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3,52

sur 1051 notes
Court roman, empreint de beaucoup de sensualité. C'est élégant aussi. Histoire bien menée et le lecteur n'a qu'une envie, connaître la fin, par quelle pirouette l'auteur va s'en sortir.

J'avais lorgné sur ce livre à sa sortie, avais hésité et l'ai finalement acheté à peine imprimé en version poche pour un voyage en train. Mais vaut plus que cela, une belle place dans ma bibliothèque des beaux souvenirs de lecture.
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Le 30 mars 1924, c'est le dimanche des mères en Angleterre.
Le personnel des maisons de bourgeoisie un peu finissante ont congé ce jour là.
Jane, qui s'apprêtait à passer sa journée à lire est conviée par Paul Sheringham à le rejoindre chez lui.
Ils sont amants depuis des années, mais être reçue chez lui est un immense privilège, d'autant qu'il se marie dans quinze jours avec une riche héritière.
Bien des années plus tard, devenue écrivaine, elle se souvient de cette journée particulière.
Un style qui apporte une ambiance surannée avec une touche de modernité.
C'est toute une atmosphère plus que des événements.
Un livre qui dépayse, dans le temps et dans les lieux, et qui laisse un souvenir emprunt du passé.

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Je me faisais une joie de lire ce roman dont j'avais lu tant d'éloges sur Babelio.
J'en attendais sans doute trop, voilà pourquoi ce roman m'a laissée sur la faim.
Bien sûr l'écriture est agréable, ( encore une chance! ) mais j'aurai souhaité que le sujet soit plus creusé.
Le déclin de cette aristocratie anglaise méritait mieux, la " cohabitation" avec les bonnes, valets de pieds et autres cuisinières aussi.
L'histoire est néanmoins intéressante, mais j'ai juste l'impression d'un rapide survole... et d'avoir eu entre les mains un bouquin qui ne tenait pas ses promesses...le dernier tiers est plus intéressant, mais quand même, c'est peu ! ...
Il est vrai que le roman est si court qu'il y peu de temps pour pousser l'analyse...
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Nous sommes en 1924, le dimanche de la fête des mères. Toutes les domestiques ont droit à leur journée afin de visiter leur propre mère. Paul, vingt-trois ans, étudiant en droit, futur avocat, doit retrouver sa fiancée pour déjeuner au bord de la Tamise. Il traverse, nu, sa chambre inondée de soleil, et conptemple, allongée sur son lit, entièrement nue elle aussi, Jane, la bonne des voisins. Il consulte sa montre, pour peu qu'il appuie sur le champignon, il peut être à l'heure à son rendez-vous avec Emma. La vie peut se retourner comme un gant, elle peut être cruelle et généreuse à la fois.

L'essentiel du roman se passe sur une journée le jour de la fête des mères, un événement tragique va bousculer cette journée apparemment tranquille. le personnage principale est une jeune orpheline, placée comme domestique. Une jeune femme sensible et sensuelle qui aime lire surtout des livres d'aventure, des livres de garçons. Un roman qui peut paraître désuet, tant par l'époque où il se situe, que par les moeurs d'une société bourgeoise anglaise d'après la grande guerre. Une écriture remarquable qui nous fait pénétrer au plus intime des corps et des coeurs. L'histoire d' une jeune femme qui va s'émanciper grâce à la lecture, qui épousera un philosophe et écrira dix-neuf romans.
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Une histoire marquante et touchante pleine de silences et de non-dits.
Une histoire tragique et désabusée, celle d'une bonne dans un univers en plein déclin, celui des grandes familles ancestrales d'Angleterre dans un monde qui change sans eux.
Une histoire de sexe et de sentiments.
L'histoire d'une vie.
Une histoire à lire.

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J'ai passé un très bon moment avec ce livre.

J'ai beaucoup apprécié le personnage principal, son flot de pensées qui ne s'interrompt pas, ses réflexions tellement justes et brutes. Son psychisme est superbement décrit, on la voit évoluer, se questionner, s'effondrer, tester ses limites. On la voit se dépatouiller pour ne pas rester domestique et ce, malgré une enfance qui la destinait à ce genre de métier au vu de l'époque.

On assiste aussi aux derniers jours d'une certaine aristocratie. Une aristocratie qui a perdu ses héritiers suite à la guerre. Des jeunes qui ne veulent plus suivre le destin familial, qui veulent s'échapper de leur condition.

J'ai aimé comment l'auteur arrive à créer une atmosphère très particulière, une espèce de moiteur qui dure juste le temps de quelques pages.

Petit bémol : quand je m'attache aussi vite à un personnage, j'aime en savoir plus, ce qui ne fut pas le cas ou alors de manière très succinte.
Lien : https://labullederealita.wor..
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Je n'ai pu m'empêcher de penser à la série télévisée Downton Abbey en lisant ce bien drôle de roman. Et aussi à L'Amant de Lady Chatterley sauf qu'ici c'est la bonne qui batifole avec le gentleman. En cachette, il va sans dire. Jane Fairchild, orpheline et employée chez les Niven, raconte sa liaison cachée qui dure depuis plus de sept ans avec Paul Sheringham, fils de bonne famille, dont le mariage avec Emma est prévu dans une quinzaine. le 30 mars 1924, journée de la fête des mères en Grande-Bretagne, cristallisera donc pour Jane cette aventure avec Paul, dont la fin surviendra abruptement ce même jour. Avec le recul de ses quatre-vingt-dix ans, Jane nous entretient de ses pensées les plus intimes et du tour qu'a pris sa vie après cet événement. J'ai trouvé que la brièveté du roman a nui à l'esquisse des personnages malgré une écriture évocatrice et une construction plutôt originale. Il reste une charmante lecture, sans plus.
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Lu après avoir participé à un comité de lecture et sur l'enthousiasme d'une des participantes..... et je n'ai pas été déçue. Très beau court roman sur une relation amoureuse sans issue entre une jeune bonne et un aristocrate à la veille de se marier avec une femme de son rang.

C'est leur dernier rendez-vous et celui-ci lui propose de le rejoindre dans "sa" maison qui est désertée par tout le monde : domestiques dans leurs familles, propriétaires à un déjeuner d'avant mariage.Elle va vivre pendant quelques heures à la manière d'une maîtresse de maison, déambuler de pièces en pièces, au milieu des objets appartenant à cet homme qu'elle aime mais qui est promis à une autre. Elle est sans rancoeur, lucide sur sa condition mais cela ne l'empêche pas de rêver, d'imaginer.

L'écriture est belle, fine, précise, moi j'ai accompagné Jane de pièces en pièces, dans le jardin, sur la route à bicyclette, jusqu'au dénouement dont quelques indices vont très vite nous laisser imaginer l'issue.

Cette journée des mères sera pour l'héroïne le début d'une vie nouvelle car le récit est construit comme des souvenirs qu'elle narre alors qu'elle est très âgée.

Moi qui aime la littérature anglaise et en particulier sur celles retraçant les rapports bourgeoisie/aristocratie/domesticité comme dans les romans de Jullian Fellowes, Helen Simonson etc.... je me suis régalée. C'est une petite perle, facile à lire et très doux mais aussi...... suspens !
Lien : http://mumudanslebocage.cana..
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C'est l'histoire de Jane, une soubrette peu farouche.
Le dimanche étant le seul jour où la domesticité peut visiter sa propre famille mais Jane étant orpheline, comme d'habitude, elle s'accorde une journée récréative avec son amant, jeune homme de bonne famille sur le point d'épouser une demoiselle de sa condition.
Je m'attendais à une bonne satire sociale relevée de ces pointes d'humour typiquement britanniques.
Quelle déception ! le style est confus, embrouillé.
L'intrigue superficielle.
Jane (pauvre orpheline !) devient par on ne sait quel miracle une auteure à succès. Ah oui elle a découvert le plaisir de la lecture en flânant dans la bibliothèque de ses maîtres.
Le roman de moeurs est à peine ébauché. La fable sur l'imprévisibilité réduite à quelques phrases. Cette pantomime représente l'antithèse du roman psychologique et je ne m'explique pas le succès rencontré.
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Un court roman sur une histoire se passant en 1924, le jour du dimanche des mères, comprendre le jour de repos des domestiques, traditionnellement dédié à visiter sa maman... Ce jour-là, Jane, qui n'a plus ses parents, en profite pour voir son amant, qui prépare par ailleurs son mariage très prochain. Ambiance très british, rapports sociaux en train d'évoluer, condition féminine et sensualité sont au rendez-vous.

Assez embêtée pour critiquer et noter ce livre, je reconnais en avoir aimé l'écriture au début, par contre j'ai un peu "lâché" l'histoire des deux amants, cette langueur et cette nudité, ces passages sans aucune action... Un peu trop fabriqué ? Ou juste trop court, manquant de densité ?
Bref, ce livre ne m'a pas transportée, mais j'ai beaucoup aimé l'écriture !
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