Avalanche hôtel... A-H.... Et il se dit que c'était etrange comme nom pour un hôtel.
Dans quelques mois ou quelques années, Joshua retournerait là-bas avec sa soeur pour l' aider à exorciser les démons de leur passé. Il inclina la tête vers Sybille et lui sourit pour donner le signal du départ. Il avait de la chance qu'une fille comme elle s'intéresse à lui.Qui était-il déjà ?Il etait Joshua Auberson,pas si simple, flic de la police vaudoise .Il etait Joshua Auberson enfant abandonné né dans les entrailles de la terre et survivant de l 'Avalanche Hôtel. Oui,il était tout ça. Et aujourd'hui, il n'avait besoin de rien de plus.( page 278).
Un froid glacial lui parcourait le corps.Il était allongé, nu,sur une mosaïque de carrelage vert et blanc.Un filet de sang coulait le long de sa tempe gauche.Où suis-je?.( page 9)
Joshua réalisa soudain qu'il se trouvait en pleine montagne, dans les entrailles d'un hôtel en ruine en train de discuter avec un gars qui passait la plupart de son temps à errer dans des couloirs vides en parlant tout seul. Il eut un frisson en imaginant Robert, hache à la main, courant dans un labyrinthe végétal derrière son petit garçon gémissant "REDRUM" avec des yeux révulsés.
le policier tomar khan n apparait pas dans avalanche hotel je crois
La route serpentait dans une épaisse forêt de sapins dont les cimes effilées tranchaient le ciel comme des poignards. Il y avait tout juste la place de croiser un autre véhicule tant les bas-côtés étaient enneigés et cela rendait la conduite difficile, même par temps clair. Il avait dépassé Montreux pour grimper dans la montagne par la route des Narcisses avant de s’engager dans un chemin de terre. Le lieu-dit Nancroix n’apparaissait sur aucune carte. C’était sans doute un antique hameau d’alpage regroupant quelques fermes désormais abandonnées.
Le froid, l’immobilité, les ténèbres, le silence assourdissant… c’était la mort. Courir à en perdre haleine entouré des lumières et de l’agitation de la ville, voilà ce à quoi il aspirait… La vie à l’état brut dans tout ce qu’elle avait de plus banal, mais la vie, bordel, la vie !
- Vous savez, le passé vaut mieux l’oublier, ça aide à vivre. Sinon ça vous ronge, comme une maladie…
Depuis toujours,, il se sentait attiré par les mystères de la foi, mais il n’y voyait guère plus que l’expression d’une curiosité humaine assez banale. Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Ces questions métaphysiques n’avaient pas fini de nous hanter et il ne ressentait pas le besoin de croire en un quelconque dieu pour chercher des réponses que, de toute façon, il n’obtiendrait jamais.
Vous savez, le passé vaut mieux l’oublier, ça aidé à vivre. Sinon ça vous ronge, comme la maladie …
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