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3,28

sur 140 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Icare est né on ne sait trop comment ; et il vole !
Évidemment l'armée le séquestre et l'étudie le privant de sa liberté.
A 20 ans il découvre l'amour et finit par s'échapper avec son adorée.
Voilà l'histoire divulguée ; mais soyez sans crainte l'ouvrage ne perd rien car on s'attend à tout cela dès le début.

En ouvrant le manga, j'imaginais une douceur, une profondeur à laquelle m'avait habitué Taniguchi ; un onirisme qui aurait été enrichi par la poésie de Moebius.

Le thème original m'a paru un peu desservi par une interprétation inhabituelle du dessinateur : une violence dont on aurait pu se dispenser et une fin brutale, certes, sans doute heureuse ; mais coupant court.
Ce n'est pas grave ; dans la balance de mon coeur, Taniguchi reste mon mangaka préféré...
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Icare attise toutes les convoitises…
Dès sa naissance, incapable de faire comme tout le monde, il s'est envolé dans les airs dès que son cordon ombilical fut coupé. Un peu plus de discrétion lui aurait peut-être permis de mener une vie relativement tranquille et anonyme, mais le gouvernement est aussitôt informé de ce miracle qui ne le laisse pas indifférent. Précisons que l'histoire se situe dans un futur indéterminé dans lequel, une fois n'est pas coutume, la population se sépare en différentes castes. Celle des hommes-éprouvettes inquiète particulièrement le gouvernement. Eprouvée par sa condition misérable, cette catégorie d'hommes rejetés a récemment tenté de se rebeller en provoquant sans relâche des attentats. Icare, le bébé volant, apparaît alors comme le premier prototype d'une nouvelle caste d'hommes qui permettrait de combattre efficacement ces terroristes. Icare est arraché à sa mère, enfermé dans une serre adaptée à sa taille et observé nuit et jour par des scientifiques.


Le développement d'Icare n'intéresse ni Moebius, ni Taniguchi. Un beau jour, l'homme-volant se déploie devant nos yeux du haut de ses vingt ans. Bien que confiné dans sa serre, il semble heureux car il n'a aucune idée de ce que peut être le monde à l'extérieur et de ce dont les scientifiques et le gouvernement le privent. Alors que la zoologiste Yukiko croit égayer un peu son quotidien en lui apportant un couple d'oiseaux, Icare prend brusquement conscience de sa condition. C'est autour de son sentiment d'injustice et de la rébellion qu'il tentera de mener à bien en compagnie de Yukiko que Moebius et Taniguchi se concentrent particulièrement.


L'état d'esprit de la bande dessinée Icare semble relever davantage des inspirations traditionnelles de Moebius que de celles de Taniguchi, mais l'apport de ce dernier au dessin n'est pas négligeable et donne naissance à une oeuvre hybride : du Moebius version Taniguchi –la réciproque marche aussi. Malheureusement, la collaboration semble entraver chacun dans les particularités de son style et donne un travail qui ne semble qu'à moitié abouti. L'aspect science-fictionnel de Moebius est bâclé : on ne sait que très peu de choses concernant cette société qui veut s'accaparer le talent d'un Icare et la rébellion de ce dernier est résumée à un décevant combat entre les forces du Bien et du Mal. L'aspect psychologique propre à Taniguchi n'est pas approfondi : les motivations des personnages sont troubles et aucun d'entre eux n'est particulièrement attachant. Même Icare et Yukiko, censés incarner les « forces du Bien », paraissent ridicules, et ce n'est pas le peu de phrases qu'ils prononcent dans cet ouvrage de plus de deux cent pages qui nous convaincront du contraire : « C'est mignon. C'est mignon, les oiseaux. Mes frères ».


Cet Icare est toutefois sauvé par la beauté de ses dessins. Taniguchi, toujours aussi professionnel pour mettre en place des univers qui lui sont propres, crée des plans quasi-cinématographiques du plus bel aspect. Même si l'on est souvent tenté de se moquer des niaiseries et des simplicités scénaristiques qui aboutissent à une moralité très convenue, on accordera toutefois à Icare le minimum de respect que lui accorde son statut original de prototype de poésie dessinée. A cet égard, on peut bien accepter pour une fois que le propos ne soit pas aussi original que le dessin et la mise en page –ce qui ne fera toutefois pas disparaître totalement une déception tout à fait légitime.
Lien : http://colimasson.over-blog...
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J ai beaucoup aimé les dessins mais j ai été très déçue par le scénario. Plusieurs éléments de l histoire demeurent non élucidés, certains personnages restent en plan....bref on reste un peu frustré par un récit qui semble non abouti. On comprend mieux en lisant l interview de moebus qui évoque le scénario d origine (plus trash apparemment !). C est assez éclairant en ce qui concerne plusieurs personnages.
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Je suis déçue par cette histoire qui manque, à mon goût, d'originalité et évince une partie de l'action pour se concentrer uniquement sur la découverte de l'amour de son personnage principal.
Les terroristes présents dés le début du livre disparaissent assez vite et ne reviendront pas, sans aucune explication.
Quelque chose m'aurait-il échappé?

Les illustrations sont plutôt réussies mais le manque d'intérêt pour le scénario m'a un peu gâché le plaisir.

Lien : http://www.lelivroblog.fr/ar..
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J ai beaucoup aimé les dessins mais j ai été très déçue par le scénario. Plusieurs éléments de l histoire demeurent non élucidés, certains personnages restent en plan....bref on reste un peu frustré par un récit qui semble non abouti. On comprend mieux en lisant l interview de moebus qui évoque le scénario d origine (plus trash apparemment !). C est assez éclairant en ce qui concerne plusieurs personnages.
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