Le faiseur de rêves, tome 1

Ce roman fantastique nous plonge dans l'univers de Lazlo Lestrange, bibliothécaire, qui rêve de comprendre et de percer les mystères de Désolation, une ville oubliée. Et lorsque des guerriers lancent une expédition vers cette cité, il ne peut qu'en profiter pour saisir l'occasion de réaliser son rêve.

En recevant ce livre, j'avais très envie de le découvrir suite au résumé. Et pourtant, il m'a fallut du temps pour être dans l'ambiance et c'est seulement en arrivant à la troisième partie du livre que j'ai été emportée dans l'histoire.

S'il y a bien une chose que j'apprécie dans les livres, c'est quand on peut s'identifier aux personnages et ici, je me suis beaucoup retrouvée dans celui de Lazlo. Rêveur, celui qui voit toujours les choses du bon côté, naïf par moment, celui qu'on croit connaître et qui aide les gens même quand il ne faudrait pas.

Je me suis également identifiée à celui de Sarai, mon personnage préféré, qui, au fil du temps, on se rend compte qu'elle est sous la manipulation et l'emprise de quelqu'un, de proche dans ce cas-ci, et c'est ce qui provoque son manque de confiance en elle et cette vision négative qu'elle a d'elle.

Plusieurs autres sujets sont entamés dans ce roman fantasy, en particulier les rêves, les cauchemars, l'amitié, l'amour, la famille, la rédemption, le pardon mais aussi la haine, la jalousie et l'égoïsme.

L'un des autres petits points négatifs que je pourrais relever, c'est peut-être que certains termes auraient mérités de se retrouver dans un glossaire pour mieux comprendre. Mais hormis cela, c'est un très bon livre fantastique dont je lirai volontiers le deuxième tome.

Ce livre a longtemps traîné dans ma PAL mais, je suis enfin parvenue à le sortir pour le découvrir.
On peut dire que le début ne commence pas en fanfare. Tout est lent et l'action met du temps à se mettre en place voire arrive vers la fin. Certaines de ces longueurs et de ces descriptions sont agaçantes mais en même temps, elles sont assez utiles. Elles ajoutent un certain charme au roman et aident à planter le décor.
Il est vrai que je n'ai pas été passionné mais j'ai trouvé que l'univers était plutôt sympa et bien construit. Avec ce roman, j'ai réussi à élaborer moultes théories sur l'action future ainsi que sur les personnages, une bonne chose en somme puisque j'apprécie lorsqu'un roman me fait réfléchir sur son action.

Le point de vue totalement externe nous fait prendre beaucoup de recul par rapport aux personnages mais surtout par rapport à l'intrigue. J'ai eu l'impression d'être immergée totalement dans l'univers et en même temps d'en être détachée totalement. C'était très étrange comme sensation. Je n'ai eu que très peu l'impression de vivre pleinement l'action aux côtés des personnages et de parcourir à mon tour ce monde lointain et imaginaire.
Les descriptions sont plutôt détaillées mais je ne suis pas parvenue à m'imprégner totalement de l'ambiance et à imaginer parfaitement les paysages. C'est resté assez vague dans mon esprit.
Ces 2 points n'entament en rien la qualité de la plume. Celle-ci est très douce et surtout détaillée. Elle nous fait rêver et surtout voyager dans les récits d'autres mondes et surtout d'autres univers. Je l'ai trouvé fluide et agréable également.

En revanche, il faut lire le livre régulièrement et rapidement pour ne pas se perdre et oublier certains détails. La plume étant très riche avec de nombreux détails importants, d'un chapitre sur l'autre, on peut se perdre si l'on ne lit pas l'histoire assidument. C'est important pour bien pénétrer dans l'univers et apprécier la lecture.

Conclusion : une lecture en demi-teinte. J'ai adoré certains points mais trouvé que c'était trop lent et sans rebondissements.

L'auteure nous plonge dans un univers intéressant et qui change de tout ce qu'on connaît de la fantasy. J'ai aimé ce monde plein de poésie et sombre à la fois. Par contre il faut avouer que l'histoire est très lente et qu'il n'y pas beaucoup d'action. Les personnages sont attachants et on sent bien la haine toujours présente à l'égard des dieux de la part du peuple et inversement. J'ai quand même été surprise par la tournure des événements et les émotions que m'a procuré cette lecture. J'ai hâte de découvrir la suite, surtout avec une telle fin! apparemment

Lazlo Lestrange est orphelin et il semble être le seul à se rappeler que la ville que l'on nomme aujourd'hui Désolation portait autrefois un autre nom. Lorsque une expédition menée par le grand Eril- Fane, guerrier Tizerkane de légende et tueur de dieux, est lancée vers la cité, il fait tout pour y être inclus.
Le but étant de détruire ou déplacer la citadelle où vivaient les dieux qui assombri le ciel de Désolation.
Dans cette dernière, cinq rejeton des dieux ayant survécu au massacre se cachent des humains. On y découvre Sarai qui grâce à son pouvoir hante les rêves des habitants de la ville. jusqu'au jour où un de ses papillons s'arrête dans ceux de Lazlo qui semble créer un monde merveilleux.
Deux destins entrelacés pourront-ils se sauver mutuellement?

C'est tout à fait par hasard que j'ai lu le faiseur de rêves. Tel un papillon de nuit attiré par la lumière, j'ai été interpellé par le brillant du livre.
Après avoir survolé la quatrième de couverture, les mots rêves, désert, bibliothèque et mystère, ainsi que cette phrase d'accroche C'est le rêve qui choisit le rêveur et non l'inverse, m'ont suffisamment intrigué pour me laisser embarquer dans ce roman. J'ai alors découvert le sujet au fur et à mesure de ma lecture. J'ai tout de suite aimé le début : un prologue où l'on se croit dans un songe, un mélange de beauté et d'horreur. Puis l'histoire commence, celle d'un petit garçon à la vie rude débordant d'une vitalité et d'une imagination qui m'a fait replonger dans mes souvenirs d'enfance. Lazlo grandit vite, heureusement pour moi, car vu l'épaisseur du livre, j'avais peur que le récit s'éternise sur son enfance. On se laisse emporter par la lecture, la découverte de la bibliothèque et de l'existence qu'il y mène, l'introduction des autres personnages.
L'alchimiste : comment ce personnage va-t-il évoluer ? Il semble subir sa situation, va-t-il être capable de s'émanciper ?
Ainsi au fil de mes réflexions, l'histoire s'implante, jusqu'à la fin de la première partie. À ma grande surprise, de nouveaux personnages s'installent sans préavis. le rythme de lecture n'était donc pas celui auquel je pensais, et deux contes s'entrelacent jusqu'à se rejoindre.
Où l'histoire va-t-elle m'emmener ? Va-t-elle répondre à toutes les questions qu'elle fait naître ?
Le roman nous fait suivre plusieurs protagonistes qui ont une personnalité bien marquée et très différente. Leur caractère ne fait pas vraiment de mystère, on sait à peu près à quoi s'attendre. En effet les personnages se dévoilent en étant fidèles à eux même, certains sont même complètement bornés. Alors je me pose de nouvelles questions : comment l'intrigue va-t-elle se résoudre si les personnages n'évoluent pas ? L'aventure va-t-elle finalement ne pas être un happy end ?
L'univers onirique du livre est très poétique ce qui fait contraste avec les horreurs qui viennent composer la trame de l'histoire. J'ai ressenti parfois quelques longueurs dans les relations entre Sarai et Lazlo, ce qui a pu parasiter ma lecture avec l'envie de sauter certains passages. Pour autant, j'ai terminé le roman avec la retenue procurée lorsque l'on redoute d'arriver à la dernière page. Notre lecture ralentie, car nous ne sommes pas prêts à quitter l'univers. C'est donc sans surprise que j'ai continué l'histoire avec La muse des cauchemars.

J'ai lu ce livre en VO et j'ai trouvé l'écriture abordable, malgré mon niveau moyen en anglais. Il est très probable que certaines subtilités de l'histoire et de l'écriture m'ait échappé, mais je pense avoir compris l'essentiel.
Lazlo est un enfant qui a toujours été considéré comme un peu à part parce qu'il est un orphelin venant de l'extérieur du pays. En parallèle, nous suivons Saraï, qui vit dans la Citadelle avec ses trois « soeurs » et son « frère ». Depuis ce qui s'est passé il y a quinze ans, ils tâchent de faire oublier leur existence et y réussissent plutôt bien. Jusqu'à ce que le Chasseur de Dieux revienne à Weep, accompagné de scientifiques de tous horizons dans le but de délivrer Weep.
Lazlo et Saraï sont attachant et bien sûr, tombent très vite amoureux l'un de l'autre. La romance entre eux est très présente dans l'histoire, mais, alors que c'est quelque chose qui me dérange très rapidement dans un roman fantasy, ici, elle est très bien passée. Je dois aussi dire un mot sur la relation entre Eril-Fane et Azareen, elle est tellement poignante… Alors que je me considère comme peu sensible, je me suis surprise à avoir plusieurs fois les larmes aux yeux.
Mit à part ces belles histoires d'amour, l'histoire de fond est toute aussi intéressante.Des indices sont distillées au fils des pages, les réponses à la plupart de nos questions ne sont pas des révélations fracassantes. Néanmoins, tout s'est joué, pour moi, dans les détails qui concordent à la perfection. du moins pour ce que j'en ai compris !
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Comme toute la blogosphère littéraire et Bookstagram (enfin, c'est ce qu'il m'a semblé) s'est évertué à dire, l'énorme point positif, le joyau de ce diptyque, c'est véritablement son univers. Celui-ci est vraiment très bien dépeint : chaque détail est plein de couleur. Tout chatoyants qu'ils sont, ils permettent parfaitement au lecteur de se figurer ce tout nouveau monde, le découvrant doucement, de plus en plus profondément au fil de notre lecture.

C'est par ailleurs pour cela que la plume de l'auteure est tellement glorifiée. En quelques mots simples, en quelques phrases, l'auteure réussit le pari de développer tout un univers. de plus, à la lecture, on perçoit tout le travail derrière cette publication, tant la poésie est présente dans chacune de ses phrases. Quelques fois plus taquine dans les dialogues (et encore…), elle démontre au lecteur toute sa force par de simples mots aux messages percutants et à la mélodie parfaite, ajoutant encore plus de magie à l'univers. A l'image d'une tapisserie, ce dernier est si bien construit que chaque fil est en étroite relation avec d'autres, parcourant également l'histoire de part en part.

En revanche, on ne peut pas dire que l'histoire m'ait particulièrement transcendée. Alors certes c'est très original, ça porte de beaux messages, mais à part ça, eh bien on ne peut pas dire que ça m'ait particulièrement transporté. Comme je l'ai dit plus haut, tout l'accent est mis sur l'univers, si bien que l'histoire manque pour moi un peu de dynamisme. En gros, c'est un peu mou tout ça. Je ne dis pas du tout qu'il ne se passe rien dans les 1200 pages (et quelques) que compose le diptyque, mais c'est juste que le premier tome, comme tout bon tome introductif est assez long à démarrer, mais l'action est tout de même présente, juste avant de ralentir, pour repartir sur les chapeaux de roues pour le final. Et j'ai retrouvé exactement ce schéma dans le tome suivant, alors que j'aurais préféré une montée en puissance plus douce pour finir avec une fin addictive, si bien que je ne puisse plus lâcher mon livre, pour connaître la destiné des personnages.

En parlant de ces derniers, eh bien, j'ai beaucoup à en dire (mais je vais faire court, je sais que ça commence à faire long pour vous peut-être). Tout d'abord, notre duo/couple phare, Lazlo et Sarai. Ces deux personnes m'ont vraiment touchée, mais indépendamment l'un de l'autre. Je me suis sentie à la fois proche de Lazlo et de Sarai, notamment par l'entrée dans leur esprit que j'ai beaucoup aimé : comme ils partagent quelques points de caractère avec moi, je me suis parfois retrouvée dans leurs réactions et dans leurs pensées, ce qui m'a fait plutôt plaisir. En revanche, leur romance m'a peu à peu laissée de marbre. J'étais plutôt emballée par le début de leur relation, mais arrivée au tome 2 (et peut être même à la fin du tome 1), j'étais relativement lassée de ces attentions et de ces réflexions, qui frisaient la niaiserie.

A côté de ça, d'autres personnages dont leur apparition au fur et à mesure (et d'autres points de vue à partir du second tome), apportant un peu de relief à cette histoire. Ces personnages sont tous différents et certains sont plus présents que d'autres (si bien que certains noms passaient à la trappe dans ma tête, oups). Quoiqu'il en soit, ils apportent tous une touche de nouveauté à l'histoire, ce qui permettait pendant les fins incroyables des deux tomes, de s'étonner plus en profondeur et de s'en prendre plein les mirettes.
Lien : https://lecturesdunedevoreus..

Ayant beaucoup entendu parler de ce livre sur booksta et principalement en bons avis , j'ai donc craqué pour cette grosse brique .

J'ai au début eu du mal à rentrer dans l'histoire je pense que je suis enfin rentrer dans l'histoire dans les environs des 200 pages j'ai d'autant eu du mal à m'accrocher au personnage principal qui est Lazlo .

Mais une fois rentré dans l'histoire j'ai commencer à apprécier ce livre qui est à la fois magique et intriguant . J'ai quand même eu pour une raison qui m'est inconnue , pris beaucoup plus de temps pour le lire que d'habitude .

C'est une plutôt bonne lecture dans l'ensemble et j'ai hâte de pouvoir lire le tome 2 !

Simplement merveilleux. Les descriptions nous transporte dans l'univers des personnages. Dans leurs rêves et leurs cauchemars. Bien que l'histoire soit captivante, une partie du livre comporte une certaine longueur dans laquelle le lecteur peut entrevoir la fin sans que les personnages ne s'en approche. Toutefois, cela vaut la peine de patienter jusqu'à la fin du rêve.

Lazlo est un jeune homme intelligent et renfermé qui préfère de loin la compagnie des livres à celle des hommes. Il est depuis toujours attirée par le mythe de la cité de Désolation, alors quand le peuple de celle-ci débarque, il n'hésite pas une seule seconde et prends la route avec eux afin de percer le mystère qui entourent cette ville.
J'ai bien aimé ce livre, l'histoire est très intéressante. J'ai lu ce livre en lecture commune avec @inkydragonflies mais malheureusement, nous avons eu des petits imprévus qui nous ont retardé dans la lecture même si celle-ci fut captivante dès le début, au fil des « coupures » j'avais de plus en plus de mal à me replonger dans l'univers du livre ; c'est dommage car ce roman est vraiment très bien construit et l'histoire était vraiment captivante.

Lazlo Lestrange est un orphelin comme tant d'autres, c'est d'ailleurs ce qu'indique son nom de famille, comme une marque indélébile. Il réside dans un monastère du royaume de Zosma. Ses seuls plaisirs consistent à écouter les contes d'un vieux moine sur la ville de Désolation (dont la déesse de l'Oubli a dérobé le nom des esprits avant sa disparition) et de s'imaginer en guerrier Tizerkane. Malheureusement, son esprit rêveur sera vite étouffé. Il doit se conformer, être celui qu'on attend qu'il soit, pour qu'il rentre ensuite sagement dans les ordres. Mais lors d'une livraison de manuscrits, Lazlo découvre la merveilleuse bibliothèque de Zosma. C'est décidé, il y restera, et maître Hyrrokkin est d'ailleurs bien d'accord avec ça. le jeune homme peut désormais se livrer avidement à sa passion : la lecture des contes et légendes. Et il aurait pu se satisfaire de cette vie si Eril-Fane, le tueur de dieux de la ville de Désolation, la Cité oubliée, n'avait croisé sa route. Avec audace, il prendra part au convoi aux côtés des plus grands alchimistes, artificiers, bâtisseurs et inventeurs en tout genre. Commence alors une longue chevauchée, à dos de spectral, dans le désert de l'Elmuthaleth qui doit les mener jusqu'à la Cité Oubliée.
Débute alors une seconde narration à travers les yeux de Sarai, un « rejeton des dieux » qui a survécu au massacre ayant eu lieu une quinzaine d'années plus tôt. Dans la citadelle de Désolation, cinq jeunes adolescents à la peau bleue doivent vivre cachés au risque d'être à nouveau décimés par les habitants de Désolation. Chacun d'eux est doté d'un pouvoir qui le rend particulier : Mésange est la Fée des orchidées, Rubis le Feu de joie, Fauve le Voleur de nuages, Minya contrôle les fantômes et Sarai est la Muse des cauchemars. Chaque nuit, dans un cri sans bruit, elle libère ses papillons et sème la terreur dans les esprits des habitants de Désolation, leur rappelant sans cesse les horreurs qu'ils ont vécues quand les dieux régnaient en maîtres sur la ville. Mais déjà, Sarai commence à douter de l'utilisation de son don. Après tout, les humains aussi ont subi de terribles supplices…


Comme beaucoup de lecteurs, j'avais énormément entendu parler de ce livre. J'ai mis du temps à entrer dans l'histoire et l'ai lu sur un temps relativement long. La chevauchée dans l'Elmuthaleth semblait interminable. La mise en place du cadre de vie des enfants des dieux dans la citadelle de la Cité oubliée était aussi très longue, tout paraissait manquer d'action. Et pourtant, à partir du moment où les deux mondes se rencontrent, que Lazlo et Sarai se découvrent l'un l'autre, les actions s'enchaînent et on ne peut plus lâcher ce livre. La fin nous laisse d'ailleurs complètement désoeuvrés et nous donne envie de lire immédiatement l'autre tome.

Ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce roman, c'est l'écriture de l'auteure. Il est rare, il faut être honnête, que les écrivains de littérature young adult travaillent leur style. Ils sont plutôt centrés sur le fond que sur la forme. Ici, ce n'est pas le cas, c'est d'ailleurs peut-être ce qui explique ce rythme si singulier. J'ai adoré la saveur des mots tels que « faranji », « Elmuthaleth », « ijji »…
Il faut également se rappeler que l'auteur a écrit un livre sur les rêves et elle nous transporte donc dans ce monde onirique et nous montre l'étendue infinie de ses pouvoirs. Lazlo est capable de créer ses propres rêves, de les façonner avec son esprit et d'y vivre de véritables aventures. C'est cet aspect de l'ouvrage qui me paraît le plus poétique.

Si vous voulez découvrir un monde nouveau; que vous aimez savourer les mots exotiques ; et que vous souhaitez en savoir plus sur la théorie du monde onirique, alors cet ouvrage est fait pour vous.