Pour quelques milliards et une roupie

Mouais … l'avantage, c'est que la lecture est facile et l'on boit facilement l'histoire ou plutôt les histoires qui nous sont narrés. L'auteur ayant une verve et une imagination quasi inarrêtable.
Mais le récit parait tellement improbable et rocambolesque que j'ai eu peine à y croire.
Sapna travaille dans un magasin d'électroménager, c'est une très bonne vendeuse qui prend à coeur son métier. Elle vit avec sa mère et sa petite soeur qui, elle, ne rêve que de gloire et de célébrité. A la sortie du temple, elle est abordée par un homme d'affaire qui lui propose, ni plus ni moins de reprendre le poste de PDG de sa société. La seule condition est de réussir une batterie de tests pour évaluer ses capacités. Il y en aura sept et monsieur Acharya est convaincu de voir en Sapna une future grande manageuse douée en affaire.
Donc ce livre nous décrit les sept épreuves toutes plus incroyables les une que les autres, c'est tellement énorme que ça en devient risible, d'autant plus qu'on surfe sur les clichés de l'Inde, je ne décrirais pas ici mais ils sont connus. L'avantage est que chaque historiette est agréable à lire avec un scénario bien ficelé et des personnages hyper attachants.
Bref un livre pas indispensable mais qui m'a fait passer un très moment. A réserver pour la plage, les soirées ou l'activité professionnelle à été intense ou dans les salles d'attente de l'hosto, du dentiste ou du médecin, voire des trois.

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Sapna Sinha n'a rien qui pourrait la démarquer dans cette ville grouillante et vivante qu'est Delhi. Pourtant c'est bien elle que choisit l'un des plus grands patrons d'Inde pour lui succéder à la tête d'une grande entreprise. Mais pour arriver à la tête du groupe, elle devra passer avec succès 7 épreuves dont elle ignore tout. Aucun retour en arrière, aucun abandon ne sont envisageable... Voilà alors Sapna engagée sur un chemin qui l'amènera à l'endroit qu'elle n'osait imaginer...
Vikas Swarup nous offre ici un conte moderne. Et c'est bien ainsi qu'il faut le lire car l'histoire est simple, cousue de fil blanc et sans grande surprise. Mais l'écriture nous porte d'épreuves en d'épreuves, de connaissances en connaissances et nous amène nous aussi exactement où on devrait être : aux côtés d'une jeune femme entière, généreuse et qui acceptera d'être elle-même... Quel que soit le prix à payer...

Pour quelques milliards et une roupie fut le premier roman de Vikas Swarup que je lisais, je retenterai sans doute l'expérience.

L'écriture est très fluide, ce qui facilite grandement la lecture de ce roman. Enfin, "roman", le terme n'est pas très approprié ici. Les critiques ont bien raison de dire que c'est un "conte" moderne, car le récit est construit comme un conte et utilise parfaitement les ressors du conte. A commencer par l'apparition de Vinay Mohan Acharya, le milliardaire mourant qui fait l'offre - diabolique ou pas, telle est la question - à notre héroïne, Sapna Sinha.

Les personnages et les situations ont été suffisamment travaillés pour que "ça marche" :
* Sapna est une mademoiselle tout-le-monde pas très gâtée par le sort, ce qui lui amène la sympathie du lecteur (orpheline de père, ce qui l'a obligé à prendre ses responsabilités d'aînée en laissant tomber ses études. Elle doit aussi gérer, comme elle peut, un travail qu'elle n'aime pas, le suicide de sa soeur cadette, le fait d'avoir la peau foncée. Et le pire de tout : être une femme dans une société ultra patriarcale) ;
* le "pacte faustien" qu'elle passe avec l'homme d'affaire garde son mystère jusqu'à la fin ;
* les épreuves auxquelles Sapna est soumise permettent quand même d'évoquer des problèmes de société que l'Inde doit gérer (ça fait couleur locale et dépaysement !) ;
* les personnes qui entourent Sapna ne sont pas très nets quand même ! il faut le dire ;
* et en plus, l'homme d'affaire a un jumeau maléfique !

Comme tous les contes, celui que Vikas Swarup signe ici a une forte dimension morale : dans un monde obnubilé par l'argent, à tel point que cette "chose" est presque déifiée, Sapna est mise à l'épreuve sur son intégrité et autres valeurs morales que l'argent ne peut acheter ou remplacer.

Tout cet aspect de la lecture a été très plaisant, il y a même eu des fois où j'ai eu du mal à refermer le livre. En revanche, la fin est beaucoup trop longue. Si le côté "intrigue cousue de fil blanc" n'était pas gênant jusque là, les rebondissements trop tirés par les cheveux donne un côté ultra kitsch qu'on ne peut trouver que dans des mauvais Bollywood (ok, couleur locale, mais difficile à digéré dans un livre!). de même, le trop plein de bons sentiments et de manichéisme laissent une note amère sur l'ensemble de cette lecture. S'il est vrai que Pour quelques milliards et une roupie doit être lu comme un conte et non comme un roman, l'aspect "réaliste" de l'histoire ne m'a pas permis de tolérer les points négatifs que je viens d'évoquer.

Je remercie donc les éditions Belfond et Babelio pour ce partenariat.

Sapna est dubitative. Qui est ce riche industriel qui lui propose de prendre la direction de son entreprise, moyennant la réussite de sept épreuves ?
Elle est prête à refuser, mais voilà que les circonstances l'obligent à signer ce pacte.

La quatrième de couverture nous annonce un conte de fées moderne. Bien sûr, on retrouve la symbolique du chiffre sept, une héroïne aux qualités certaines et l'apparition soudaine de tous les partenaires bénéfiques à la résolution des épreuves, mais je dirai que sous des dehors simplissimes, ce livre est bien plus que cela.

L'auteur dénonce tous les travers de ce grand pays qu'est l'Inde.
Il ne s'apitoie sur aucun phénomène, il en rit plutôt, mais le rire est ici le moyen d'amener à réfléchir sur le mariage forcé, le sort des femmes, l'obscurantisme des campagnes, les jeux télévisés, la dictature des apparences, le travail des enfants, la corruption à tous les étages, le trafic d organes, etc.

L'écriture est simple. Les grosses ficelles sont bien visibles. Malgré tout la lecture se fait toute seule. Et surtout, on veut connaître la dernière étape du conte. Quant à la morale, je vous laisse le soin de la découvrir par vous-même…


Merci à Babelio et aux éditions Belfond pour cette visite contée de l'Inde.

Voilà encore avec cette lecture, un voyage au bout du monde à peu de frais et j'en remercie Babelio et les Éditions Belfond qui, une fois de plus, m'ont fait confiance.
Évidemment, avec "Pour quelques milliards et une roupie", Vikas Swarup nous emmène chez lui, dans cette Inde qu'il connait bien et qu'il nous décortique en de multiples facettes ; depuis ses campagnes empêtrées dans leurs traditions où les jeunes filles subissent encore des mariages arrangés, jusqu'à ses villes où les adolescentes ne jurent que par la téléréalité et ne rêvent que de participer à l'élection de Miss India.

La jeune Sapna Sinha, orpheline de père, a dû faire une croix sur ses ambitions pour subvenir aux besoins de sa mère malade et de sa jeune soeur aussi écervelée qu'artificielle. En plus de ses charges familiales, elle va être amenée, bien malgré elle, à lutter contres les diverses gangrènes de la société indienne : trafic d'organes, exploitation d'enfants mineurs, espionnage industriel. L'auteur nous dépeint son pays sans complaisance où la corruption règne en maître, à travers toute une série d'aventures rocambolesques. Voilà notre héroïne luttant contre le Mal, tentant par ses modestes moyens, de faire évoluer le monde qui l'entoure vers plus de justice.

Conte de fées moderne ? Sûrement, avec ces sept épreuves à réussir pour gagner le bonheur, ou tout au moins le confort de la vie d'un PDG d'une entreprise importante, l'histoire est construite de façon originale, mais personnellement le côté très moraliste de cette fable m'a parfois lassée. J'ai trouvé un peu trop de "belles phrases" (celle que l'on note avec bonheur dans les citations), à chaque détour de pages. Je n'y ai pas retrouvé "l'ambiance" de l'Inde, toute en odeurs et en couleurs, comme celle dépeinte par exemple, dans "Huit jours en été" de Patrick Cauvin". J'étais à Delhi, mais j'aurais pu me trouver dans n'importe quelle autre mégapole. Peut-être, est-ce simplement parce que l'Inde a changé et que cette évolution moderne a lissé le décor ? 12/20

En deux mots, un roman distrayant mais loin d'être inoubliable. Ce livre passionnera avant tout les amateurs de romans indiens et de cinéma made in bollywood, dans la lignée du Slumdog Millionnaire.

Tous les ingrédients y sont en effet réunis, de la jeune fille pauvre à laquelle un grand chef d'entreprise lui offre sa société, les septs épreuves qu'elle doit surmonter pour y arriver. Bref, l'auteur nous donne à voir une I'Inde telle qu'on la connait avec les mariages arrangés, le travail des enfants, la vente d'organes, et y greffe la dessus une histoire de vengeance un peu tarabiscotée, et enfin un happy end final qu'on sent pas mal venir mais qui nous met le sourire aux lèvres ...

Bref une littérature très divertissante qui fera passer un bon moment, pour peu qu'on soit pas trop à cheval sur la crédibilité de certaines situations et sur la psychologie des personnages, pas toujours très finaude.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Imaginez qu'un inconnu vous aborde dans la rue pour vous proposer de lui succéder à la tête de son entreprise et d'ainsi hériter de plusieurs milliards. La proposition est assez hallucinante pour susciter d'emblée la méfiance. Surtout que la proposition inclut dans ses conditions la réussite à sept épreuves dont vous ignorez totalement la nature.
Sapna est une jeune femme pleine de bon sens en charge de sa famille marquée par les drames. Lorsque sa situation devient sans issue, elle n'a d'autre recours que d'accepter de signer ce qui s'apparente à un pacte avec le diable.

Conte de fées moderne ou mythe de Faust revisité et modifié, ce dernier roman de Vikas Swarup est mon tout premier de cet auteur. Malgré le succès colossal de ses précédents romans ainsi que du film « Slumdog Millionnaire », j'étais restée complètement en marge du phénomène et je n'ai aucun point de comparaison. Je ne peux donc vous dire si ce dernier opus est meilleur ou moins bon.
Néanmoins, j'ai passé un très bon moment de lecture malgré les gros défauts qui, en temps ordinaires, m'auraient probablement rebutée. Mais il faut croire que cette lecture tombait au moment où j'en avais besoin et c'est toujours avec plaisir que je reprenais le fil des aventures de Sapna après mes pauses.
Le principe des sept épreuves entraîne une construction du récit en plusieurs petites histoires certes liées entre elles, mais qui donnent une impression inégale. Je ne les ai pas toutes trouvées pertinentes ni similaires en qualité et en intérêt. Certaines donnent au roman un côté finalement trop artificiel et la sensation d'incohérence domine. Tout ne se tient pas et on a parfois du mal à y croire. Ça semble trop énorme ( mais l'idée principale du roman est déjà trop énorme en soi) et pas crédible. Toutefois, si on garde à l'esprit qu'on lit justement un conte, ce défaut se gomme et on passe outre pour se laisser embarquer dans l'aventure.
J'ai aussi beaucoup apprécié de me retrouver plongée dans la société indienne. Vikas Swarup semble en dresser un portrait sans langue de bois, évoquant et dénonçant les traditions barbares qui perdurent encore dans les campagnes, le statut fragile des femmes, des plus pauvres et des malades, les mariages forcés, les trafics d'organe et surtout la corruption et les scandales financiers. Mais d'un autre côté, ça fait justement un peu too much pour un seul livre.
Les personnages sont très attachants, Sapna et ses soeurs reflètent bien les profils de jeune fille les plus courants de notre société moderne : la romantique qui rêve d'amour, la superficielle et matérialiste qui rêve de gloire et de célébrité et la pragmatique qui garde les pieds sur terre et se tue à joindre les deux bouts. Chacune est alors confrontée aux inévitables épreuves liées à leur profil.
Finalement, les sept épreuves imposées à Sapna ne sont qu'un condensé des obstacles que la vie nous impose. le tout a malheureusement un côté « donneur de leçon » qui peut agacer.

Malgré tout, j'ai beaucoup apprécié ma lecture. Ce roman de Vikas Swarup a représenté pour moi un très bon divertissement, l'évasion dont j'avais besoin loin du stress du quotidien.

Je remercie infiniment Babelio et les éditions Belfond pour cette lecture ( et je m'excuse de mon retard).

Les thèmes chers à Vikas Swarup se retrouvent dans ce roman : Les rencontres, les hasards, la chance, l'Inde et ses beautés mais également son système de castes, sa violence, ses injustices, sa pauvreté.
J'ai retrouvé à travers les lignes de ce roman, les odeurs de curry, les ambiances animées, les habitants aux saris multicolores, le tchai que l'on partage, les astuces pour tenter de survivre.
Rien que pour cela, j'ai aimé ce livre !

Mais quand on a beaucoup aimé le roman d'un auteur - Les fabuleuses aventures d'un Indien malchanceux qui devint milliardaire - c'est difficile d'aborder une seconde lecture de manière neutre et objective. J'en attendais plus !
Le scénario et les leçons de vie sont intéressants et pourtant je reste sur ma faim.
Il y a comme une impression de déjà vu, un goût de bâclé, d'inachevé. La fin est connue d'avance. J'ai l'impression d'avoir vu un film aux effets spéciaux spectaculaires mais qui ne fait pas vibrer.
Une bonne lecture pour l'été, dépaysante et sans prise de tête. Mais rien de vraiment transcendant !

Merci à Babelio et à l'opération Masse Critique qui m'ont permis de découvrir ce nouveau roman de Vikas Swarup.

Cet auteur à succès, célèbre depuis l'adaptation cinématographique "Slumdog millionnaire", récidive avec ce conte de fées destiné aux nouvelles classes moyennes indiennes.
Même enjeu, car il s'agit de devenir très riche du jour au lendemain pour Sapna Sinha, jeune vendeuse d'électroménager à Delhi : en effet le richissime PDG et propriétaire d'un consortium lui propose de lui succéder, moyennant sa participation à sept épreuves, qu'on imagine initiatiques. Elle va se trouver confrontée aux divers problèmes sociaux et moraux de l'Inde, les maux souvent dénoncés qui rongent ce pays : crimes d'honneur en lien avec le système des castes, corruption généralisée, industrie du spectacle abêtissante et malsaine, travail et exploitation des enfants, trafic d'organes, etc... À chaque défi, l'héroïne surmontera les difficultés grâce à son sens moral, son optimisme, son dynamisme, l'aide de quelques amis, et l'usage des technologies d'aujourd'hui, si importantes dans l'Inde actuelle.
Le style est plein de verve, l'action trépidante, même si au bout de deux chapitres on se doute que tout se terminera au mieux pour l'héroïne sans peur et sans reproche, équivalent féminin de Zorro, Superman et Tintin. Si certains autres auteurs indiens, comme Aravind Adiga, dans "Les Ombres de Kittur" ont déjà dénoncé avec beaucoup de pessimisme les tares de leur société, Vikas Swarup lui, veut faire preuve d'optimisme et de pédagogie : il semble dire à ses lecteurs, qu'avec de la volonté et de l'enthousiasme, beaucoup de choses pourraient être changées dans leur pays.

Toutefois, malgré la dénonciation de tous ces abus, le tour enjoué de l'intrigue nuit à sa crédibilité, de même que le dénouement policier extrêmement invraisemblable, qui semble manifestement avoir été conçu pour une adaptation cinématographique.

Au total un agréable divertissement, qui fera peut-être découvrir à certains lecteurs des facettes mal connues de l'Inde d'aujourd'hui.

De cet auteur, je ne connaissais que l'adaptation cinématographique de son roman Les fabuleuses aventures d'un Indien… que j'avais beaucoup aimé. Quand je suis tombée sur ce roman, j'ai eu de suite envie de le prendre, et de découvrir la plume. Ici, nous suivons l'histoire de Sapna, qui vend très bien des électroménagers. À la sortie d'un temple, elle tombe sur un mystérieux homme d'affaires, qui lui propose de reprendre le poste de PDG dans sa compagnie. Mais pour ce faire, elle doit passer haut la main une batterie de tests. C'est donc les 7 épreuves que nous lirons. Toutes plus rocambolesques les unes que les autres. le pitch est intéressant… mais oh combien improbable. Ce côté trop gros pour être vrai vient quelque peu entaché la lecture. Mais passé ce point, il faut dire que l'auteur à une verve incroyable. Les pages défilent sans souci. Une histoire trop « grosse », mais qui divertie. Une lecture que je suis contente d'avoir faite, ne serait-ce que pour la découverte de l'auteur.