Je suis tombée sur ce livre dans une liste de livres courts. L'ayant trouvé dans la bibliothèque de ma ville, je me suis laissée tenter.
Et quelle belle surprise ! L'histoire est belle, l'ambiance est sympathique, sur des fonds de Méditerranée. J'ai tout aimé de cette histoire que j'ai dévorée d'une traite !
Je vais me pencher sur cette autrice donc j'ai aimé la plume. Merci les listes !
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Cela faisait quelques temps que ce texte attisait ma curiosité, et mon bilan de lecture est plutôt mitigé : je pense que ce n'est simplement pas un genre qui me plaît.
L'écriture est simple, à la façon d'un conte, et veut laisser de la place à l'imagination. L'intrigue se passe sur une île de la Méditerranée, dont la population est assez isolée du continent. le narrateur nous raconte l'histoire de Benjamin, qui vécut un moment sur l'île.
Le message est celui de la résistance à l'oppression et à la dictature, de la force d'une communauté, de l'accueil et de l'humanité. Un bon moment de lecture.
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Ce court roman est un conte , une fable , il faut se l imaginer comme une légende locale racontée par nos grands parents . Et ceci de manière universelle car même si le décor , protagoniste de l histoire est une île méditerranéenne, le lieu et l époque restent indéfinis . Mélange d histoire , de mythologie, de science fiction et d actualité, l ensemble est humaniste et est très agréable à lire . C est cliché je sais mais ça fait du bien en ce moment. Merci à l autrice pour ce moment d évasion .
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Un roman court (119 pages) à la fois doux et percutant. Il parle de liberté, d'indépendance, d'insoumission, qui s'expriment sans éclat, mais avec détermination.
Un vieil homme se souvient de l'irruption d'un étranger sur l'île où il habite. Il se souvient de ces années-là, de la dictature, des relations avec le continent, des autres îliens. Une histoire touchante.
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Un petit bijou de littérature, un enchantement en ce 3 février 2023, où les températures extrêmes (-46!) nous forcent à nous encabaner. Lu sous une couverture douce avec une boisson chaude, j'ai voyagé dans une bulle, comme dans un rêve en Méditerranée.
D'abord il y a « Notre île, une miette dans la méditerranée. Des rochers et des criques, quelques kilomètres de collines, des oliveraies à moitié abandonnées, le village blanc comme de la craie avec son petit port et ses barques. Autour, la mer à perte de vue nous protège. Nous, les pêcheurs, nous la connaissons par coeur. »
Ensuite il y a les habitants, ces pêcheurs "marginaux, comme tous les îliens" : "Notre façon d'habiter au milieu de la mer, de vivre en communauté, d'être indifférents à leurs discours, de partager notre quotidien et de nous contenter de peu sans nous préoccuper de rien les irritait."
Enfin, il y a les histoires, celles qui se racontent depuis toujours, celles qui s'écrivent devant nous, au quotidien, et la grande Histoire, qui rend les hommes fous...
La plume poétique de l'autrice nous berce dans ce récit (ce conte, cette fable, que sais-je?!) qui est un hymne à la liberté, à la nature et à l'humanisme
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Je suis passée totalement à côté de cette lecture.
Alors c'est bien écrit hein, poétique, joli, tout ça.
Mais au cours de cette lecture, je me suis juste demandé "Mais ça parle de quoi en fait" ?
Le fait est qu'il ne se passe absolument rien. C'est très contemplatif. Beaucoup trop à mon goût. Les personnages défilent mais ce ne sont pas des personnages principaux auxquels on pourra se rattacher (ou assez peu, finalement). Parce qu'en fait le vrai personnage, le seul qui compte, c'est l'île. Et ce qu'il s'y passe. Alors on enchaîne les petits chapitres qui parlent de choses et d'autres, des chapitres qui pourraient presque se lire indépendamment les uns des autres. Beaucoup de descriptions, mais finalement on ne va jamais au bout des choses.
Un roman court, et tant mieux, parce que sinon je ne suis pas sûre d'arriver au bout.
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Ce court roman est hélas truffé de clichés, dans les descriptions, les portraits, le fil du récit. C'est dommage car il y avait matière à évoquer avec brio la période de la dictature en Grèce, les relations entre les communautés insulaires, le continent, la gouvernance, le cours de l'histoire. de nombreuses îles furent des camps d'internement pour les prisonniers politiques, le paysage en a été marqué, sans doute les esprits également. Comment croire en ce pêcheur bienveillant qui tient le rôle du narrateur ému? Et en ces paysages de rêve qui font silence sur tant d'éléments moins pittoresques mais prégnants? Je ne retrouve pas l'atmosphère et les facettes multiples des îles grecques, la rudesse des habitants autochtones: l'idéalisation nivelle et façonne, l'écriture qui se veut épurée et poétique aboutit à une impression de grande superficialité. Une lecture bien décevante.
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