Par rapport au premier tome, où l'on se faisait surprendre par l'arrivée abrupte du fantastique au milieu de ce qui semblait être un polar bien sombre, ici on est dans le bon bain dès le départ et l'univers surnaturel qu'on avait quitté se développe de manière surprenante, mais
cohérente.
Pendant que David sent que sa transformation se rapproche, les auteurs nous en apprennent plus sur le personnage de Laurel, tout en développant les liens entre elle et David.
Straczynski ("Rising Stars") continue également de développer de manière intéressante les origines de cette dimension parallèle, en marge de notre société moderne, casanière et égocentrique.
Le graphisme de Gary Frank reste très bon et nous livre, avec la transformation imminente de David, de très belles planches pleines d'expressivité.
Vivement la conclusion de ce triptyque dans le tome suivant.