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3,52

sur 1051 notes
livre bonbon, ( fourre au miel pour le viel ours que je suis)
on deguste on succote en prenant son temps, on regrette que cela soit deja termine.....j ai flane le long d une longue galerie en savourant les nombreux tableaux impressionnites!
question, je n ai pas de formation litteraire et je ne possede pas le talent pour lire ce livre dans le texte, mais j apprecie le talent du traducteur et me demande si l ecriture de loriginal
est aussi intense ?
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Une belle et agréable lecture, le temps d'un beau dimanche ensoleillé, les vies se font et se défont. J'ai trouvé le récit intéressant sur ce jour du dimanche des mères que je ne connaissais pas cette coutume.
La construction est originale également, le style fluide et poétique, des personnages que j'aurai voulu connaitre encore plus , un peu long, en effet, bien que la brièveté du récit fait partie de cette magie, une fois plongée dans cette histoire, on aimerait poursuivre encore et encore.
Belle découverte
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Je vais, sans le vouloir, me livrer à une petite expérience intéressante : en effet, habituellement, j'écris mes chroniques tout de suite après ma lecture. J'essaie même, dans la mesure du possible, de ne pas commencer un autre roman afin de restituer au mieux l'atmosphère de celui que je viens d'achever. Or, j'ai lu ce livre il y a un mois environ et en ai découvert bien d'autres entre temps...
A cela, s'ajoute un autre handicap : ce livre, je ne l'ai plus. On me l'avait prêté, je l'ai donc rendu ! Ne vous attendez donc pas à ce que je vous livre le nom des personnages et encore moins la région d'Angleterre où se passe le récit…
Alors, que me reste t-il de ce roman de Graham Swift : le dimanche des mères ?
Par extraordinaire, je n'ai pas oublié le sujet, vous avez de la chance !
Nous sommes au début du XXe siècle et le dimanche des mères est la journée de l'année où les domestiques obtiennent un congé pour se rendre dans leur famille. Les maîtres en profitent, si le temps le permet, pour se retrouver entre gens de même classe autour d'un repas ou d'un pique-nique à la campagne.
La narratrice, jeune domestique (dont j'ai oublié le nom), n'a pas de famille. Elle imagine donc d'emprunter un livre puis d'enfourcher sa bicyclette pour trouver un coin tranquille où se livrer à son activité favorite : la lecture. La journée est magnifique, c'est presque le printemps. L'air est doux et incite à la rêverie. Mais, elle reçoit un coup de fil de son amant qui n'est autre que le fils des voisins, des aristocrates partis passer la journée avec les familles huppées de la région. Il lui propose de venir le rejoindre chez lui, dans sa belle demeure. Il est seul, maîtres et domestiques ont quitté les lieux. Lui est resté pour soi-disant travailler son droit...
Et ce sont des images qui me reviennent, celles d'une femme, la narratrice, déambulant nue dans une vaste demeure bourgeoise, pénétrant dans des pièces qu'elle ne connaît pas, touchant à des objets étrangers, se laissant aller au plaisir d'être seule dans un lieu interdit. Je vois ces scènes comme des clairs-obcurs. L'ombre dense et la lumière vive de cette journée presque printanière s'affrontent et matérialisent peut-être les conflits internes que vit en secret l'amant de la narratrice. Ce dernier, après avoir fait l'amour avec la jeune servante, est parti à contrecoeur rejoindre celle que ses parents lui destinent comme épouse, la fille d'un riche voisin, d'un aristocrate, comme lui. Il aurait visiblement préféré rester étendu auprès de cette servante au corps si blanc et si pur. Mais par respect des convenances, des lois qui régissent les classes sociales, enfermant chaque individu dans sa caste, il a fini par partir, la laissant seule dans la maison, l'invitant à profiter de cet espace et lui indiquant à quel endroit elle devra cacher la clé. N'ayant nulle part où aller ensuite, la narratrice décidera de rentrer chez ses maîtres et traversera à vélo une campagne baignée de lumière.
Ce sont de très belles pages, sensuelles et douces, empreintes de silences et de lumière mais on sent une certaine tension naître progressivement, on devine que la beauté merveilleuse de ce moment ne sera pas éternelle sinon dans l'esprit de la narratrice dont le nom me revient soudain : Jane, je crois.
La fin de ce roman m'a moins convaincue que ces première pages lumineuses car elle m'a semblé bien peu vraisemblable… Je préfère ne pas vous dire pourquoi afin de ne pas gâcher votre lecture…
Enfin, et ce sera mon dernier point, je pense que c'est un roman qu'il vaut mieux lire en VO lorsqu'on en a la possibilité, je trouve que le texte français manque un peu de fluidité, accuse même parfois quelques lourdeurs qui ont quelquefois gêné ma lecture. Peut-être ce défaut est-il gommé en VO ?
Un beau livre sur des amours impossibles à une époque où les classes sociales s'élèvent comme des barrières entre les individus, chacun se devant de rester à sa place, en dissimulant au mieux ses sentiments, si c'est possible…

Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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"Le dimanche des mères" est une journée accordée chaque année par le milieu aristocratique à tout son personnel domestique pour que celui-ci puisse rendre visite à leur mère. Nous sommes le 30 mars 1924. par un beau dimanche ensoleillé dans le village d'Upleigh (dans le Berkshire, à l'ouest de Londres). Ce jour-là deux amants se rencontrent semble-t-il pour la dernière fois. Lui, Paul Sheringham, fils de bonne famille, promis à un riche mariage. Elle, Jane Fairchild, est jeune domestique chez Mr et Mrs Niven.
"Le Dimanche des Mères" est le récit rétrospectif de ce dernier moment d'amour passé dans une chambre entre les deux amants. Ce moment est évoqué par la jeune femme devenue une vieille dame, à l'âge incertain (née orpheline, des doutes subsistent sur sa date de naissance réelle).
Au thème de la passion amoureuse entre amants vient s'ajouter celle de la lecture qui émancipe (bien que jeune domestique, Jane obtiendra de Mr Niven l'autorisation d'emprunter des romans présents dans la bibliothèque) mais aussi de l'ascension et de l'indépendance sociales de la jeune femme qui deviendra, installée à Oxford, une écrivaine de renom.

Dans ce court roman, j'ai été saisi par la maîtrise de la description toute en nuances mais très évocatrices de l'auteur. Il y a peu d'actions dans ce livre. le récit des deux amants se retrouvant puis se quittant va servir de point d'articulation à tout le livre. C'est un roman qui fait l'éloge de la lenteur, du silence, de la lecture et de la liberté qu'elle procure. C'est aussi un roman sur le cours des choses : celles sur lesquelles l'humain peut influer et toutes celles sur lesquelles il n'a pas prise. Tout un monde partagé entre espoirs et regrets.
Un très beau roman.

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Le dimanche des mères est une belle surprise.

Un voyage dans l'Angleterre du début du XXème siècle, avec deux jeunes amoureux qui vivent, depuis sept ans, une idylle interdite. Leur condition sociale les oblige en effet à se cacher des autres, Jane étant une domestique et Paul un aristocrate.

Dans ce court roman, l'auteur nous décrit, à travers les souvenirs de Jane soixante ans plus tard, la journée du dimanche 20 mars 1924.
Si le temps est passé, les souvenirs restent intacts et cette journée aura marqué un tournant décisif dans la vie de Jane, une femme hors du commun pour l'époque et sa condition.

Une plume captivante et enchanteresse. L'auteur a pris le temps de décrire le contexte historique et de présenter les personnages gravitant autour des deux amants sans s'épancher et tout en nous livrant les détails suffisants.

Je ne vous en dis pas plus, c'est un livre à découvrir sans plus tarder !
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Un court roman mettant en scène une journée capitale dans la vie de Jane Fairfield, bonne de 22 ans dans l'Angleterre de 1924.
J'ai trouvé ce roman très bien construit. Au début il m'a semblé que Jane avait une réflexion très (trop) aboutie pour une jeune femme d'une condition aussi modeste en ce début de 20ème
Siècle. Puis on apprend que Jane justement se remémore cette journée de 1924 60 ans plus tard : elle est devenue écrivain et ainsi le vocabulaire et la réflexion deviennent beaucoup plus crédibles.
Je ne dirai pas en quoi cette journée a changé la vie de cette jeune orpheline, pour ne pas trop en dévoiler. Juste que Jane est la maitresse d'un jeune homme résidant dans la maison voisine où elle travaille (amours ancillaires qui ne seront vues que du côté de Jane)
Dans une Angleterre qui pleure les nombreux jeunes hommes morts dans les tranchées, l'histoire de Jane m'a convaincue et énormément intéressée.
Ce fameux dimanche sera un déclencheur dans la vie de cette jeune femme, pudique et déterminée....
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Très décevant.

Un histoire trop longue servie par un style pesant.
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Le dimanche des mères est l'un des meilleurs roman de littératures anglaises que j'ai lu, nous suivons cette journée pas comme les autres aux côté de Jane une domestique d'une famille d'aristocrate qui passe un dernier moment sensuel avec son amant car l'homme doit se marier, mais aussi sa passion pour les livres qui la fera devenir écrivain.

Ce court roman est une ode la vie, à la sensualité à l'imagination et à la féminité. On se laisse emporté dans cette journée où Jane se découvre et se forge une personnalité qui la fera changer de vie. L'auteur raconte cette histoire avec finesse et de manière très poétique.
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Quel beau petit roman !
Si ce livre était un tableau ou un paysage on aurait envie de le contempler encore et encore.
Si ce livre était un plat on aurait dit qu'il était exquis
J'ai bien aimé la manière avec laquelle Graham Swift joue avec les mots. Un grand bravo à la traductrice Marie-Odile Fortier-Masek d'avoir su trouver des mots aussi beaux aussi.

Bien que le changement de rythme et l'alternance passé-présent m'a perturbé un peu dans ma lecture j'ai passé un très bon moment avec ce livre. Je me demande quand même si Jane n'était pas un peu manipulatrice et maligne, mais ça on ne saura jamais :-)

Je recommande vivement.
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Après l'avoir découvert dans le recueil de nouvelles de l'Angleterre et des Anglais, quel plaisir de retrouver la plume de Graham Swift ! Pas besoin de descriptions minutieuses, ni d'enrobages psychologiques usant. Quelques lignes, et vous voilà dans la peau d'un personnage. Si vous avez la bonne idée de lire le Dimanche des mères, vous verrez cette journée du 30 mars 1924 à travers le regard de Jane : ses attentions à certains éléments du décor dues à son travail de domestique, son décryptage des aristocrates qu'elle côtoie, si proches et pourtant si loin d'elle. Et non seulement vous jouirez de ce regard vers l'extérieur, mais plus intéressant encore, vous plongerez dans l'esprit de Jane : dans ses rêveries, dans ses désirs, dans le flot de ses pensées qui zigzaguent entre le passé (la Seconde Guerre mondiale n'est pas loin), le présent (ce curieux dimanche des mères) et le futur (que l'auteur révèle avec malice dans la dernière partie du livre, en semant des indices tout au long du roman).

J'ai aimé ce goût d'interdit, ce rythme ni lent ni expéditif, ce jeu entre l'exceptionnel et l'ordinaire. La précision et l'amour des mots jalonnent ce récit sans pudeur mais gorgé de sensualité. Graham Swift est décidément très fort pour distiller des réflexions profondes sous un vernis de banalité. Je suis donc preneuse de tout autre titre de cet auteur que vous pourrez me recommander !
Lien : https://www.chezlaurette.org..
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