Il était une fois dans le brouillard

"Mettre un bémol sur une portée musicale explosive"
"Les regrets sont comme les devoirs, en avoir apporte à l'homme autant que cela pèse sur sa conscience. "
Un matin de septembre se lève sur un piège qui va enfermer La Rochelle dans une ombre de poubelle. Ce n'est pas n'importe quel matin de septembre, c'est le 11 septembre 2001. Et le brouillard a décidé de prendre la main sur la vie des habitants d'un immeuble de la charmante ville portuaire. du brouillard, ou bien une chose nauséabonde et putride qui enveloppe en quelques heures toute la planète. D'où vient-il ? Quand se dissipera-t-il ? La disparition des couleurs et des autres peut-elle vous laisser de marbre ? Au 43 de la rue des dames, la survie s'organise autour du vaillant personnage d'Agathe. A nouveau un personnage féminin résiliente et atomique.
Un plaisir sans pareil de retrouver les personnages fétiches de Luca Tahtieazym, auxquels s'ajoutent de nouveaux prénoms toujours aussi entiers et combatifs.
Entrez de nouveau dans cet univers unique que je savoure avec délice à chaque fois pour répondre à cette question : l'enfer, c'est les autres ? Une chose est sûre, le paradis est tenu par un auteur au nom imprononçable et au charisme modeste, il faudrait arrêter de se shooter au Tathiemachin, mais on attendra qu'il ait fini d'écrire

ce roman prend toute sa résonnance quand on le lit en hiver, avec un ciel plombé… J'ai remarqué que souvent l'auteur ponctue son récit de mots « rares », cela s'est confirmé, dès la seconde ligne : « azobé », (pas de supposition mal placée, c'est un arbre) je ne les ai pas tous notés mais Google est parfois bien utile.
11 septembre 2001, une date qu'on ne peut pas oublier ! et d'une certaine manière, le monde ne sera plus jamais pareil et a été plongé dans la stupeur et la barbarie ; mais dans « il était une fois dans le brouillard », il ne s'agit pas de cet évènement, mais d'un brouillard d'une densité jamais vue qui envahit la planète… les habitants de cet immeuble de la Rochelle essaient de survivre dans le chaos, et c'est ce récit postapocalyptique que nous découvrons ! le monde que nous connaissons n'existe plus ; survivre est devenu un leitmotiv ; se débrouiller ; peu à peu, tout se dégrade… On assiste à l'évolution et à la transformation psychologique des habitants de ce petit immeuble, leur vie au jour le jour, leurs « expéditions » pour trouver de la nourriture, les hordes de pillards, les dangers tapis dans Smoggy (dont on ignore la provenance et la cause de ce brouillard insondable…)
C'est le 7éme livre de cet auteur que je lis, ils traitent tous de sujets différents, mais je n'ai jamais été déçue… quelle imagination ! à chaque fois, une analyse au scalpel du comportement de l'être humain !

je suis perplexe concernant mon ressenti sur cette lecture … je l'ai trouvé long, lent mais j'avais terriblement envie de connaître la fin. Heureusement, les personnages sont attachants et l'histoire très originale! Je m'attendais sans doute à être plus saisie par la teneur de l'histoire

L'accroche de Miss Aline 
Quel étrange roman que ce livre. La 4ème de couverture intrigue par sa date tristement célèbre. Il n'est pas question des deux tours mais d'un petit immeuble de la Rochelle. Les locataires doivent faire face à un phénomène climatique sans précédent : le brouillard a envahi le monde entier. Impossible de voir quelqu'un si on n'est pas sur lui.
Agathe va devoir prendre en charge ses neveux et nièce, parler à ses voisins, envisager un avenir obscur.
Le brouillard a le privilège d'être personnifié. Il est là pour une bonne raison. Dans ce brouillard, se démène pour survivre : l'humain. Toute la palette des sentiments  est là : la frousse, l'égoïsme, l'espoir, la déception, l'entraide. L'homme  révèle  aussi son côté sombre : pillage, agression…
L'auteur nous livre un message écologique sous couvert d'une note de fantastique. Peut-on parler d'un roman d'anticipation ? Surement et c'est bien là le problème. Nous dirigeons-nous vers des jours gris et obscurs ? Qu'ai-je fais pour sauvegarder la planète ?
La narration est simple et efficace. Parfois l'auteur nous parle directement. L'atmosphère du livre ressemble à ce brouillard opaque qui cache tout et tout le monde. Mon univers se réduit à moi et mon entourage proche (famille, amis, voisins).  Et puis il y a cette fin que ne  n'avais pas envisagée. Peut-elle représenter un espoir ? Pour quoi pas ! Et toujours cette question en filigramme (pour moi) : l'homme courre-t-il à sa propre perte ?
Lien : https://collectifpolar.fr/20..

C'est de saison, le brouillard est partout...
Quand on connaît le fait de conduire quand il y a du brouillard, on connaît tout de suite l'ambiance lugubre dans lequel le livre nous plonge dès le début.

La Rochelle et le monde entier sont, en une nuit, plongés dans le plus épais des brouillards, qui bien évidemment crée la panique la plus totale.. Pillages, agressions, vandalismes.. le pire de l'humain ressort quand il est acculé..
Et acculé, les habitants le sont, ils ne voient plus à 20 cm...
Le brouillard ne diminue plus.. et le monde s'organise autour de lui, .. ou se désorganise c'est selon...

J'ai été perturbée par la date du brouillard, ( le 11/09/2001).. J'attendais sans doute une analogie avec d'autres faits qui m'ont marqué à cette date.. et qui ne sont jamais venus.
J'ai été perturbée aussi par la qualité de l'écriture.. Il est très rare que je sois forcée à chercher des mots pour les comprendre..
L'écriture est fluide et sacrément recherchée.. Sacré travail de l'auteur.. Pas un mot n'est écrit qui ne soit à sa place. Chapeau..

Je vais en tester un autre de cet auteur, parce que si son travail m'a beaucoup plu, le sujet m'a moins attiré. J'attendais autre chose...

Fini à l'instant !
Parce que je dors peu et que ce matin, j'ai eu envie de finir cette histoire complètement folle...

J'aime beaucoup ce qu'écrit l'auteur et j'avoue que là, j'ai été totalement surprise.
Je ne sais pas pourquoi mais je m'attendais à un roman noir, du sombre, du genre flippant. Au lieu de ça, j'ai découvert un groupe de survivors. Tous attachants à leur manière. J'ai ri. du genre grosse barre de rire. Et je me demande si je suis la seule et si je suis vraiment normale 😅

Dans tous les cas, j'ai apprécié la plongée en apnée dans cet environnement post-apo. J'ai aimé le voyage et suivre leurs aventures.
J'ai aimé être dans le brouillard !

* Il suffit parfois de fermer les yeux pour mieux voir *

C'est le premier livre que je lis de cet auteur au nom imprononçable.
Force est de constater qu'il a beaucoup de talent, même s'il faut s'habituer à un rythme différent de part son style particulier d'écriture, quelque peu étrange que je viens de découvrir.
Et c'est enrichissant finalement.
Il nous entraîne dans un monde post-apocalyptique, en huit clos oppressant dans cet immeuble, à une rare exception près qui concerne, la sortie sur les rails.
La psychologie des personnages (Agathe en tête et sa bande) est extrêmement bien décrite, tout comme l'analyse fine et exacte de leur comportement dans cet univers de brouillard permanent.
Qu'aurions nous fait à leur place ?
J'ai beaucoup apprécié l'épilogue très inattendu et vraiment surprenant.
Le seul petit bémol, c'est qu'à force de privilégier tout au long du roman l'analyse sur le ressenti et la psychologie de chacun des personnages, il a occulté davantage d'action, de suspens et de rebondissement. Et ça m'a manqué.

J'ai presque tout lu De Luca tahtimachin (son gentil surnom), mais là en passant au registre de la dystopie il fait très fort. Un brouillard limitant la visibilité à quelques centimètres, s'abat partout sur Terre. Chacun va devoir définir de nouveaux codes pour survivre le temps qu'il faudra à Smoggy pour s'évaporer un jour...oui mais quand? Et comment faire jusque là?

Agathe, jeune fille très asociale, prend en charge ses deux neveu et nièce après un accident de leur père. Mais ce jour, le brouillard est si dense qu'on n'y voit goutte. Son immeuble va s'organiser et se régenter autour de leur sécurité et de la nourriture.

A chaque étage une personnalité à part, agaçante, abjecte ou adorable et j'en passe. Quel plaisir de voir l'auteur fouiller leur esprit pour faire ressortir leur moi profond car en ces temps de crise, la malveillance peut veiller en chacun. D'autres au contraire feront paraitre leur bonté, leur empathie. Pas évident de faire cohabiter tout ce petit monde là.

Les incursions au dehors deviennent de plus en plus dangereuses, le monde a changé, il a évolué avec le brouillard, proies et prédateurs se côtoient.
On avance pas à pas, jour après jour, l'auteur nous met sous tension, car il n'est pas si éloigné de nous ce fait climatique possible. Que deviendrons nous?

Oui c'est un page-turner fabuleux, celui qui vous prend aux tripes car Agathe et son petit monde, vous les avez bien cernés, vous allez vivre avec eux et ressentir leurs peurs, leurs fois, leurs incertitudes, leurs découragements.

Un petit aparté pour la construction de ce roman dont les derniers mots de chaque chapitre sont repris en premier dans le chapitre suivant. J'ai adoré les mettre en relation :)

Enjoy!
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11 septembre 2001. A cette date qui signifie un changement de monde, se lève, à La Rochelle, mais également partout dans le monde, un brouillard épais, dépouillant le paysage de perspective et de couleurs.
On suit les mésaventures des habitants d'un immeuble où habite Agathe la misanthrope qui, ce 11 septembre, doit aller chercher ses tout jeunes neveux dont le père vient d'être renversé par une voiture nageant dans le brouillard. Au passage, elle recueille Félix le clochard à la jambe souffrante et Ornicar, le bon chien égaré. Puis, comme le smog semble s'installer, les locataires de l'immeuble rassemblent leurs tempéraments contrastés afin d'organiser leur vie devenue survie dès lors que les hôpitaux sont fermés, les communications coupées et qu' il faut s'encorder pour aller quérir des ravitaillements, tâtant les murs et craignant les bandes agressives.
Dans cette réalité nouvelle où chacun se voit ramené à sa condition essentielle, chaque protagoniste révélera la vraie couleur de son âme teintée, comme le brouillard, du blanc le plus pur au gris le plus sombre .

Une histoire originale et passionnante malgré quelques longueurs, des personnages dotés d' une certaine épaisseur, et une écriture étonnante avec son vocabulaire somptueux qui rend hommage à la richesse de la langue française.
Lien : https://trancheslivres.wordp..

Il était une fois dans le brouillard
De Luca Tahtieazym

Un étrange brouillard s installe partout dans le monde.
Comment survivre à ce phénomène quand on y voit plus rien, que les gens deviennent fous, que plus de magasins ouverts...?
Beau roman, qui montre à quel point l être humain est égoïste... Mais en s entraidant on peut s en sortir non ?
Quelle option choisir ? l'égoïsme ou la solidarité ?
A vous de voir pour ce en quoi luca a opté...
Roman qui se lit vite, d ailleurs je file lire son dernier sorti hier "sénescence"