît comme le véritable sceau de la grandeur de toute aventure», ne faisant «rien d'autre qu'annoncer les grands livres à venir de Conrad» (1).
C'est pourtant un autre roman de Stevenson qui a annoncé la complexité du Trafiquant d'épaves, saluée par Henry James lui-même parlant de tour de force, et qui a été publié en 1889 : le Maître de Ballantrae.
Lien : http://www.juanasensio.com/a..
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Un roman d'aventure comme on les aime, avec pour particularité le fait de retrouver ici beaucoup de thème qui font écho à la vie de Stevenson (le rejet par la famille, la vie de bohème dans le Quartier Latin et à Barbizon, les études d'art, les îles, les récits de marins).

Le rythme est lent, les personnages sont bien ancrés, on papillonne avec eux de lieux en lieux et d'activité en activité. Et puis dès qu'ils prennent la mer, c'est un bonheur à lire.
Le style de Stevenson est toujours bon, avec notamment ces dialogues empreint de cette courtoisie anglaise du 19ème.

C'est par contre pas toujours très simple à lire, avec plusieurs mises en abyme de récit dans le récit.
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