AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,58

sur 56 notes
5
2 avis
4
3 avis
3
3 avis
2
1 avis
1
1 avis
Retour mitigé sur ce recueil de nouvelles d'un auteur que j'ai découvert après avoir vu le film adapté du premier récit. Cette nouvelle, brillamment adaptée, m'a marquée et je ne pouvais passer à côté de la "version" initiale.
Le seul bémol, c'est que je n'ai vraiment accroché qu'à celle-ci... et encore, j'ai nettement préféré le film, qui a su transmettre l'ambiance angoissante et pesante que j'aurais aimé trouver dans le livre. Donc, première déception.
Quant à la suite, les autres récits sont très courts, l'auteur survole et suggère vaguement, on n'a pas le temps de s'imprégner de l'histoire et encore moins de s'immerger.
Je lis très peu d'auteurs asiatiques, je ne saurais donc m'ériger en spécialiste. C'est peut-être une question de culture, tout en pudeur et en retenue, qui m'a laissé cette impression de superficialité, de manque de tripes. Et puis je n'aime pas trop les histoires aux fins ouvertes, en général. Ça me donne une sensation d'inachevé désagréable, à plus forte raison quand je trouve le récit un peu bâclé.
J'aimerais redonner sa chance à l'auteur parce que j'ai pu me fourvoyer dans mon choix de lecture et la plume n'est pas désagréable, mais je ne m'attends pas à un miracle.
Commenter  J’apprécie          170
En entrant chez Pocket, Kōji Suzuki a perdu le macron sur son prénom. Mais bon, un macron en moins, celui-ci ou un autre, ça ne va manquer à personne.
Dark Water (le livre) est un recueil qui s'ouvre sur Dark Water (le texte) et se poursuit avec six autres nouvelles. Si on s'attend, en ouvrant ce bouquin, à lire le roman Dark Water qui a été adapté au cinéma sous le même titre, faut pas s'étonner de ne pas y trouver son compte et d'être déçu, vu que ce roman n'existe pas. La version ciné de Nakata (2002) a été pas mal rallongée sur la base d'un récit d'une quarantaine de pages.
Ces nouvelles ont toutes pour point commun non pas les sombres toilettes – ça, c'est Toire no Hanako-san – mais l'eau. Angoisse feutrée, terreur tranquille, sans monstres qui bondissent de sous le lit ou du placard, l'idée maîtresse de Suzuki n'est pas de montrer l'horreur ni de se lancer dans une débauche de surnaturel mais d'explorer l'humain à travers les personnages (caractère, émotions, réactions) et les situations auxquelles ils sont confrontés (enfermement, conflits familiaux, violences domestiques, solitude, déclin urbain). Ça change des hordes de démons furibards se livrant aux fantaisies outrancières les plus gore à base de démembrement, giclées sanglantes et vide narratif abyssal. Ici, on donne dans l'horreur psychologique, le récit à ambiance, avec ce rythme asiatique lancinant.
Lien : https://unkapart.fr/terreur-..
Commenter  J’apprécie          80
Un livre assez typique d'horreur japonais, tournant autour des fantômes en particulier. A lire pour ceux qui aiment les atmosphères étranges, l'horreur diffuse, la peur sournoise. Mais assez vite oublié ensuite.
Commenter  J’apprécie          60
J'ai poursuivi ma récente immersion dans les récits d'horreur avec l'oeuvre de Koji Suzuki dont la première nouvelle - Dark Water - prête son nom à ce recueil, et qui a inspiré le film du même nom (Nakata en avait d'ailleurs fait quelque chose d'exceptionnel au mélange savamment dosé d'angoisse et de lourdeur que je n'ai pas retrouvé ici, malheureusement...)

L'eau est l'élément fondamental autour duquel l'auteur a bâti ces histoires. La majeur partie des évènements se déroulent d'ailleurs en bord de mer. Voyage en bâteau qui tourne mal, aléas de la vie des pêcheurs de la baie, immeuble de bord de mer rongés par l'humidité, îles mystérieuses livrées aux éléments, chaque environnement possède son histoire, ses légendes et son passé qui refont surface quand on s'y attend le moins.

Chaque histoire m'a laissé un goût d'inachevé puisqu'au final l'auteur ne tombe jamais dans l'horreur absolue mais se contente, au contraire, de suggérer les choses sans jamais entrer dans le détail ni s'étendre sur le passé ou la personnalité de ses personnages. Tout cela relève de l'angoisse plus que de l'épouvante, mais les textes sont presque trop courts pour qu'on puisse s'y immerger totalement. Et la plupart des récits se terminent un peu trop brusquement à mon goût en laissant aux lecteurs la possibilité d'imaginer toutes sortes de fins possibles à chaque fois. J'ai eu la nette impression - une impression toujours désagréable pour moi - de lire un récit amputé de sa partie la plus palpitante puisqu'encore une fois, le cours de l'histoire semble s'interrompre sans réelle explication sur les évènements évoqués. C'est dommage et c'est surtout très frustrant. Malgré tout, Koji Suzuki rend bien l'atmosphère trouble et profondément dérangeante où le rêve le dispute parfois à la réalité, et ses textes se lisent vite et sans contrainte.

Je reconnais avoir eu une nette préférence pour les nouvelles intitulées "A fond de Cale" et "Couleurs d'Eau" qui mêlent habilement folie et poésie, mais Dark Water ne restera pas un recueil que je conserverais pour le plaisir de le relire un jour. Un auteur que je testerai volontiers à nouveau avec Ring en espérant être plus enjouée lorsque je vous en parlerai la prochaine fois !...
Lien : http://tranchesdelivres.blog..
Commenter  J’apprécie          40
Contrairement à ce que l'adaptation en film laissait entendre, ce roman n'est pas uniquement consacré à l'histoire intitulée Dark Water!
J'ai voulu lire ce roman après avoir vu le film portant le même nom, et il s'avère finalement que le film est une adaptation "version longue et améliorée" d'une des nouvelles de ce recueil éponyme.
Tout l'attirance japonaise pour les fantômes et autres mystères paranormaux est concentrée dans ce recueil de nouvelles très réussies et assez effrayantes pour certaines, mais toujours intrigantes.
Malheureusement ce livre est épuisé, mais vous pouvez toujours le trouver d'occasion comme ça a été mon cas!
Commenter  J’apprécie          30
Véritable déception… Je ne savais pas que je me plongeais dans un recueil de nouvelles, rien ne l'indique d'ailleurs sur le livre. de la couverture à sa quatrième je m'attendais à un petit livre centré autour de l'histoire de cette mère et de sa fille, soumises aux évènements paranormaux liés à une petite fille… Quelle fut ma surprise en découvrant de multiples nouvelles, et quelques pages à peine dédiées à cette histoire en particulier ! Elle mériterait sincèrement un livre entier, comme une autre nouvelle de ce recueil. Tout est fouillis, rapide, un peu brouillon dans ces nouvelles qui s'enchaînent en n'ayant qu'un seul point commun : l'eau, et ses dangers. Malheureusement je ne conserve quasiment rien de positif dans ma lecture, la majorité des nouvelles étant banales. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi le prologue, la dernière nouvelle et l'épilogue sont liés alors que les autres nouvelles n'ont rien à voir avec ces trois passages. de ce fait les autres nouvelles semblent n'exister que pour apporter des pages à l'ouvrage, faire grandir un peu maladroitement ce thème de l'eau sombre, malveillante. En bref je continuerais de chérir l'adaptation japonaise de la première nouvelle, Dark Water, qui mérite ses prix et figure dans les meilleurs films d'horreur que j'ai eu la chance de voir, mais j'oublierais rapidement ce recueil.
Commenter  J’apprécie          23
Bien sûr, dans la littérature japonaise, il y a les incontournables : Yukio Mishima, Yasunari Kawamata et Haruki Murakami. Mais, à leurs côtés, il existe également tant d'écrivains dont le nom nous reste inconnu. Prenons Köji Suzuki. Dans sa patrie, il est considéré comme un grand auteur de romans et de nouvelles, entre fantastique et science-fiction. Pour ma part, j'avoue l'avoir découvert grâce à notre libraire. de plus, le Japon est un pays déroutant pour un Européen. La couleur du deuil est le blanc. On acquiesce de haut en bas avec la tête pour dire « non ».Les relations humaines sont dominées par un jeu de domination. L'eau est le séjour des fantômes. Sans parler de cette étrange symbiose entre les traditions ancestrales et la modernité dont la technologie n'est que la partie émergée.
Dans les nouvelles de ce recueil, il y a toujours un élément relevant du surnaturel, des esprits des morts, des fantômes, des êtres sauvages. « Dark Water », la première nouvelle, n'est pas réellement effrayante comme un occidental pourrait le concevoir. Ce sont de petits éléments, de petits événements signifiants, qui, mis bout à bout, conduise le lecteur, bien avant l'héroïne, de comprendre pourquoi l'eau est un élément néfaste. En 2002, Hideo Nakata en a tiré un film oppressant que je n'ai pas vu. Et, dans la foulée, en 2004, il y eut un remake américain par Walter Salles. Ce film est très souvent considéré par les amateurs du genre, comme étant très en-dessous de l'original. Je n'ai pas vu ce film non plus. Si bien que je peux dire que ma lecture n'a pas été influencée par les images d'un réalisateur ou l'autre. La tension narrative (et ceci est valable pour la plupart de ces nouvelles) est obtenue par des détails récurrents (le sac Kitty), des machines indépendantes (l'ascenseur), un élément obsessionnel (l'eau), un événement inexplicable, la violence, la mort.
Comme toujours, la qualité de ces histoires est inégale, si bien que je ne peux les conseiller qu'aux personnes ne connaissant que très peu d'aspects de ce pays fascinant !
Commenter  J’apprécie          20
Ayant adoré "the ring" du même auteur j'étais curieuse de me plonger dans cette lecture, surtout que je gardais un bon souvenir du film dark water. Mais quelle ne fût pas ma déception quand je me suis rendue compte que ce n'étais pas un roman mais un recueil de nouvelles ayant pour thème l'eau. La première étant du coup celle utilisée pour broder le scénario du film..

Cette première réaction passée je dois reconnaître que c'est un bon recueil et que j'ai vraiment pris plaisir à lire ces petites histoires ayant chacune leur charme et leur dose de frissonade ! Bon je regrette quand même un roman complet de dark water mais ça va je pardonne !
Commenter  J’apprécie          10
Contrairement à ce que l'adaptation en film laissait entendre, ce roman n'est pas uniquement consacré à l'histoire intitulée Dark Water!

J'ai voulu lire ce roman après avoir vu le film portant le même nom, et il s'avère finalement que le film est une adaptation "version longue et améliorée" d'une des nouvelles de ce recueil éponyme.
Tout l'attirance japonaise pour les fantômes et autres mystères paranormaux est concentrée dans ce recueil de nouvelles très réussies et assez effrayantes pour certaines, mais toujours intrigantes, avec l'eau pour élément centrale, qui semble souvent dormir mais recèle souvent des créatures effrayantes...

Malheureusement ce livre est épuisé, mais vous pouvez toujours le trouver d'occasion comme ça a été mon cas!
Commenter  J’apprécie          10
Sans mentir, j'ai lu la nouvelle parce que j'avais vu le film. Et honnêtement, je trouve le film beaucoup plus effrayant et censé que la nouvelle. Je ne dis pas qu'il y a un problème d'écriture, Koji Suzuki est un grand auteur dont j'apprécie énormément les romans. Mais, du point de vue du contenu, je trouve la nouvelle vide. Sur une quarantaine de pages, il ne se passe pas ou peu de choses. On ne retrouve pas cette angoisse présente dans le film ou même dans The Ring par exemple. J'avais espéré mieux.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (168) Voir plus



Quiz Voir plus

Ce film d'horreur et d'épouvante est (aussi) un roman

Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Ce film réalisé en 1980 par Stanley Kubrick avec Jack NIcholson et Shelley Duvall est adapté d'un roman de Stephen King publié en 1977

Le silence des agneaux
Psychose
Shinning
La nuit du chasseur
Les diaboliques
Rosemary's Baby
Frankenstein
The thing
La mouche
Les Yeux sans visage

10 questions
966 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , horreur , epouvanteCréer un quiz sur ce livre

{* *}