Bonjours chers lecteurs, Pour la 69ème édition de « la Moyenne Librairie », nous sommes à Montréal, Rue saint Denis, dans l'appartement de Melle Assiniwi, en compagnie du héro de
Mousson froide, le dernier roman de
Dominique Sylvain.
« Bonjour Monsieur Jindo. Alors sans attendre, tout de suite notre première question pour vous : Quel effet ça fait d'être le premier labrador héro d'un roman ?
- Bonjour. Tout d'abord, vous avouerez que « Monsieur » est plutôt inadéquat dans le cas d'un Canis Lupus Familiaris comme moi; appelez-moi donc Jindo, comme tout le monde, c'est mon nom.
- Volontiers Jindo, et à propos, pouvez-vous nous en dire plus sur l'origine de ce nom ? Il vient du coréen n'est-ce pas ?
- Tout à fait. le jindo est une race de chien originaire de Corée, ce pays si lointain où le récit de Dominique prend sa source ( et entre nous, quel prologue!!!). Mais j'avoue que si je suis attiré par ce pays, je ne suis pas fan du patronyme qu'a choisi Greta, la soeur de mon humaine. Franchement les gars, quand on regarde un jindo, on n'est pas très impressionné. J'aurais apprécié un nom un peu plus prestigieux, comme Napoléon, César ou, tiens, pour rester dans le cadre, Kim Jong-Un...
- Euhhh vraiment ?
- Uh Uh Uh !!! Il faut avouer que l'humour canin ne passe pas toujours très bien au premier degré. Veuillez me pardonner.
- Bien entendu. Vous évoquiez Jade, votre propriétaire...
- Tuuut Tuuut ! Attention, je préfère en parler comme mon humaine. Jade Assiwini est mon soleil, c'est un ange au pays des monstres. Mais je n'appartiens pas vraiment à Jade. Disons que nous formons un beau duo de chasseurs d'ogres.
- Tout à fait. Vous appartenez...euh... Vous travaillez tous deux au sein de la police de Montréal, comme le lieutenant Song. Parlez-nous un peu de lui.
- Ohh, Mark est un humain vraiment adorable, il sent très bon et a toujours une petite friandise pour moi. Mais il y a quelque chose de sombre en lui, son passé sans doute, je ne comprends pas toujours bien ce qui se passe dans les consciences des humains. Pour moi, cet homme semble constamment danser au bord du précipice.
- Je vois. Nous avons évoqué la Corée, mais la plus grande partie du récit se déroule au Canada, en hiver... Irons-nous jusqu'à dire que Montréal est un personnage à part entière de cette histoire ? Savez-vous pourquoi l'auteur a choisi ce cadre ?
- Pardonnez moi, mon cher François mais votre question est un peu idiote. Dominique a choisi Montréal parce que je vis à Montréal...Il aurait été plutôt ardu de situer l'intrigue à Los Angeles ou à Johannesburg puisque je n'y ai jamais mis les pattes...
- Euuuh effectivement, vu sous cet angle... Nous arrivons bientôt à la fin de notre entretien. Que pourriez-vous nous dire en quelques mots pour donner aux lecteurs, l'envie de découvrir
Mousson froide ?
- Écoutez, il ne m'appartient pas de vanter le talent de
Dominique Sylvain, ça fait maintenant longtemps que les amateurs du genre savent qu'elle est une auteure confirmée. Qu'elle change d'éditeur ne change rien à sa capacité à nous surprendre, à nous tenir en haleine en compagnie de personnages profonds et attachants... Surtout un ;-)
- Merci Jindo, une dernière question avant de nous quitter : Aurons-nous le plaisir de vous suivre dans d'autres aventures ?
- Eh bien, vous comprendrez sans doute qu'il est beaucoup trop tôt pour vous répondre. Pour le moment, mon humaine est en contact permanent avec Mark et avec l'auteur dans la perspective d'un éventuel contrat pour prolonger l'aventure. On discute aussi déjà des droits pour l'adaptation au cinéma mais j'ai pour le moment un peu de doutes. Trouveront-ils un cabot avec la classe nécessaire au rôle ?
- Ce sera le mot de la fin. Vous l'aurez compris, nous vous recommandons chaudement
Mousson froide, le dernier roman de
Dominique Sylvain, paru aux éditions Robert Laffont que nous remercions pour l'envoi de cette épreuve non corrigée, dans le cadre de l'opération Masse critique sur Babelio.
Ici Montréal, à vous les studios ! »