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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Livre très noir qui ne laisse pas de marbre : on débute le livre avec un assassinat assez horrible en Corée du Sud.

25 ans plus tard, le meurtrier sort de prison mais n'en n'a pas fini avec sa soif de vengeance et de destruction. C'est un criminel malin, détestable sans une once de coeur, d'âme. Il part au Québec retrouver sa famille et régler ses comptes.

Ce livre est très bien écrit. le fait que cela se passe en Corée dans un premier temps avec des protagonistes d'origine Coréenne rend le livre assez original.

Je recommande vivement.
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Belle découverte de cette auteure que je ne connaissais pas. Je vais dorénavant essayer de suivre ses sorties et me procurer ses autres titres parce que j'ai vraiment aimé sa plume. Ce roman m'a beaucoup plu, tous les personnages ont une vraie personnalité même le chien, l'ambiance est là, le suspense aussi. J'ai eu un moment de flottement mais qui n'a duré que quelques pages et qui était sans doute du à mon état de fatigue.
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J'aime bien lire de temps en temps un roman écrit par Dominique Sylvain.
J'apprécie beaucoup son style et ses histoires sont toujours bien ficelées.
Mousson froide m'a particulièrement plu.
Il y a beaucoup de suspense et la tension monte de page en page.
Il y a également beaucoup d'humour.
L'auteur a eu la bonne idée (qui aurait pu être litigieuse) de nous placer, lors de certains chapitres, dans la tête du labrador qui est utilisé par la police comme chien renifleur.
Je trouve que ça fonctionne très bien et que cela apporte une certaine fraîcheur.
Les personnages sont très attachants (enfin pas tous !).
La photo de la couverture est très belle.
Un très bon moment de lecture
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J'ai beau essayer, je n'arrive pas à comprendre pourquoi tant de gens préférent rester chez eux leur nez dans un livre plutôt que de sortir et de respirer les odeurs de la ville.
Je ne comprends pas ... Non ! Que peut-elle regarder comme ça pendant des heures ? Pourtant, par moments, je sens la peur et la colère l'envahir, sa sueur s'intensifie jusqu'à l'exaltation finale et ensuite (et à chaque fois c'est pareil) c'est la douceur du bien être quand enfin, elle dépose cet objet qui fait mon grand malheur. Alors, avec mes petits yeux noisettes et mon air abattu, je lui montre que je suis là, que je l'aime mon humaine même si moi, ce que je veux, c'est me dégourdir les pattes et flairer les effluves de mes congénères !!!
Yathzee (compagnon à 4 pattes)

Bon ok, je suis ridicule ! Mais j'ai essayé d'être originale dans ma critique en utilisant le même procédé que l'autrice !
Ok ok ok je n'ai pas son talent ... J'ai compris ! je vais rester simple : j'ai adoré cette histoire ... le suspens est très bon et les personnages, torturés pour certains, sont très attachants. Une autrice que je continuerai à découvrir c'est certain !
Caroline (humaine à 2 neurones)
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Livre conseillé par mon libraire. Habituellement, je me présente à la librairie avec une liste de titres à commander, sachant déjà à l'avance ce que je viens chercher. Là, nous sommes début juillet, c'est l'été, donc en plus de ma liste, je demandé de me conseiller de titre dans le genre polar pour me changer les idées.
Celui-ci est le premier.

Séoul. Un enfant de 8 ans voit sa soeur assassinée sous ses yeux et ceux de sa mère.
25 ans plus tard, ce jeune homme et sa mère sont à Montréal. Mark est devenu policier, sa mère travaille dans un petit restaurant. Il est borderline, n'ayant jamais digéré ce qui s'est passé dans son enfance.
Tout s'accélère et tout bascule quand il apprend par sa mère que le meurtrier est sorti de prison, et est probablement dans la même ville que lui.
Nous assistons alors à la mise en place d'une machination dont le seul but est de voir Mark et sa mère tomber dans les filets d'un homme assoiffé de vengeance.

Malgré les critiques plutôt élogieuses, je suis restée un peu de marbre, la fatigue du moment n'aidant probablement pas.
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Séoul 1997 : : Chang-wook assiste à l'assassinat de sa petite soeur par leur père Park Yong-hwan, malfrat sans scrupule, alcoolique et machiavélique.

2022, Chang-wook rebaptisé Mark est devenu un flic ambitieux, doué et obsédé par son travail. Avec Jade, maître-chien flanquée de son labrador, ils enquêtent sur un réseau pédopornographique.

Jade est également la locataire de Min-Youg (Bo-ra), la mère de Mark avec qui elle a fuit vers le Canada pour oublier le drame ...

Et tandis que les premiers coupables de cette sombre affaire tombent, un mystérieux tueur ensanglante l'hiver montréalais.

En désormais une oeuvre constituée d'une vingtaine de romans, Dominique Sylvain a su construire un véritable univers, fait de polars et de romans noirs.

Si on peut s'étonner qu'elle quitte au moins pour un temps la France où l'Asie, deux pays qui lui servent régulièrement de toile de fond pour ses intrigues de roman noir, on est vite rassurés à la lecture des premières pages : Mousson froide , le dernier cru de Dominique Sylvain est une nouvelle réussite totale!

Sa virée canadienne mélange romance et polar avec maestria, dans un roman polyphonique raconté par plusieurs points de vue.

Avec Mousson froide, on la retrouve au sommet de son art, dans un roman haletant, vibrant et résolument humain.

La romancière trouve l'équilibre parfait entre la violence qui émaille le récit où la pédophilie et la pornographie tiennent les rennes, et des instants plus tendres, presque apaisés, portés par la neige qui tombe sur Montréal ou par la voix d'un chien policier qui livre ses confidences forcément un peu décalées.

Efficace, bien construit, aux personnages torturés mais attachants, ce Mousson froide tient sacrément bien la route !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Avant de commencer, je tiens à remercier Babelio pour l'organisation d'une masse critique et les éditions Robert Laffon pour l'envoi de ce roman.

Voilà un livre qui est bien loin de mes habitudes de lecture. L'intrigue débute très rapidement et on est tout de suite dans une ambiance sombre, limite oppressante. On se prend rapidement au jeu, macabre, de cette chasse au tueur qui sevit à Montréal. On suit plusieurs protagonistes : Mark, policier mal dans sa peau, sa collègue et amie Jade, qui forme un super duo avec son chien Jindo. Il y a aussi Park Yong-hwan qui sort de prison, après 25 ans, et Min Young, la mère de Mark, expatriée au Canada depuis de longues années. La narration externe nous présente alternativement tous ces personnages et les suit à tour de rôle. Ainsi, on ne ressent aucune lassitude et on découvre toutes les facettes de chacun. Torturés, ils n'en sont pas moins attachants et on souffre, on tremble et on espère avec eux. La plume de l'auteur est fluide et embarque son lecteur en plein coeur de Montréal et des coins sombres de la Corée. Visuellement et émotionnellement, ce roman est une réussite car il nous transporte dès les premières lignes très loin de notre quotidien.

Pour conclure, je ressors satisfaite de ma lecture et je pense relire cet auteur très bientôt.
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Bonjours chers lecteurs, Pour la 69ème édition de « la Moyenne Librairie », nous sommes à Montréal, Rue saint Denis, dans l'appartement de Melle Assiniwi, en compagnie du héro de Mousson froide, le dernier roman de Dominique Sylvain.

« Bonjour Monsieur Jindo. Alors sans attendre, tout de suite notre première question pour vous : Quel effet ça fait d'être le premier labrador héro d'un roman ?
- Bonjour. Tout d'abord, vous avouerez que « Monsieur » est plutôt inadéquat dans le cas d'un Canis Lupus Familiaris comme moi; appelez-moi donc Jindo, comme tout le monde, c'est mon nom.
- Volontiers Jindo, et à propos, pouvez-vous nous en dire plus sur l'origine de ce nom ? Il vient du coréen n'est-ce pas ?
- Tout à fait. le jindo est une race de chien originaire de Corée, ce pays si lointain où le récit de Dominique prend sa source ( et entre nous, quel prologue!!!). Mais j'avoue que si je suis attiré par ce pays, je ne suis pas fan du patronyme qu'a choisi Greta, la soeur de mon humaine. Franchement les gars, quand on regarde un jindo, on n'est pas très impressionné. J'aurais apprécié un nom un peu plus prestigieux, comme Napoléon, César ou, tiens, pour rester dans le cadre, Kim Jong-Un...
- Euhhh vraiment ?
- Uh Uh Uh !!! Il faut avouer que l'humour canin ne passe pas toujours très bien au premier degré. Veuillez me pardonner.
- Bien entendu. Vous évoquiez Jade, votre propriétaire...
- Tuuut Tuuut ! Attention, je préfère en parler comme mon humaine. Jade Assiwini est mon soleil, c'est un ange au pays des monstres. Mais je n'appartiens pas vraiment à Jade. Disons que nous formons un beau duo de chasseurs d'ogres.
- Tout à fait. Vous appartenez...euh... Vous travaillez tous deux au sein de la police de Montréal, comme le lieutenant Song. Parlez-nous un peu de lui.
- Ohh, Mark est un humain vraiment adorable, il sent très bon et a toujours une petite friandise pour moi. Mais il y a quelque chose de sombre en lui, son passé sans doute, je ne comprends pas toujours bien ce qui se passe dans les consciences des humains. Pour moi, cet homme semble constamment danser au bord du précipice.
- Je vois. Nous avons évoqué la Corée, mais la plus grande partie du récit se déroule au Canada, en hiver... Irons-nous jusqu'à dire que Montréal est un personnage à part entière de cette histoire ? Savez-vous pourquoi l'auteur a choisi ce cadre ?
- Pardonnez moi, mon cher François mais votre question est un peu idiote. Dominique a choisi Montréal parce que je vis à Montréal...Il aurait été plutôt ardu de situer l'intrigue à Los Angeles ou à Johannesburg puisque je n'y ai jamais mis les pattes...
- Euuuh effectivement, vu sous cet angle... Nous arrivons bientôt à la fin de notre entretien. Que pourriez-vous nous dire en quelques mots pour donner aux lecteurs, l'envie de découvrir Mousson froide ?
- Écoutez, il ne m'appartient pas de vanter le talent de Dominique Sylvain, ça fait maintenant longtemps que les amateurs du genre savent qu'elle est une auteure confirmée. Qu'elle change d'éditeur ne change rien à sa capacité à nous surprendre, à nous tenir en haleine en compagnie de personnages profonds et attachants... Surtout un ;-)
- Merci Jindo, une dernière question avant de nous quitter : Aurons-nous le plaisir de vous suivre dans d'autres aventures ?
- Eh bien, vous comprendrez sans doute qu'il est beaucoup trop tôt pour vous répondre. Pour le moment, mon humaine est en contact permanent avec Mark et avec l'auteur dans la perspective d'un éventuel contrat pour prolonger l'aventure. On discute aussi déjà des droits pour l'adaptation au cinéma mais j'ai pour le moment un peu de doutes. Trouveront-ils un cabot avec la classe nécessaire au rôle ?
- Ce sera le mot de la fin. Vous l'aurez compris, nous vous recommandons chaudement Mousson froide, le dernier roman de Dominique Sylvain, paru aux éditions Robert Laffont que nous remercions pour l'envoi de cette épreuve non corrigée, dans le cadre de l'opération Masse critique sur Babelio.
Ici Montréal, à vous les studios ! »
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Une pause polar, ça fait toujours du bien.
Après quelques lectures un peu dures, elle est arrivée à point nommée.

Un plaisant moment de lecture, pas de tout repos non plus.

Dominique Sylvain nous malmène, nous trouble, nous perd un peu, au début surtout, et nous surprend en donnant la parole à un chien. C'est avec sa truffe qu'il s'exprime lui, d'ailleurs, et selon les odeurs qu'il hume, il est capable de nous donner un aperçu des états dans lesquels se trouvent les protagonistes à un moment donné. J'ai bien aimé ce concept, qui n'est pas commun, et qui apporte un décalage sympathique à la lecture.

Une lecture qui nous emmène de Séoul à Montréal, d'une fuite dans le passé à la sortie anticipée de prison d'un gangster, de l'élaboration d'une vengeance sanglante à une idylle, d'une voix à une autre. La tension monte crescendo, nous happe, et à l'instar de Mark, un des personnages principaux, qui lui est hanté par un passé « replié serré » et un héritage paternel aussi abominable qu'inenvisageable, nous sommes hantés par cette vengeance diaboliquement orchestrée, et même si j'ai trouvé qu'il n'y a eu que peu de surprises dans le scénario, j'ai tout de même apprécié ma lecture.
J'ai noté quelques incohérences temporelles, mais j'ai lu une version non corrigée ; ces petites erreurs ont peut-être été corrigées pour la sortie officielle du livre le 11 mars 2021.
Une lecture qui m'a donné envie de lire davantage de polars, qui ne font plus vraiment partie de mon paysage littéraire depuis quelques années. Et c'est bien dommage !
Grâce à cette lecture, j'ai aussi découvert une nouvelle auteure qui semble composer de "savoureux" polars, alors que demander de mieux ! Un grand merci à Babelio et son Masse Critique privilégiée, à Dominique Sylvain et aux éditions Robert Laffont.
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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En 1997, à Séoul, une petite fille se fait assassiner par son propre père, sous les yeux impuissants de son grand frère... le décor est planté !
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Nous nous retrouvons ensuite propulsés quelques décennies plus tard, à Montréal. Nous y faisons la connaissance de Mark, enquêteur brillant d'origine coréenne, mais qui s'avère être souvent sous l'emprise de l'alcool et de médicaments.
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En ce moment, il traque des pédopornographes et a engagé un véritable bras de fer avec un tueur en série à la recherche de ses différentes victimes.
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Dans chacune de ces enquêtes, Mark va pouvoir compter sur l'aide d'une maître-chien hors-pair, Jade, qui veille sur lui d'un oeil toujours bienveillant, en compagnie de son chien Jindo.
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Mais quand Yong-hwan, un horrible malfrat, et avant tout meurtrier, sort de sa prison coréenne, un vent de vengeance va souffler de Séoul à Montréal. Et Mark et Jade vont se retrouver aux premières loges…
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A travers ce roman noir, je découvre la plume de Dominique Sylvain. Et je peux vous dire que c'est une plume des plus incisives qui ne fait pas dans la dentelle. Elle arrive à nous happer totalement dans cette intrigue et fait monter la tension crescendo !
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L'histoire change régulièrement de point de vue. Nous suivons tantôt Mark, tantôt Jade, tantôt Yong-hwan… Mais surtout, nous avons un narrateur qui intervient de manière régulière tout au long du récit qui n'est autre que… Jindo. Oui, oui, vous avez bien lu ! Jindo, le chien de Jade, nous raconte l'histoire de son oeil d'expert à quatre pattes et au flair infaillible. Et aussi surprenant que cela puisse paraître, c'est extrêmement intéressant. Cela donne une dimension tout à fait nouvelle et différente au récit.
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En tout cas, un roman palpitant et original, une plume incisive, que je vous conseille de découvrir fortement si vous avez envie d'une lecture bien sombre !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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