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3,91

sur 3282 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'entame toujours un roman fleuve avec une légère appréhension....
Vais-je aller au bout ? Me tiendra-t-il en haleine jusqu'à la toute fin ? Ne serai-je pas tentée de lire certains chapitres en diagonale ?
Heureusement, il y a aussi le frisson du départ vers l'inconnu, la curiosité d'un nouvel univers qu'on espère passionnant.

Donna Tartt semble coutumière des "pavés" en littérature et, ma foi, c'est pour moi une belle découverte.
Je n'irais pas jusqu'à dire que mon attention ne s'est jamais relâchée car, c'est vrai, il y a quelques longueurs et beaucoup de digressions mais sa plume est agréable, très imagée et parvient aisément à rendre l'atmosphère du récit palpable au point de créer parfois chez le lecteur un sentiment de malaise.
On a envie d'aller plus loin dans la psychologie des personnages, de comprendre.

L'histoire tourne autour du choc post-traumatique subit par Théo suite à un attentat terroriste dans lequel sa maman laisse la vie.
D'abord recueilli par la famille de son meilleur ami, récupéré ensuite par son père absent, alcoolique et endetté, le jeune garçon lutte à la fois contre la perte cruelle de sa mère et un sentiment de culpabilité.
En compagnie de Boris, rencontré à Vegas, il va se réfugier dans les médicaments et l'alcool et finir par se droguer.
La passion de sa mère pour les oeuvres d'art, qui leur a valu de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, sera pour lui le fil ténu qui le relie à son souvenir.
Un petit tableau du peintre Fabritius dérobé au musée parmi les décombres et représentant un oiseau attaché à son perchoir, sert de fil rouge au récit et semble être à l'image de Théo prisonnier de ses addictions et de ses peurs.
Il est aimé pourtant Théo...et l'une de ses plus belles rencontres est le vieil antiquaire-restaurateur Hobie.
Un homme au grand coeur et aux mains en or, impacté lui-aussi, indirectement, par l'attentat et qui va lui apprendre avec passion les ficelles du métier.

Une lecture aussi longue demande beaucoup de concentration, d'obstination, de patience.
À part quelques chapitres, dont le séjour de Théo à Vegas assez éprouvant à lire et émotionnellement difficile, mon intérêt n'a pas faibli.
Quelques beaux enseignements sont à tirer du dernier chapitre qui sonne un peu comme une morale.

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J'avais aimé Donna Tartt et son maître des illusions, je m'attendais à une intrigue de la même veine. J'ai été déçue.
Le premier volet de l'histoire de Théo est très plaisant, les frasques des deux ados les rendent bien attachants. Dommage que le contexte d'alcoolisation et de toxicomanie juvénile y soit rendu comme bénéfique pour les protagonistes.
Après, je me suis ennuyée sauf avec les personnages périphériques de la famille Barbour et Hobie, hauts en couleurs.
Pour moi, un roman trop long (817 pages) qui aurait gagné à s'arrêter aux deux-tiers.
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Theo perd sa mère alors qu'ils visitaient un musée new-yorkais : une bombe explose et c'est l'horreur. Miraculeusement indemne, Theo n'a plus de maman, mais il a réussi à sortir un tableau des décombres du musée, une petite oeuvre de Carel Fabritius représentant un chardonneret. « Dans mon esprit, les mots ‘Je dois rentrer à la maison' ne cessaient de tourner en boucle, suivis, pour la millionième fois, de ‘Je ne peux pas'. » (p. 94) Recueilli pendant un temps par les parents d'un ami, Theo part finalement à Las Vegas chez son père et sa belle-mère. « Vivre avec eux, c'était comme vivre avec des colocs que j'apprécierais moyennement. » (p. 237) Il ne parvient pas à reprendre pied et à faire le deuil de cette mère qu'il adorait. Il pense aussi sans cesse à Pippa, cette petite fille rousse qu'il a aperçue dans le musée peu avant l'explosion. Il se noue tout de même d'amitié avec Boris, un garçon qui a parcouru le monde avec son père, mais qui manque profondément de repères et de limites. Avec lui, Theo découvre l'alcool et la drogue et vit des expériences aux frontières de la folie. Il est totalement à la dérive quand son père meurt. « Que fait-on quand est la victime d'un coeur périlleux ? » (p. 777) Theo décide alors de revenir à New York, toujours avec son tableau volé. Il devient adulte sans jamais se débarrasser de ses démons : quand il aura enfin le courage de les affronter, il sera peut-être trop tard.

Voilà un pavé que je redoutais d'aborder. Tant de critiques élogieuses, tant d'enthousiasme… Je me méfie toujours de ce genre d'accueil fait à un livre et je pense que ça influence négativement mon avis a priori sur un texte, me rendant extrêmement exigeante. J'ai trouvé ce roman dense jusqu'à l'étouffement, long et lent, inutilement pesant. Il y a de fabuleuses échappées grâce aux oeuvres du patrimoine mondial citées au fil des pages, mais elles n'ont pas été suffisantes pour me faire apprécier vraiment cette histoire. La quatrième de couverture annonçait un retournement de situation, un coup de maître et je ne sais quoi d'autre. J'ai surtout rapidement été lassée d'accompagner ce personnage qui ne parvient pas à remonter la pente.
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Entre roman d'apprentissage et roman noir, ce Chardonneret a de quoi dérouter. Effectivement, il y a du Dickens là-dedans, mais aussi un soupçon de Trainspotting et de John Irving... Perte de la mère, famille d'accueil, relation avec le père, jeunesse américaine, drogue et âme torturée... Si j'ai adoré la première partie, celle de la jeunesse (enfance et adolescence du narrateur), force est de constater que ce roman finit par s'essouffler, à 200 pages de la fin je dirais. Plus introspectif, il se met à traîner en longueur et les rebondissements n'ont pas l'effet escompté. Partie dare-dare dans cette histoire qui m'a captivée durant 600 pages, je suis arrivée au bout de ce (néanmoins) beau pavé de littérature bien américaine en me disant : "tout ça pour ça ?".
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J'ai un avis mitigé sur ce livre.
J'ai aimé :
- l'histoire de ce garçon,Théodore, et du tableau dérobé après l'explosion qui a causé le décès de sa mère. Il est ballotté d'abord chez un copain à New York, puis à Los Angeles pour mieux revenir à New York. le tableau lui aussi connaît quelques péripéties
- le style de l'auteure et les recherches qu'elle a effectuées, le livre est très documenté et m'a permis de decouvrir certains tableaux et peintres. Avec en premier Fabritius et son chardonneret, l'histoire du vol dans le musée Gardner en 1990
- Boris, le meilleur ami de Theo, d'origine ukrainienne, sans mère aussi et avec un père alcoolique et violent. Les deux enfants seront d'une aide précieuse l'un pour l'autre. J'ai beaucoup aimé le personnage de Boris, adolescent qui subit son père tout en lui pardonnant, débrouillard un peu drogué et alcoolique aussi, totalement livré à lui même. Et pourtant, Boris, adolescent ou adulte, est toujours plein de ressource et border line.
- les rebondissements : toujours inattendus et relançant l'intérêt du livre.

J'ai moins aimé :
- la longueur du livre, des fois je me demandais où l'auteure voulait en venir et quand elle y arrivait, cela restait trop long
- le personnage de Theo que j'ai trouvé toujours faible, qu'il soit adolescent ou adulte Theo reste une personne faible du coup je me suis plus attachée à Boris
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Theo a treize ans le jour où il rentre au musée de New York avec sa mère. Cette dernière n'en ressortira jamais, victime d'un attentat atroce qui boulerverse la ville, et la vie de son fils. A partir de cette tragédie, ce dernier amorce une descente aux enfers qui durera toute sa vie : il fait confiance aux mauvaises personnes et cède à ses plus mauvais penchants. le jour de l'attentat aura un autre impact sur lui : cédant à une impulsion, il vole le célèbre tableau du Chardonneret peint par Carel Fabritius au 17e siècle. Ce simple geste mettra en branle un engrenage terrible dont nous assistons à l'un des derniers actes dans les premières pages du roman.

"J'ai commencé par aimer l'oiseau comme on aimerait un animal domestique, et pour finir j'ai aimé la façon dont il est peint."

Présent en filigrane, le tableau aura une influence étrange sur le narrateur, tout au long de sa vie : il le ramène parfois sur la bonne voie, et le renvoie souvent à la sensation d'être prisonnier d'un monde qu'il ne comprend plus depuis la mort de sa mère.

"Il est difficile de ne pas voir l'humain dans l'oiseau. Digne, vulnérable. Un prisonnier qui regarde un semblable."

Roman foisonnant, complexe mais passionnant, le Chardonneret est aussi bien un roman d'apprentissage qu'un document intéressant sur le monde des marchands d'art et d'antiquités.Donna Tartt a reçu le prix Pulitzer pour ce texte intelligent et remarquablement écrit, dont on ressort ébloui.
Lien : http://missbouquinaix.com/20..
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Exercices de Style

Quelqu'un a dit ici : il faut se laisser guider.
C'est tout à fait ça.
Ce livre bloc, fait un peu figure d'OVNI et je me dis que si Donna Tartt n'avait pas connu le succès qu'elle a eu avant elle n'aurait sans doute pas pu l'écrire, enfin, le faire lire.

J'y ai reconnu la patte de nombreux autres auteurs-fleuve qui prennent leur temps pour développer leur histoire, dont mon cher Irving. Mais de fait, à par une très longue boucle, du début à la fin, le plus grand intérêt que j'y ai vu c'est de me demander : et maintenant, comment va-t-elle se sortir de tout cela, comment vont réagir ses personnages. J'y ai vu donc un exercice d'écriture, très plaisant à lire au demeurant, je n'ai pas vu les pages s'avaler, mais qui, du moins pour moi, ne mène pas très loin.
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Prix Pulitzer 2014 ! Je voulais le lire.
Après 800 pages, comment je suis….. Mal à l'aise.
Je ne sais pas quoi en dire de ce pavé. Impossible de le lâcher. La fin du roman m'a travaillé. J'en ai même rêvé toute la nuit.
Que peut-on dire de Théo ? On le comprend ou pas ? Une mauvaise action et son destin s'est transformé en chaos.
Qui n'a pas été mal à l'aise avec cette ambiance glauque. Pendant 800 pages on se demande où veut en venir l'auteure ? Elle installe Théo dans notre vie et on le voit faiblir chaque jour.
La question phare : Pourquoi Théo se retrouve-t-il dans une chambre d'hôtel à Amsterdam ? Et quel est le rapport avec la mort de sa mère ? Et quel est le lien entre le chardonneret et lui ?
Et bien il a fallu 800 pages pour avoir la réponse. Mais je reste sceptique et mal à l'aise. Autant Théo m'a touché, attristé. Ses choix, ses abondons, cette non-assistance, c'est de la folie. Ce parcours plus que chaotique. Et tout le long, je me demandais où voulait en venir Donna Tartt.
Encore maintenant je suis perplexe. Quel est le genre littéraire de ce roman ?
J'ai beaucoup de questions et pourtant il ne m'a pas laissée indifférente. Un roman parfait pour un club de lecture.
Alors c'est la note indécise, bateau. Incapable de dire j'ai aimé ou pas. Pourtant il a fait son petit effet… A en discuter avec d'autres lecteurs.
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Theo se trouve dans une chambre d'hôtel d'Amsterdam à attendre, en proie à la folie qui guette. Qui attend-il et pourquoi ?

Revenons de nombreuses années en arrière pour connaître le jeune Theo qui vit à New-York avec sa maman et qui doit l'accompagner au collège car il est sous le coup d'un renvoi.

Mais rien ne se passe comme prévu.

Un roman fleuve de près de 800 pages que j'ai mis énormément de temps à lire. A un moment donné, c'est clair que je me suis ennuyée car je trouvais que la situation n'avançait réellement pas. le chardonneret a été un coup de coeur pour nombre de lecteurs, ce n'est pas mon cas, car il me tardait vraiment de le finir et comme je l'écrivais, j'ai un peu décroché à un moment car il y avait trop de lenteur et j'en avais un peu marre de lire la vie de Theo.

Dans toutes ces pages, nous voyons défiler la vie de Theo, à New York, à Las Vegas, et New-York. Un évènement tragique va bouleverser toute la vie de ce jeune adolescent. Il va perdre la personne la plus chère à son coeur. le lecteur, enfin moi, se prend à aimer ce jeune garçon, cet adolescent, devenu un homme. Toute sa vie est disséquée. Il n'y a pas grand chose qui pourrait permettre de dire qu'il a une belle vie. Peut-être son amitié avec Boris, Hobie. L'auteur s'attache à nous montrer que Theo a eu une bonne éducation en art grâce à sa mère et ensuite la restauration grâce à Hobie. Il baigne dans le monde du beau, d'où le métier qui va en découler. Mais la vie de Theo a pris un affreux tournant avec cette disparition tragique. Même s'il existe de nombreux traumatismes qui perdureront toute sa vie, il a la faculté de rentrer en lui-même, de ne pas montrer ses sentiments, de savoir ce qu'il veut faire – aller chez son ami, rendre la bague, retourner chez Hobie. Theo erre. Il est en souffrance depuis de nombreuses années, depuis la vie familiale avec son père alcoolique. Il a toujours eu peur de perdre sa mère. Il avait toujours peur qu'elle parte. Theo est un garçon, un homme malheureux. Personne ne veut de lui, il se sent rejeté, jamais à sa place. A part sa mère, il n'a qu'un seul amour dans sa vie, cette adolescente rencontrée au musée et dont il est tombé amoureux, Pippa. Nous avons des descriptions de sentiments tout à fait réalistes. Mais Pippa lui rappelle également constamment la douleur. Tout comme le fameux tableau, le Chardonneret. le tableau de tous les malheurs. Mais il semblerait que ce tableau, gardé pendant de si nombreuses années, soit comme un lien avec ce passé qu'il ne veut pas oublier. Theo semble lié à ce tableau. Il fait vivre le tableau à sa manière. Il ressemble à ce Chardonneret.

L'auteur nous décrit toutes les phases de dépression, de désespoir, d'interrogations de Theo. Quand on connaît un peu le sujet, le lecteur se sent en terrain connu et peut donc comprendre le héros. Entre drogues et alcool, sa vie est rythmée par la déchéance mentale. Pourtant, pendant un moment, je me suis demandée s'il n'avait pas décroché. Theo a toujours été proche de la folie et celle-ci est à son point culminant vers la fin, lorsqu'il attend dans cette chambre d'hôtel. Après de nombreuses interrogations, il semble avoir pris la bonne décision, mais le destin s'en mêlera encore une fois.

Outre Pippa, qui a également énormément souffert, je me suis attachée à Hobie, cet homme, à qui il a rapporté la bague et vers qui il s'est tourné lorsqu'il est revenue à New-York. Dans la description de cet homme, de son caractère, de son implication avec Theo, j'ai eu un peu le sentiment de retrouver Hagrid. Peut-être que je me suis laissée embarquer par le surnom que Boris donne à Theo, Potter. Et que dire de Boris. Il ne représente pas le mal proprement dit, mais il est le contraire de Theo pour tout. Un garçon qui a souffert également. En tous les cas, ils se sont bien trouvés tous les deux, ils ont fait les 400 coups ensemble. Mais Boris, malgré ses nombreux déboires, peut être considéré comme l'ange gardien de Theo, il arrive toujours au bon moment pour le sauver. Au contraire de son ami, il sait ce que peut être une vie. Rien n'est jamais blanc, rien n'est jamais noir.

Donna Tartt nous offre de magnifiques descriptions du monde de l'art, que ce soit des tableaux, des meubles. Il y a une sacrée recherche historique dans ce roman pour tous ces éléments là, mais également les lieux où vit Theo, ceux qu'il visite.

Outre ces descriptions, l'auteur a une très belle faculté pour que l'on ne s'ennuie pas malgré les nombreux personnages de ce roman. Ils ont chacun leurs particularités. le caractère est très bien décrit, tout comme leur vie.

On peut se demander ce qu'aurait été la vie de Theo s'il avait appris la vérité lors de son départ de Las Vegas. le tournant du roman aurait été différent. Une autre histoire aurait pu être imaginée.

Même si Donna Tartt s'attache profondément aux caractères de ces personnages, on ne peut pas dire que cela soit un roman psychologique. Il y a du suspense aussi avec ces histoires de tableaux volés, d'enquêtes des autorités pour les retrouver, ces ventes de meubles faux et des menaces.

J'ai appris qu'il allait être adapté au cinéma. Cela peut se comprendre, il y a matière. Mais je ne pense pas aller le voir, à moins de gagner des places. Je préfère rester sur mes impressions, sur mes images des situations et des personnages. Fausses, bien évidemment mais c'est cela l'imagination.

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Deux mois déjà que le livre traîne sur mon bureau et que j'hésite et tergiverse et remet à plus tard car j'ai un mal immense à clarifier mes impressions sur ce gros pavé de madame Donna Tartt. J'avais bien hésité avant de me lancer car les avis étaient contradictoires et souvent peu encourageants.
J'ai tenu jusqu'au bout mais avec difficulté. Il faut reconnaître que l'auteure excelle à souffler le chaud et le froid, provoquant lassitude puis relançant l'intérêt si bien que lentement mais sûrement on progresse.
Sans m'attendre à un happy end, j'aurais tellement aimé que le touchant Théo s'en sorte alors que je retombais dans l'angoisse chaque fois qu'il repartait vers de nouvelles mauvaises rencontres et sombrait dans les pires excès d'abus d'alcool et de drogues diverses et frelatées, donnant lieu à des scènes d'un réalisme insoutenable.
J'ai aimé le personnage de Hobie et c'est sans doute grâce à lui que j'ai pu aller au bout de cette histoire.
Au fond, que veux dire Donna Tartt ? : que la vie est déterminée par le hasard, par des évènements extérieurs qui nous terrassent, par des rencontres qui nous happent ?
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