Ce quartier autrefois familier, je l’avais cru lointain, à jamais enfoui dans ma mémoire.
Je me tenais pourtant en son coeur, immobile et désorienté.
Quelles que furent sa peine, ses souffrances, maman est morte sans avoir fait, au sujet de notre père, le moindre reproche...
Devant sa tombe, une nouvelle fois j'ai demandé:
"Maman...As-tu déjà été heureuse?"
La guerre ce n'est vraiment pas fait pour les gens qui s'aiment... elle est trop cruelle pour ceux qui partent comme pour ceux qui restent.
A cet instant précis, j'ai vraiment oublié que j'avais 48 ans...
Je me laissais entièrement emporter par le cours de ma nouvelle enfance de rêve...
Personne ne devient jamais vraiment adulte...
L'enfant que nous avons été est toujours là, bien vivant, tout au fond de nous...
Comment avais-je pu si longtemps oublier...
... L'apaisante douceur qui se trouvait là ?
« Je revivais mes 14 ans et je découvrais à quel point ils avaient été précieux. » (p. 93)
Personne ne devient jamais vraiment adulte, l’enfant que nous avons été est toujours là, bien vivant au fond de nous… Il est comme le ciel. Avec le temps, nous croyons grandir, mais la maturité n’est qu’un leurre, une entrave à notre âme libre d’enfant.
Personne ne devient jamais vraiment adulte...L'enfant que nous avons été est toujours là, bien vivant, tout au fond de nous...Il est comme ce ciel...Avec le temps, nous croyons grandir...mais la maturité n'est qu'un leurre, une entrave à notre âme libre d'enfant.
Qu'est-ce qu'on ne peut pas changer ? Le temps...Le temps écoulé. Voilà ce qu'on ne peut pas changer.