La première ligne du récit de Bernadette Szapiro évoque la silhouette à peine entrevue d'un jeune homme en costume kaki de soldat. Ce jeune homme est son père. Il mourra bientôt, en 1940, d'un coup de mousqueton, qu'il se donne volontairement en première ligne. De la guerre (d'hier) à la mémoire (d'aujourd'hui), le lien est tissé par l'écriture, et cette mort mystérieuse accompagne l'orpheline, comme une ombre portée, sur le chemin de son enfance. Trimbalée par sa m...
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