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sur 334 notes
Le rêve de Ryosuke. Un rêve c'est beau, c'est doux ... tout comme la littérature japonaise. Pourtant j'ai l'impression que cette histoire va être tout sauf joyeuse. Ça me fout un peu le bourdon pour l'instant ! Brrrrr !

Oh chouette, un possible secret de famille. Voilà que l'avenir de cette histoire semble s'éclaircir. Je me méfie quand même : la météo est parfois capricieuse ...

L'écriture est sympathique bien qu'elle ne soit pas très personnelle. Et heureusement qu'elle l'est parce qu'il ne se passe pas grand chose pour le moment. Est-ce que je m'ennuie ? Je ne sais pas mais, en tout cas, ce roman a un peu tendance à m'endormir. Je sens s'évanouir le coup de coeur espéré.

Ce qui est fou avec ce roman c'est qu'à chaque fin de chapitre, j'ai envie de dormir ! Mais vraiment ! Je me demande comment je vais faire pour le finir ! En vérité, il ne m'intéresse pas des masses pour l'instant. Je vais encore persister mais il se peut que je l'abandonne ... lâchement !

Bon ! Moi qui pensais qu'il y aurait un mystère de famille derrière M. Hashi ... je peux remballer mes idées un peu trop « mouvementées ». Continuons plutôt sur du très plat et parlons chèvre. Attention ! Parler de chèvre peut être intéressant ... espérons que ça le soit !

Résultat ? On ne peut pas dire que la fabrication de fromage de chèvre me tienne en haleine ... mais au moins on apprend des choses sur nos propres fromages et leur fabrication. Ce roman, faute d'être extrêmement prenant, est au moins éducatif.

Alors, par contre, si vous êtes végétarien ou que le bien-être animal vous soucie ... ne lisez pas ce roman ! J'ai failli vomir à la description de la mort de Pūno. Ce roman est quand même assez sombre et tourne beaucoup autour de la mort. C'est loin, très loin, de ressembler à un feel-good. Mon bourdon est revenu, ça y est !

Bon, je l'ai quand même achevé. La fin est plus prenante que le début. On comprend la construction de l'histoire sous forme de rite initiatique (un peu à la Dragon Ball), mais j'aurais aimé connaître la réussite ou l'échec de Ryōsuke sur cette île. Là, on peut juste l'imaginer.

En moral, je dirais que ce roman nous apprend qu'un rêve n'a de douceur qu'en le rêvant... mais lorsqu'on essaie de le réaliser, on a vite l'impression de devoir traverser les enfers. Malgré tout, bien que l'enfer ait envie de nous griller, ce n'est qu'une mauvaise phase à passer. C'est juste la vie ! Il faut serrer les dents et avancer.
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Ce roman aurait pu s'appeler "Huis clos sur l'île aux chèvres" mais il faut avouer que "Le Rêve de Ryôsuke" ça a quand même plus de gueule !

Il est question du jeune Ryôsuke, 28 ans, ancien cuisinier, qui accepte un travail de saisonnier sur la petite île d'Aburi qui compte à peine 300 âmes. Il se retrouve en compagnie de deux autres jeunes qui doivent effectuer des travaux de terrassement pendant quelques semaines. Si Ryôsuke est peu loquace et manque de confiance en lui, Tachikawa est extraverti et se fait remarquer par les habitants déjà hostiles à leur venue; Koaru, troisième membre de l'équipe, est une jeune fille extravagante et sensible.

Mais si Ryôsuke est venu sur cette île perdue c'est pour une bonne raison, il veut retrouver Hashi Hashida, un vieil homme qui vit ici depuis vingt ans. Hashi était le meilleur ami du père de Ryôsuke avant qu'il ne se suicide et laisse un vide immense dans la vie du jeune homme. Très vite, les deux hommes deviennent amis et Ryôsuke n'a plus qu'une seule obsession, qu'un seul rêve : confectionner du fromage de chèvres. Réussir là où son père et son ami ont échoué vingt ans plus tôt mais aussi trouver un but à sa vie, quitte à se heurter à la colère des habitants et se mettre en travers de leurs traditions ancestrales.

L'île d'Aburi, aux falaises escarpées, est bien mystérieuse et sauvage, elle recèle de lieux tabous comme la Caverne des vaincus, une grotte accessible par bateau que les habitants utilisaient comme cimetière ou la forêt de banians géants au sommet de la montagne où se cachent les pinzas (les chèvres sauvages). On apprend beaucoup de choses sur la confection du fromage ou la pêche mais pas que, ce roman donne à réfléchir au sens de la vie. Il démontre que pour trouver sa voie il faut parfois lutter et faire des sacrifices, que dans la vie rien n'est facile, qu'il faut se battre pour obtenir ce que l'on veut. Une belle leçon de courage et de ténacité, porté par une écriture douce et efficace. Sukegawa est incontestablement est auteur qui a du talent et qu'il faudra suivre dans les années à venir.
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Dans la lumière éclatante qui s'est substituée à la pluie, j'ai pris le ferry avec Riôsuke.
Ballottée par la houle, j'ai ressenti les premiers symptômes du mal de mer avant d'atteindre l'île d'Aburi.
Bringuebalée sur les routes chaotiques de l'île, j'ai découvert des sentiers abrupts, une forêt de banians, ces arbres si particuliers aux racines aériennes.

Le taiseux Riôsuke m'a confié son dégoût de lui-même et du monde. Mais une petite étincelle de vie demeure, bien tapie au fond de son être, et c'est sûrement sa lueur bien pâlotte qui l'a emmené sur cette île.

J'ai goûté au sashimi, aux tempuras et me suis enivrée de nombreux verres de shôchû !
Mais surtout, j'ai tenté de confectionner des fromages au lait de chèvre, en m'initiant aux secrets des moisissures et de l'affinage. Et ce ne fut pas si simple sur cette terre au climat tropical et aux habitants plutôt hostiles à ce style de projet.

L'écriture est très simple, surtout au niveau des dialogues. Alors que Riôsuke et deux autres jeunes qui travaillent avec lui ont tout de même une bonne vingtaine d'années, il m'a semblé entendre des adolescents. Toutefois certains passages riches en réflexion, surtout dans la seconde partie du roman, rattrapent ce petit bémol.

Ce roman met délicatement en exergue la profondeur du traumatisme laissé par le suicide d'un parent. Riôsuke dont le père a mis fin à ses jours, cherche l'espoir et la force de vivre à travers une satisfaction personnelle qu'il désire totale et sans tache.
Sur cette terre isolée aux coutumes ancestrales très discutables, j'ai aimé partager les efforts de ce jeune japonais qui cherche sa voie. Il faut se laisser séduire par le doux chevrotement des biquettes et respirer à pleins poumons cette nature sauvage et le charme opère, tout doucement...

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Ryôsuke est un homme solitaire, qui prend la décision de quitter son quotidien après une tentative de suicide qui a échoué. Il accepte de travailler pour un contremaître sur une petite île. Une fois que ses compagnons et lui y accostent, ils tentent de faire bonne figure et de participer au mieux à la vie de la communauté, mais cela se révélera plus compliqué qu'il n'y parait. Son père s'étant suicidé, il cherche à réaliser le rêve de celui-ci. Progressivement, Ryôsuke tisse des liens avec des personnes de l'île, et le chemin à parcourir pour réaliser son rêve est long.

L'écriture de Durian Sukegawa est ce qui m'avait fasciné lors de ma lecture du livre "Les délices de Tokyo". Mon erreur est d'avoir voulu retrouver cette même légèreté dans le ton et une écriture qui invite toujours autant à la réflexion et à l'imaginaire. "Le rêve de Ryôsuke est différent, une quête de soi, une recherche d'identité dans un certain sens, car il tente de retrouver son père dans ce voyage.

Ici, l'écriture est différente, les dialogues nombreux, les descriptions également. Nous sommes embarqués sur l'île comme les trois personnages tokyoïtes. Il y a une forme d'oppression, autour de nous : de la végétation, des falaises, la mer à perte de vue, une navette qui ne relie à l'île principale qu'une fois par semaine. J'ai apprécié ce côté assez intrusif, le franc parlé des habitants de l'île.

Cette dernière appartient autant aux habitants qu'aux chèvres sauvages qui y résident. le rapport à la nature et à ces animaux est plaisant, le propos est juste dans l'envie de protection autant que dans la destruction. Il n'est pas exagéré, la relation avec les chèvres un peu idéalisée sans doute.

Enfin, les personnages sont diversement attachant : tantôt, on souhaite qu'ils se réveillent et prennent de vrais décisions, tantôt, on comprend le rythme de leur vie sur l'île. Je ne me suis pas attachée à un personnage en particulier, malgré les dernières pages du roman qui m'ont paru les plus abouties. On sort de la simple contemplation et le destin se met en marche.

En bref :

Un livre réussi pour un auteur de talent, mais je n'ai pu entrer pleinement dans la lecture. Je n'ai pas pu m'attacher aux personnages et le mode de narration m'a paru discontinu.
Lien : https://lecturedaydora.blogs..
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Ryôsuke fait partie des taiseux. Poursuit-il un rêve ou tente-t-il de réussir là où son père a échoué ? Vous le saurez en lisant ce texte. Quoi qu'il en soit, il débarque sur une île peu peuplée avec deux autres saisonniers pour y accomplir des travaux de réalisation de conduite d'eau. Peu à peu tous trois vont apprendre à se connaître, découvrir l'ile et ses habitants. Ces derniers ne sont d'ailleurs pas des plus accueillants envers les étrangers. Au fil des pages, à travers la plume de Durian Sukegawa, j'ai foulé les sentiers, arpenté la montagne, bu du thé, mangé du riz, appris les coutumes du village… Bref je me suis fondue dans le décor et j'ai aimé ça. Je constate une fois de plus combien j'apprécie la lenteur, les descriptions, les personnages de la plupart des romans japonais que j'ai lu.
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Un roman que j'ai pris grand plaisir à lire. C'est à la fois très simple et profond. Très japonais… d'après l'idée que je m'en fais, toute subjective.

Ce roman est celui d'un renouveau pour un jeune homme un peu perdu, qui a une grande souffrance intérieure qui l'empêche de se sentir heureux. Un drame familial l'accable : le suicide de son père. En partant faire un un travail abrutissant (creuser, maçonner) sur une île perdue, on comprend qu'il se fuit. Cet épuisement physique l'apaise. Mais en même temps, il espère retrouver quelqu'un à qui il compte poser une question et remettre un mystérieux paquet.

Ryosuke se fait des amis, venus de la ville comme lui, et des ennemis parmi les autochtones qui n'aiment pas voir leurs habitudes bouleversées. Il finira tout de même par gagner l'amitié de certains comme le facteur ou l'institutrice. La personne qu'il espérait tant croiser se révélera le sempaï dont il avait besoin, lui apprenant tant la traite des chèvres et les secrets du fromage que l'attitude nécessaire face à la vie.

Les descriptions de paysage nous plongent dans un monde à la fois rude et beau. C'est un peu mélancolique. J'ai trouvé l‘écriture très simple : elle « colle » au propos, qui est celui du dépouillement.

Enfin les chèvres sont des animaux fascinants, que l'on aurait envie de caresser tout au long de ses pages, et sont en quelques sortes les intermédiaires entre Ryosuke et la Nature, au sens animiste du terme.

J'aime ce genre d'ouvrages où le personnage est « ravivé » par sa quête, succès et échecs. La fin ouverte nous laisse imaginer et c'est très bien aussi. Un beau petit livre.
Lien : https://lireetclaire.wordpre..
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Ryôsuke , jeune homme taciturne de vingt-huit ans, ainsi que deux autres jeunes, sont recrutés pour effectuer un chantier sur une île japonaise . Ils ne sont pas les bienvenus sur l'île. Les habitants sont hostiles aux étrangers et n'ont qu'une hâte : les voir repartir une fois le chantier terminé.
Très vite nous découvrons que Ryôsuke est habité par une blessure profonde et que la motivation de son séjour sur l'île va bien au-delà de la recherche d'un travail. En réalité, après une tentative de suicide, il a décidé de revenir sur le passé de ses parents qui avaient tenté de fabriquer du fromage de chèvre sur l'île.
Ayant vu le film les délices de Tokyo, je retrouve la délicatesse et l'amour des produits façonnés par la main de l'homme, le respect de ce que la nature nous offre, l'infinie patience, la persévérance nécessaires afin d'obtenir un produit de qualité.
Les conditions de vie difficiles vont souder les personnages et Ryôsuke va se révéler à lui-même. Après avoir voulu mettre fin à ses jours, il va finalement être porté par une pulsion de vie qui verra l'aboutissement d'une recherche de sens et d'acceptation.
L'écriture reste assez simple ( cela vient- il de la traduction ?), pas suffisamment approfondie à mon goût, ce qui ne m'a pas permis de me sentir proche des personnages. Je me suis limite ennuyée pendant la première moitié du livre puis le rythme plus soutenu, l'ancrage du personnage principal, ont relancé la lecture. Petite déception pour moi quant à ce roman .
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Décidément, tous les livres de Durian Sukegawa sont un réel plaisir (c'est le troisième et dernier disponible en français que je lis de lui).
Il y est toujours question de cuisine ou de nature (ou des deux à la fois comme ici) et l'auteur sait aborder des sujets durs avec une grande douceur. Dans "Le rêve de Ryôsuke", le personnage principal à tenté de mettre fin à ses jours et essaie maintenant de retrouver un sens à la vie tout en interrogeant son passé. L'ile qu'il a choisi comme destination pour panser ses blessures semble être un lieu à part, en dehors du temps. Nous y découvrons des chèvres sauvages (des "pinza"), des forêts de banians ayant l'air magique, des grottes mais aussi des personnages hauts en couleurs qui règnent sur le petit coin de terre en maîtres absolus. Nous y découvrons l'amitié et la sensibilité, les bienfaits de la Nature, mais également son âpreté, et l'hostilité de certains habitants qui ne veulent absolument pas de gens "de la métropole", ainsi que leurs coutumes auxquelles il peut être difficile d'adhérer.
J'ai beaucoup aimé Ryôsuke, jeune homme blessé, quelque peu mutique, mais qui trouve du réconfort auprès des chèvres et dans la réalisation de son rêve. Son attachement à Buchi est très touchant ! Et sa détermination est admirable. Il tient bon malgré les difficultés rencontrées.
La cerise sur le gâteau : en lisant ce livre, vous apprenez à faire du fromage de chèvre et surtout, vous vous rendez compte à quel point c'est un fromage délicat et difficile à affiner.
J'ai maintenant envie d'aller savourer un morceau de chèvre !
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Le roman est lent, très lent, mais pas désagréable, pourtant je me suis un peu lassée aux deux tiers et j'ai lu plus rapidement. L'écriture est belle, la quête de Ryôsuke symbolique. C'est une histoire où la vie et la mort se côtoient. Laquelle des deux choisira le personnage ? Qu'apprendra-t-il de ce voisinage ? Pour le savoir, il faut passer par son amitié pour les hommes et les bêtes, sa recherche tranquille, ses échecs aussi.
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Le mal-être de Ryôsuke puise son origine dans le suicide de son père et dans la mort de sa mère. Malgré son jeune âge, les pulsions suicidaires le tourmentent, l'assaillent, le rendent si vulnérable qu'il en perd son emploi de cuisinier. Seul, sans famille et sans emploi, il tente de mettre fin à ses jours. Mais la vie s'accroche à lui, l'obligeant à aller de l'avant. Alors, il s'engage dans des travaux de terrassement sur une île coupée de tout, Aburi. Ce bout de terre aux falaises escarpées, perdu au milieu de nul part, ne lui est pas inconnu...

Avec deux autres jeunes, également en marge de la société, il embarque pour ce qui n'est, d'après la petite annonce, qu'un job d'été. Si Ryôsuke est peu loquace et semble plus supporter leur compagnie que la rechercher, Tachikawa est extraverti et impulsif, alors que Kuoro est extravagante et ultra sensible. Malgré des caractères bien distincts, ils se soutiennent mutuellement et une véritable amitié les liera.

Mais si Ryôsuke s'est engagé pour venir sur Aburi, c'est avant tout pour tenter de retrouver Hashi Hashida, un vieil homme qui vit sur l'île depuis une vingtaine d'années. Cet homme était le meilleur ami de son père et le même rêve les habitait. de cette rencontre naîtra une obsession pour Ryôsuke, celle de faire revivre le rêve de ce père qui lui manque tant, de réussir là où il avait échoué, malgré les tabous locaux, l'inimitié et la colère des habitants de l'île.

Après Les Délices de Tokyo, Durian Sukegawa signe un second roman tout aussi poétique et original. On y retrouve cette écriture délicate, où chaque mot est pesé et réfléchi, lui permettant de s'imposer avec douceur dans la littérature japonaise.

Cependant, il ne faut pas s'attendre à un roman aussi lumineux que le premier. Ici, les personnages sont beaucoup plus sombres, bruts, sauvages, à l'image de cette île noyée dans la solitude et le désarroi. La nature y tient une place importante faisant de l'île un personnage à part entière. On s'enfonce dans la forêt primaire de banians, on se laisse surprendre par les pinzas - chèvres sauvages -, on se laisse chahuter par le ressac d'une mer déchaînée à l'approche d'un typhon. Sur cette île, les personnages y puiseront la force d'accomplir leur rêve. Les lecteurs, quant à eux, y déposeront les armes, réfléchiront à leurs propres rêves, à leurs échecs passés. A travers les épreuves de Ryôsuke, l'auteur évoque la difficulté à trouver sa voie, soulignant le prix de la vie, humaine comme animale.

Durian Sukegawa a ce don, cette plume, cette poésie et cette philosophie pour nous bouleverser, nous charmer, nous faire réfléchir. Et après avoir refermé le livre, seule une question demeure : "Jusqu'où sommes-nous prêts à aller pour réaliser nos désirs?"
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