Icare

J'ai découvert ce manga par hasard et je ne suis pas déçue. Appréciant le monde de Tanigushi et, même si on s'en éloigne un peu, ce manga est une belle surprise: des dessins raffinés et vivants, un scénario original, des plans variés...
A découvrir.

Qui est ce bel Icare dont la naissance est une malédiction puisque né d'une femme, venue d'ailleurs, accoucher sur une terre livrée aux attentats kamikazes et qui dès sa naissance se met à voler dans les airs ? On ne sait rien de lui si ce n'est qu'il est beau et charmant et surtout qu'il vole. Cette particularité attire évidemment l'attention des autorités qui décident de le mettre en cage pour mieux l'étudier et s'en servir comme arme secrète contre les menaces terroristes. Icare vivra une vingtaine d'années dans cette cage immense, soumis à toutes sortes d'expériences scientifiques mais, n'ayant rien connu d'autre, il y vit tranquillement et ne se révoltera avec des envies de fuite et des démonstrations d'une force phénoménale que lorsque, tombé amoureux de Yukiko, une jeune scientifique qui l'aime aussi, il voudra conquérir sa liberté loin de sa cage, avec son amour mais avec le monde entier contre lui.
C'est un one-shot de 284 planches, suivi d'un entretien avec Moebius, également très intéressant. On y apprend que le projet initial était bien plus ambitieux puisque l'histoire de cet Icare du futur devait se dérouler sur une quinzaine de volumes mais l'éditeur japonais, avec Taniguchi lui-même, a décidé de ne publier que le préliminaire de l'histoire, ce qui fait que, comme beaucoup d'autres lecteurs, je suis un peu restée sur ma faim, ayant trouvé le récit bien court, malgré le grand nombre de pages (284) cependant j'ai pris beaucoup d' intérêt au sort du jeune homme attachant qu'est devenu le bébé mutant des premières pages. C'est un manga que j'ai lu d'une traite, avec grand plaisir. Il faut dire que les dessins sont superbes, détaillés et poétiques à la fois et si explicites que les textes se font rares
Lien : http://liratouva2.blogspot.f..

Ce manga, sur un scénario original de Moebius adapté et dessiné par Jirô Taniguchi, déploie des airs à la Akira. Un peu pour les dessins mais surtout pour ses thématiques et son histoire : un enfant aux capacités surhumaines détenu par l'armée dans un futur proche, sur lequel elle expérimente jusqu'à ce qu'il échappe à son contrôle (même si le côté post-apo et destruction massive d'Akira est ici absente).

Si je déplore un peu de fan-service bien dispensable - et encore, Taniguchi a apparemment énormément édulcoré les choses, Moebius semblant partir au départ sur des trips scato et sado-maso) -, le trait de Taniguchi est comme toujours d'une clarté ébouriffante et le dessinateur livre plusieurs très belles planches.
Il se montre aussi très efficace dans les scènes d'action et de violence, avec un trait et une composition très dynamiques.

L'histoire en elle-même, si elle n'a rien de révolutionnaire, se suit avec un certain plaisir. C'est plutôt bien fichu et intéressant, assez cinématographique.
C'est un one-shot qui peut être lu comme tel, mais on sent l'envie d'une grande saga bien présente derrière - du moins c'est l'impression que j'ai eu, avec certains personnages à peine exploités qui ne demandaient qu'à l'être, et cette fin pas entièrement fermée...

Un très bon moment de lecture qui pourrait donner un chouette film d'animation, voir une série de films pour poursuivre et approfondir l'oeuvre. Si jamais un studio me lit...

En tant que fan absolu de Jiro Taniguchi, je suis malgré tout passé à côté de ce récit.
Une très belle découverte. l'association Moebius / Tanagochi est une réussite.
Une version d'Icare très moderne et très fleur bleue j ai lu avec plaisir. Dommage, le dénouement un peu rapide à gâché mon enthousiasme.

Le scénario de cet album est issu d'un rêve de Moebius ( pseudonyme du dessinateur Jean Giraud - célèbre pour la série BD Blueberry - ) mis en image par Jirô Tanigushi.

J'emploie le mot album bien que ce livre soit un manga parce que, malgré le fait qu'il se lise dans le sens japonais, son beau format et son graphisme sont plus proche de ceux de la BD franco-belge.

Un rêve. C'est ainsi qu'il faut lire cette histoire sinon la fin ouverte pourra paraître frustrante, abrupte. Au point qu'elle en appelerait une suite. Ne pas poser de question, se laisser planer.

C'est cette étrangeté qui m'a plu, ce récit hors-temps, la beauté et la finesse des dessins de Tanigushi qui parviennent à rendre la fascination du mythe et le contexte politico-fantastique par ses décors fouillés, soignés. de nombreuses illustrations en pleine page, de nombreuses pages sans texte, un découpage des planches à la fois classique et dynamique qui rend la lecture très agréable.

L'élégance du trait, la précision des mouvements, les profondeurs et les perspectives témoignent de la légèreté, de la grâce, de la magie de l'envol, jouant les contrastes avec l'environnement militaire de ce centre scientifique urbain.

Une jolie fable. Pour le plaisir des yeux.

( Une nouvelle édition, comprenant une interview de Moebius, des illustrations de Taniguchi et un carnet de croquis.)
Lien : http://lisezjeunesse.canalbl..

Dans un État totalitaire, dirigé par une femme Général.
Icare a 20 ans.
Dès sa naissance, son existence a été placée sous secret. Car il vole, et le Gouvernement en place envisage d'en faire une arme. Séparé de sa mère alors qu'il n'avait que quelques jours de vie, Icare a été emmené dans un centre de recherche militaire. Ce laboratoire, c'est sa maison, une jolie cage dorée.
Coopérant de son plein gré, il est totalement isolé du reste du monde. Il se plie volontiers aux différents tests scientifiques, aucune réticence, aucune opposition. Jusqu'à ce que des sentiments amoureux naissent en lui...
Une belle découverte que voilà, un album intéressant sur la forme et sur le fond. Une lecture qui m'a complètement captivée.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..

Troisième Jiro Taniguchi mais cette fois-ci, l'histoire n'est pas de lui. J'ai été attiré par le titre car le mythe d'Icare m'intéresse beaucoup.

J'ai trouvé les dessins vraiment beaux, normal me direz-vous, et l'histoire envoutante. On est plongé dans l'histoire de ce jeune Icare sans vraiment tout comprendre au début. J'ai été surprise par la fin, je ne m'attendais pas à cela. de plus, j'aurais aimé que l'histoire dure plus longtemps car du coup, on reste un peu en superficie. Comme expliqué par Moebius à la fin, l'histoire faisait une longue série au début, mais à finalement été très raccourcit.

Je recommande à ceux qui cherchent à s'envoler

4/5

Une histoire prenante de désir physique (le beau couple formé par Icare et Yukiko) et de désir de liberté (Icare face à une machine totalitaire étatico-scientifique). Belle édition, en grand format qui permet d'apprécier les dessins de Jirô Taniguchi, et accompagné d'un entretien avec Moebius qui rappelle combien le scénario originel diffère ce que l'on peut lire.

L'histoire est inachevée. Si cela vous rebute, ne tentez pas Icare. Ce début d'aventure est en effet terriblement encourageant....pour une suite qui ne viendra pas. Pourtant, n'est il pas agréable finalement, une fois la première déception passée, d'avoir un goût d'in-fini aux lèvres ? le livre d'ailleurs se passerait d'histoire tant la qualité du dessin de l'artiste Taniguchi se suffit à elle-même.
A lire, sans trop en attendre, juste dans l'espoir de passer un bref, mais beau, moment en compagnie d'Icare.