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sur 3282 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je suis désolée, tellement désolée, ma Lolo. Tu voulais tellement que je me régale avec ce Chardonneret. Tu me l'as transmis avec tellement d'enthousiasme. Tu me l'as déposé dans les mains comme si tu me remettais un trésor. Et ton visage ! Mon Dieu, comme il reflétait le bonheur. "Tiens, m'as-tu dit, lis ça, c'est magnifique."

J'ai tout lu ! Promis, juré ! J'ai juste passé quelquefois des lignes et un paragraphe par ci, par là, mais je n'ai sauté aucune page. J'ai voulu te faire honneur, lire jusqu'au bout ce que tu avais décrit comme une lecture miraculeuse. Mais hélas, le miracle, pour moi, n'as pas eu lieu, et cela dès le début...

Dès le début, ces prises de tête avec le choc post-traumatique m'ont ennuyée. Aucune empathie ? Non, ce n'est pas ça. Tout le monde subit des traumatismes, n'est-ce pas ? D'ailleurs, tu en sais aussi quelque chose. Mais ce ressassement pendant des pages m'a tellement engluée que j'ai eu bien du mal ensuite à me sentir sereine.
Et puis la sombre histoire de Théo (solitude, mal être, vol, mensonge, alcool, drogue, meurtre, dépression) exposée pendant près de 800 pages ne m'a jamais tenue en haleine. Je l'ai trouvée longue, très longue, tellement de digressions inutiles. Je n'ai pas pu jouer le rôle de son psy, en l'écoutant patiemment. Je n'avais qu'une envie, celle de lui dire de consulter ailleurs. Je ne pouvais rien pour lui. Et puis, il faut bien le dire, ce petit chardonneret n'est qu'un prétexte à l'histoire et la fin est tellement plate : le retour au musée du petit tableau comme par miracle. Ah, c'est peut-être là que se situe le miracle de la lecture, une petite pirouette toute simple pour finir le roman, en tout bien, tout honneur.

Oui, bien sûr, ma Lolo, nous allons en parler toutes les deux de ce livre. Mais j'ai bien peur que nos discussions ne soient pas emplies de tout le lyrisme et anecdotes que nous avons l'habitude de nous lancer quand nous sommes heureuses, toutes les deux, de nos lectures. Non, vraiment, mon ressenti ne sera pas à la hauteur de tes attentes.

Et puis, j'y ai vu comme une resucée de l'excellent roman de Jaume Cabré "Confiteor" : un objet culturel en toile de fond, un homme tourmenté, une histoire d'amour impossible, un père brutal... C'est peut-être ça qui m'a gênée depuis le début, cette ressemblance qui empêche d'être surprise. Pourtant, ressemblance n'est pas le mot qui convient, c'est plutôt une association d'idées qui m'a fait penser à Confiteor. Comme aussi ce besoin, pour le narrateur, de mettre par écrit l'histoire de sa vie. Et ce message final, tellement confit de morale et de psychologie à deux sous m'a vraiment peinée. C'est tellement dommage de finir ainsi.

Je suis si triste, ma Lolo, d'avoir si peu aimé ce roman...

Challenge PAVÉS 2015/2016




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Le jeune Theo a 13 ans quand il est victime avec sa mère d'une explosion dans un musée. Bien qu'il ignore encore que celle-ci n'a pas survécu, il quitte les lieux sans une égratignure… et avec un tableau de Fabricius : « le Chardonneret ». Avec le temps, il se demande ce qu'il va faire de cette oeuvre d'art massivement recherchée. Mais la vie continue, ponctuée de hauts et de bas ; surtout de bas…

Pffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff…………………………………… Mais pourquoi tout ce tapage ? Ce livre est d'une lenteur quasi-incomparable ! Rien, absolument rien ne se passe sur des dizaines et des dizaines de pages (et l'édition anglaise originale est loin d'aligner seulement trois phrases par page) ! L'on raconte que c'est un chef-d'oeuvre, l'on compare même Tartt à Dickens, mais d'où sortent ces âneries ?? Trouvez-vous cela normal que sur un livre de 800 pages, il ne se soit toujours rien passé au bout de la moitié ? Crie-t-on au génie littéraire parce que l'auteur ne publie un livre que tous les dix ans ? La fan-base de Tartt est-elle tellement conséquente que c'est plutôt à elle qu'il faudrait attribuer les ventes monstres de cet ouvrage ? le titre lui-même est quasi mensonger puisqu'il n'est fait mention du tableau qu'une fois toutes les cent pages ou presque… !
J'ai abandonné à la page 398, et pourtant j'ai rarement autant essayé de continuer malgré un avis négatif personnel se renforçant jour après jour. Je voulais comprendre l'engouement général, les milliers de critiques dithyrambiques, tout le tralala autour de cette nouvelle publication. Eh bien c'est plat, c'est lent, c'est chiant. Autant dire que le « rythmé comme un thriller » de l'éditeur tombe comme une mouche dans la choucroute. Les personnages ne sont absolument pas accrocheurs avec leurs déboires alcooliques et monétaires et leurs arnaques. L'action n'arrive pas, les descriptions n'ont rien de dickensien, l'intrigue du tableau dévie sur la vie du personnage principal et ne sert finalement que de prétexte sub-narratif, nous laissant ainsi avec le destin brisé de Theo suite au décès de sa mère. BAS-TA !
La fin quant à elle est déprimante, je suis allée y faire un tour : la résolution du devenir du tableau est d'une simplicité tellement naïve et logique qu'il y a de quoi se dire, après 750 pages : « Tout ça pour ça ?? ». Ce serait donc cela, le « thrilling suspense » annoncé en quatrième de couverture ? Quelle perte de temps, et surtout quelle déception.
A ceux qui avanceraient l'argument que je ne suis pas allée assez loin pour l'apprécier, je répondrais à la question posée plus haut : non, ce n'est pas normal d'attendre 400 pages voire plus qu'il se passe quelque chose. Cela signifie tout simplement que la moitié du livre ne sert à rien, sans compter que la fin se révèle fortement insatisfaisante.
« Plus c'est gros » ne veut pas dire « mieux c'est ». « Plus c'est rare » ne veut pas dire « mieux c'est ». Et ce n'est pas parce que 10 000 fans ont dit que c'était bien, que « c'est bien ». Point.
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Tout commence par un attentat au Met, à New York. Devenu orphelin de mère lors de l'explosion de la bombe meurtrière, Théo s'enfuit du musée en emportant avec lui un petit tableau du maître néerlandais Carel Fabritius, « le Chardonneret ».
Sur près de 800 pages se déploie le destin du jeune garçon : placement dans une famille très upper east side, retrouvailles houleuses avec un père à la dérive, compagnonnage avec Boris, autre enfant perdu hors norme, amitié avec Hobbie l'antiquaire bienveillant et un amour fantasmé avec une belle jeune fille inaccessible. Aucune pièce du roman d'apprentissage ne manque à l'appel : le héros plongé dans une histoire plus grande que lui, la perte de l'innocence et le combat entre le Bien et le Mal, thèmes ô combien rebattus de la mythologie américaine, le voyage et les moultes personnages emblématiques.
Bref, nous avons affaire à un roman fabriqué avec du grand, du beau, de l'intelligence et une noble ambition portés par une langue classique. Malgré toutes ces qualités intrinsèques, je suis complètement passée à côté de ce chef d'oeuvre annoncé. Trop fabriqué, trop académique peut-être ? Un manque de souffle et d'incarnation, très certainement. Les répétitions, les actions étirées sur des pages et des pages, des personnages antipathiques d'autres insipides m'ont rendu cette lecture si laborieuse que j'ai plus survolé que lu les derniers chapitres.
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Ce qui m'a fait lâcher ce livre à la 370e page, ce n'est pas
- sa taille: il suffit de regarder ma bibliothèque
- le fait qu'il ne se passe presque rien: j'aime plutôt ces romans où l'ambiance prime sur l'action
- l'écriture: j'apprécie celle de l'auteur.
Non, c'est le moment où j'ai commencé à visualiser l'auteur cochant sur la liste de son cahier des charges (insupportable vision!):
- les grands-parents égoïstes et sans coeur, c'est fait
- le quota d'ethnies, c'est fait
- la famille bourgeoise coincée, c'est fait
- Les Latinos exploités à New York, c'est fait
- l'est américain versus l'ouest américain, c'est fait
- le père loser et odieux, c'est fait
- la belle-mère vulgaire et insensible, c'est fait
- le copain de collège livré à lui-même entraînant le héros dans les abîmes, c'est fait ... Et j'en oublie....
STOP ! Madame Tartt, votre recueil de 1000 pages (version poche) de clichés: sans moi.
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Malgré une écriture envoûtante , ce petit chardonneret , à mes yeux,à la légèreté d'un pachyderme. le roman commence comme un vrai thriller, se poursuit comme un compte rendu de pédopsychiatre ou un journal intime de suicidaire (pas pressé d'en finir) et se termine en queue de poisson. Je reconnais que l'auteure a su dépeindre avec une dextérité linguistique indéniable certains thèmes tels que L'errance, le rapport au destin,La culpabilité du survivant. Mais il n' en demeure pas moins que le récit est truffé de clichés et vous surprend rarement... Ce qui aurait pu être une intrigue policière à connotation artistique n'est que le récit d'un interminable mal être; ce roman me semble d'un pessimisme absolu, où le héros ne prend des initiatives que dans les dernières pages !
Donna tartt, prolixe, comme la mèche d'une chandelle, perd de sa clarté en s'allongeant... A ma décharge j'aurais sûrement du commencer mon aventure dans l'univers de tarte par le maître des illusions...
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Je m'apprête à commettre un sacrilège en émettant un avis dissonant parmi ce déluge de critiques dithyrambiques, même si je suis d'accord au moins sur un point avec Kittywave : le chardonneret tient plus du far breton que de la pâtisserie fine (y compris sur le plan intellectuel). Est-ce qu'il suffit de disposer d'un personnage russe et louche, de disposer partout des références à l'Idiot pour laisser planer l'illusion d'un pastiche américanisé (hôtel, avion, explosions, 5e avenue, rêves, ...) de Dostoïevsky ? sans compter les deux dernières pages où l'auteur nous assène ses réflexions sur la valeur de la vie. Pfff... une fiction 38 tonnes saccagée par l'obsession de Mme Tartt pour les rêves, les traumatismes post-attentats et la psychanalyse, mais que j'ai eu le mérite de lire jusqu'au bout, éblouie bêtement par le bandeau "prix Pulitzer". Bien fait pour moi.
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Quoi de plus pompeux et de plus rébarbatif qu'un auteur qui met dix lignes pour expliquer une seule petite chose ? Je voulais lire ce livre pour deux raisons : tout le monde en parle et thriller ! Je me suis donc dit que là, il fallait le lire ! Et bien je ne l'ai pas fini ! Pas que ce soit un énorme pavé (même si ça l'est en réalité mais cela ne me rebute pas en général) mais franchement, c'est quoi ce thriller qui met 10 ans à commencer ??? Chaque chose qui y est raconté, chaque chose qui y est dite tourne en rond ... Rien ne démarre ! On est là, à se débattre avec un flot de mots, certes très bien choisis, mais trop de mots pour dire tout est n'importe quoi ! Je suis sûre que si à un moment le personnage principal devait manger une glace on passerait une demie page à décrire "le coulis vermillon du savoureux nappage de cette glace extraordinaire est pourtant d'une banalité toute fade dans cette main innocente de petit garçon qui arpentait les salles de musée avec sa prodigieuses mais néanmoins éphémère mère" Bon ok j'exagère mais tout ça pour dire que si les descriptions qui n'en finissent plus et les thrillers qui ne démarrent jamais sont pour vous un gage de réussite dans l'écriture du livre : foncez ! Pour les autres, passez votre chemin ! J'ai fermé le livre très vite (il m'est tombé des mains en fait) et je suis vite aller le ramener à la médiathèque de mon quartier ! Au suivant !
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Après 6 heures (environ 1/5ème) de plus en plus ennuyeuse lecture, j'ai fait ce que je ne fais jamais avant d'écrire ma critique, j'ai lu d'autres critiques sur Babelio.

Eh non, je ne serai pas le seul à ne pas terminer ce pavé!!!
Rythme, densité zéro.

Autant dans 'La religion', Tim Willocks insuffle une dynamique par une succession de petites scènes très fortes à la Tarantino, autant Donna Tartt s'attarde sur des détails complètement inutiles.
Par exemple après l'explosion il met une heure de lecture à parcourir les salles et couloirs du musée avant de sortir!. Dingue hein dis?
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Tout me plaisait ! le titre, la couverture, le 4ème de couverture et le thème ; tableau volé, antiquaire, orphelin en perdition, New York, Amsterdam, allusions à Dickens (rien que ça)...
Un pavé que j'imaginais empli de mystères, de péripéties et de personnages extraordinaires.
Sauf que, un pavé, oui mais rempli de rien.
Alors oui, c'est bien écrit et bien documenté (encore heureux !), si bien qu'on ne peut s'empêcher de penser que l'auteure pose l'histoire et que ça ne va pas tarder à démarrer.
Enfin, à la moitié du livre le héros Théo, cesse de planer pour prendre une initiative. Je me dit ça y est !!!
Sauf que non... Là j'aurai du abandonner. Mais voilà, je suis têtue et curieuse et quand même, je suis intéressée par le sort du tableau, (car pour ce qui est de notre orphelin, de vaguement sympathique, il est passé à carrément sans intérêt). A part de longues beuveries et l'inventaire des drogues, des cachets ingurgités (sans même le bonheur des trip) et des gueules de bois qui s'en suivent, il n'a pas grand choses à offrir.
Certains personnages secondaires pourraient être intéressants, mais trop longuement décrits et pas assez actifs, ils jalonnent juste le parcours de Theo. Seul Boris (l'ami presque l'alter ego du héros) nous réserve une petite surprise et nous ménage le peu d'action du livre.
Arrivé au tout dernier quart de notre pavé, l'action de se décoince enfin ! Mais de façon basique et pathétique en magouilles de bas étages, en bref, de façon foireuse.
Et tout cela pour nous mener à un fin parfaitement bidon (désolée, j'ai beau chercher, mais je ne trouve pas mieux !)
Et comme si ce n'était pas suffisant, le dénouement est suivi d'un long monologue du "héros" que j'avoue avoir lu de biais.
J'ai fini le livre avec le sentiment d'avoir été escroquée, voir punie, pour avoir cédé aux sirènes, du titre, de la couverture...Et de m'être montrée têtue et curieuse.
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Comme ce fut le cas l'année dernière, je débute 2023 avec un pavé qui ne m'a pas satisfait.

Si le Chardonneret est un petit tableau de 30 centimètres, peint par Carel Fabritius, qui fut élève de Rembrandt, le roman est plutôt un bloc de plus de mille pages qui pourrait servir de cale-porte, dans sa version livre de poche, plutôt que de référence littéraire (primé par un Pulitzer !)

Alors quand j'ai lu, la très souvent fatale, quatrième de couverture, je pensais aborder une enquête avec des mafieux, des trafiquants d'art, le FBI, etc. Il n'en est rien.

Nous suivons la vie perturbée de ce jeune orphelin sur des pages d'une longueur si monotone que j'ai dû surpasser ma langueur pour achever cette histoire.

Je me classe donc parmi ceux qui n'ont pas apprécié. Comme certains Babeliotes, j'ai effectivement trouvé une inspiration "Dickens" mais Tartt n'est pas Dickens.

Je ne vous cache ma satisfaction d'achever ce livre qui ne m'a rien apporté, pas même un moment de détente.

Je ne conseille pas sa lecture et je serai ravi de le renvoyer d'où il venait, c'est-à-dire une cabane à livre (encore heureux de ne pas l'avoir acheté, même en occasion).
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