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4,2

sur 740 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Désolation, ville mystérieuse cachée au milieu du désert, a été oubliée par le reste des Hommes. Une nuit, une jeune fille à la peau bleue tombe du ciel.
Quelque part, un jeune bibliothécaire rêve de découvrir cette cité oubliée.

Dès les premières pages, le lecteur est happé par le mystère qui entoure Désolation. Lazlo, orphelin élevé par les moines et devenu bibliothécaire, éternel rêveur, évolue et se complexifie tout au long du roman. Les 600-700 pages ne sont pas un problème car l'histoire est bien rythmée : on découvre une alternance de chapitres courts, d'autres plus étoffés ; on suit, pour notre plus grand régal, les aventures à travers les yeux de plusieurs personnages.

Cette lecture est addictive, vivement le prochain tome !
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Suite aux avis dithyrambiques qui hantaient la presse, les sites littéraires et les réseaux sociaux, j’ai décidé d’acheter ce premier opus. La couverture était vraiment magnifique avec son imprimé doré, tandis que le résumé m’intriguait. Curieuse de découvrir cette saga qui faisait autant couler d’encre, j’ai rapidement dévoré ce petit pavé de plus de 660 pages… J’ai finalement apprécié ce que j’ai lu néanmoins, je suis loin du coup de cœur qu’ont ressenti la majorité des lecteurs !

« Le Faiseur de Rêves » tient sa force de son univers riche, envoûtant et mystérieux. Désolation, cette ville légendaire et cachée, a réellement titillé ma curiosité ! On sent qu’elle a encore beaucoup de choses à révéler et il me tarde de découvrir le prochain opus. D’ailleurs, on comprend aisément la soif de curiosité qui anime Lazlo Lestrange, le personnage principal. Orphelin élevé par des moines, il a vécu toute sa jeunesse pour emmagasiner le plus de connaissances possibles sur cette cité mythique. Pour y parvenir, il s’est rapidement rapproché de la littérature en devenant apprenti bibliothécaire. Chaque ouvrage a atterri entre ses doigts (ou sur son nez) et, systématiquement, le jeune homme s’est repu de son contenu. Lazlo est un héros rêveur, intelligent, gentil, observateur, pas spécialement beau, faible mais avec des idéaux, mais surtout, très doué pour narrer des histoires. On prend plaisir à le voir évoluer au fil des rencontres, lorsqu’il partira à l’aventure et, vous vous en doutez, lorsqu’il sera enfin arrivé à cette fameuse ville qui le fascinait tant…

Les personnages secondaires sont assez nombreux et auront tous leur rôle à jouer néanmoins, on distingue rapidement certains d’entre eux. On notera par exemple la belle Sarai qui va devenir narratrice vers le premier tiers du livre. Cette belle demoiselle à la peau bleutée a un pouvoir particulier et bien utile. Je me demandais pourquoi il y avait des papillons de nuit sur la couverture et à chaque tête de chapitre, mais j’ai finalement eu ma réponse grâce à Sarai… Je n’en dis pas plus toutefois, cela m’a plu. Sarai est une femme délicate, jolie, attentive, innocente et pleine de doutes. Malgré son don que l’on pourrait qualifier de cauchemardesque, elle lutte pour maintenir la paix entre la citadelle et la ville de Désolation… C’est une personne très attentionnée… peut-être un peu trop ? Bien que j’apprécie son tempérament ainsi que le lien qu’elle va tisser avec Lazlo, j’ai trouvé qu’elle manquait de nuance. D’ailleurs, de façon générale, j’ai eu l’impression que les personnages secondaires étaient un peu trop clichés et espère que la suite leur donnera davantage de corps ! C’est par exemple le cas de l’alchimiste Nero Thyon qui se revendique en rival de Lazlo dès le début du livre, du groupe qui vit avec Sarai où l’on distingue rapidement les gentils des méchants, etc.

J’ai aimé la plume poétique et travaillée de Laini Taylor. Elle arrive à donner de la consistance à son univers, si bien que l’on imagine aisément les décors enchanteurs dans lesquels les personnages vont évoluer ! Hélas, j’ai trouvé que le début était assez long à se mettre en place. En effet, pendant plus de cent pages, je me suis demandée quand les choses allaient réellement commencer. Une fois le voyage achevé, j’ai été enchantée par les multiples découvertes cependant, je me suis longtemps questionnée sur la direction scénaristique : Où l’auteure allait en venir ? Quand les antagonistes allaient enfin se manifester ? Qu’est-ce qui allait me donner envie de mettre rapidement la main sur la suite ? Il me manquait de la tension qui, heureusement, a fini par venir vers les derniers chapitres… Mais je trouve que c’est assez tard ! Ne vous attendez pas à un récit imprévisible ou qui bouge… De façon générale, le rythme est lent avec peu de rebondissements ou de suspense, sans pour autant être désagréable. Il faut simplement apprécier les échanges entre les protagonistes, les découvertes de cette cité perdue et les liens que les protagonistes vont progressivement tisser entre eux. Pour ma part, j’ai trouvé l’ambiance immersive et fascinante, ce qui m’a donné envie de tourner les pages toutefois, je n’aurais pas été contre un peu plus d’action… Cela dit, après un dénouement aussi inattendu que brutal, je suppose que les choses vont changer ! Il me tarde d’acquérir l’ultime volet de cette duologie.
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Lazlo Lestrange est un orphelin recueillit bébé dans un monastère. Alors qu'il a cinq ans, il joue avec des envahisseurs imaginaires dans une ville du désert, le nom de cette ville lui est enlevé ainsi qu'à toutes les personnes connaissant ce nom.
Lazlo se met en tête de découvrir le nom perdu de cette ville que l'on nomme maintenant Désolation.

Par un heureux hasard, il va se rendre quinze ans plus tard dans le plus grande bibliothèque du monde et devenir un des bibliothécaire. Il se met en quête de tout les livres pouvant parler de Désolation et des mystères qui l'entoure.

J'ai découvert Laini Taylor avec La marque des anges et j'avais hâte de pouvoir lire ce livre. Comme pour sa première trilogie, l'auteure nous emporte dans un univers enchanteur peuplé de mystères, de magie, de corruption et de défis à relever pour les protagonistes.
Un roman prenant dont j'attend de pouvoir lire la fin avec impatience avec la sortie du second tome.
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Challenge Plumes Féminines

Peut-on être un orphelin, bibliothécaire, expert en contes de fée, rêveur impénitent et réaliser son rêve : découvrir pourquoi une ville a un jour disparu de la mémoire de chacun ? Oui sans doute. Mais que risque t-on lorsque ce rêve se réalise ?
Il y a beaucoup de choses dans ce roman, je ne sais par où commencer. Les monstres sont-ils forcément différents des hommes ? Eux-mêmes peuvent-ils être des monstres ? Les remords, de qui sont-ils le privilège ? Et les rêves alors (et je ne parle pas de l'amour) quel est leur rôle ?
En fait, il y a plus de questions, de secrets et de remises en cause que de réponses dans ce tome 1. Pas forcément énormément de personnages mais ils sont tous complexes, bien incarnés.
Franchement, ) part quelques toutes petites petites incohérences dans la narration, je suis tombée sur un bon roman pour terminer cette année.
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J'avais besoin de m'évader dans un monde imaginaire où le covid ne pourrait pas montrer sa sale gueule!
Voilà un livre qui nous emmène dans un monde de fantasy où le rêve se mêle à la réalité.Dès les premières pages, nous sommes emportés à la suite de Lazlo Lestrange, jeune bibliothécaire passionné de mythes et plus particulièrement par Désolation, la Cité Oubliée. Lorsqu'une délégation de cette ville, pourtant coupée du monde depuis des années, arrive à Zosma pour demander de l'aide, Lazlo touche du doigt son plus grand rêve : visiter Désolation. Mais en quoi un bibliothécaire orphelin sans qualité ou talent particuliers pourrait-il être utile ? On découvre en Lazlo un jeune rêveur très agréable à suivre : il est intelligent, foncièrement gentil, passionné et honnête.
La deuxième partie permet de découvrir de nouveaux personnages et l'incroyable environnement dans lequel ils vivent. J'ai beaucoup aimé le personnage de Sarai, complexe, divisé, pris dans un contexte qui lui échappe mais refusant peu à peu de se soumettre et de consacrer sa vie à la vengeance d'une autre. J'ai trouvé également les personnages de Rubis, Mésange et Fauve attachants, un peu perdus, encore très innocents...
Laini Taylor possède un vrai talent de conteuse.Son histoire est tellement riche, que ce soit en détails ou en intrigues, à un tel point qu'on sent presque la chaleur étouffante de l'Elmuthaleth, le désespoir de la Cité Oubliée et de ses habitants, ou encore la peur des Mésarthim. Et tous ces petits détails ne font que rendre cet univers plus réel encore. On pénètre véritablement dans ce monde, dans cette histoire où de nombreux secrets ne demandent qu'à être découverts.
Et puis la fin surgit. Éprouvante, surprenante, bien mystérieuse, en attendant de lire le second tome.


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L'intrigue est découpée en quatre parties, sans que je n'ai pu savoir la raison de ce découpage, pourquoi quatre et pas trois ou cinq ? D'ailleurs, séparer en quatre le roman ne m'a pas paru être une idée qui allait de soi car le mettre sous forme de séquences n'y apporte rien de plus et a seulement l'air d'être un prétexte pour intercaler des mots de la langue parlée à Désolation, qui n'apportent eux non plus pas davantage à l'intrigue. Je me suis dit que ces mots devaient bien avoir une utilité pour la partie du récit qu'ils représentent, mais non, même pas. Dès le début du roman, je me suis retrouvée face à un certain nombre d'éléments qui n'avaient strictement aucune utilité pour ma lecture et j'ai eu peur que ce soit le cas pour le reste du roman.

Mais malheureusement, le problème principal de ce livre est indéniablement le nombre d'informations qui sont fournies mais qui ne servent pas positivement l'expérience de lecture. Au lieu de m'immerger davantage dans l'univers proposé par l'autrice, ils m'ont fait soupirer de lassitude. Des détails sont décrits longuement alors qu'ils n'ont ni intérêt ni retentissement dans l'intrigue. Beaucoup de scènes sont de trop, et je suis certaine que si j'enlevais les passages qui m'ont semblé être improductifs, j'obtiendrai non plus un pavé de presque 700 pages, mais un roman classique de 300 à 400 pages. La raison de cette diminution est très simple : lorsqu'une scène se déroule, l'autrice la raconte sous le point de vue de plusieurs personnages les uns après les autres, rendant la scène particulièrement redondante, et peut aussi rappeler une caractérisation plusieurs fois en quelques pages pour que le lecteur comprenne bien, alors qu'une seule fois était suffisante (c'est le cas au début du roman, lorsque l'autrice décrit Thyon Nero par rapport à Lazlo, en disant que le premier est riche et le deuxième pauvre, et que ce parallèle est répété au moins trois fois en deux pages).

Les univers de fantasy sont très complexes à créer car s'il y a de la magie, il faut en préciser les règles, les limites et les coûts pour les personnages qui l'utilisent, s'il y a une religion inventée, il faut qu'elle ait une raison d'être et qu'elle fasse partie du quotidien des personnages, et si un voyage est prévu dans l'histoire, il faut que le lecteur puisse avoir conscience de sa matérialité, souvent représentée à travers une carte dans les premières pages du livre. Or dans ce roman, ces trois principes n'ont pas été respectés.

couverture
Premièrement, la magie n'a aucune explication dans l'histoire : elle a une place aléatoire dans le roman, elle n'est pas structurée et nous ignorons comment elle fonctionne. Les dieux (pourquoi sont-ils appelés dieux alors que ce sont des enfants de dieux et d'humains donc des demi-dieux ?) possèdent un don chacun, mais ce don peut se déclarer n'importe quand dans la vie de son porteur. Nous n'avons que l'exemple de quelques dons, comme faire contrôler les plantes, les rêves, les nuages, les fantômes ou le Mésarthium, le métal magique, mais avec ce peu d'informations, nous sommes obligés de conclure que les dons peuvent n'avoir aucune limite. Par conséquent, le lecteur ne peut pas faire grandir l'intrigue dans son imagination car celle-ci est régie par des règles qui n'existent pas ou qui ne lui sont pas livrées, et donc perd un certain intérêt à la lecture.

Deuxièmement, en ce qui concerne la religion, celle-ci m'a rendue assez indécise. Des séraphins et des dieux sont évoqués mais leurs rôles dans la cohésion du monde sont complètement passés à côté du récit. Il ne semble même pas avoir de culte puisque les dieux sont détestés des humains. Chose étrange également : les dieux sont mortels et vivent en compagnie des humains, contrastant totalement avec l'idée même de dieu. Ce sont les raisons pour lesquelles la religion proposée dans cette histoire m'a laissée pantoise.

Troisièmement, la géographie de l'univers est très floue. Plusieurs royaumes sont évoqués dont Zosma, le royaume originaire de Lazlo, mais aucun n'est exploré. Nous ignorons tout de ces royaumes, à part la légendaire bibliothèque pour Zosma et une tour pour une autre contrée. Concernant Désolation, nous savons juste qu'une citadelle cache le ciel des habitants terrestres. En revanche, nous ignorons comment ces habitants vivent, quelles sont leurs coutumes, leurs professions… Même le voyage de six mois entre Zosma et Désolation est abrégé en quelques pages, sans donner le temps au lecteur d'apprécier ce premier changement dans l'intrigue. En bref, aucun lieu n'est approfondi, si ce n'est l'esprit de Lazlo là où se concentre la seconde moitié du récit.

De plus, pour une raison qui n'est encore une fois pas donnée, les personnages ont tous deux coeurs : le premier pour faire circuler le sang dans le corps et le deuxième pour l'esprit. Cet esprit a le seul emploi dans tout le roman de servir à changer du métal en or. Et cette utilité n'est pas exploitée du tout, si ce n'est pour montrer que Thyon Nero peut devenir immensément riche s'il le souhaite. Dans un roman de fantasy où les personnages peuvent ne pas être humains ou légèrement diverger des humains, il est primordial d'expliquer pourquoi ce changement est nécessaire. Dans le Faiseur de rêves aucune explication n'est fournie à ce propos. Il en est de même pour la peau bleue des dieux, qui est pourtant un élément central quant à la haine des humains envers eux.

II n'y a pas de structure dans l'importance des personnages, étant donné qu'ils ont presque tous le même temps de parole et de pensée, à part Lazlo et Sarai qui sont les personnages principaux. Thyon, qui était important dans le début du roman, passe pour un personnage tertiaire dans tout le reste du récit alors qu'il est probablement un des deux antagonistes. Pour qu'un récit soit intéressant et équilibré au niveau des forces qui s'opposent, il faut que le protagoniste et l'antagoniste soient tous les deux des personnages principaux, ce qui n'est pas du tout le cas ici. de plus, aucun des personnages de la troupe de Eril-Fane n'est utile. Aucun n'est développé, même Calixte qui a tout de même droit à quelques dialogues.

L'écriture est probablement le seul point entièrement positif de ce roman, si tant est que nous puissions en écarter toutes les redondances et les descriptions inutiles. En effet, le style de l'autrice est tout en métaphore, en image, plein de lyrisme et d'émotions, avec un vocabulaire avancé. Cependant, ce style a tendance à vouloir aller dans le trop spectaculaire et à créer des scènes belles par le style mais peu pertinentes pour le récit. Tout est décrit avec beaucoup d'emphase, mais cela n'empêche pas de constater que l'écriture est particulièrement travaillée, surtout pour un roman dont le public cible n'est pas l'adulte. Outre les définitions de certains mots en langue inventée au début de chaque partie, Laini Taylor a pris le parti de donner des titres à ses chapitres. Ces titres ne sont pas innocents car ce sont des citations des-dits chapitres qu'ils représentent. le roman s'alourdit alors d'une énième redondance, peu utile encore une fois, mais qui accentue le lyrisme du livre.

Mais malgré tous les points négatifs que j'ai pu relever, cette lecture est très vite passée, les pages se tournaient d'elles-mêmes alors que le roman est quand même un pavé de plus de 600 pages. Et c'est ce qui me donne envie de lire le tome 2 : si le tome 1 est passé aussi vite, pourquoi je n'irai pas découvrir le deuxième qui pourrait me surprendre ? C'est pourquoi je conclus ma critique sur une note plutôt positive : ce roman est globalement un bon moment de lecture.

Points positifs :
– écriture fluide et travaillée
– idée de base originale
– univers onirique et poétique de qualité

Points négatifs :
– personnages statiques et fades
– conflit presque inexistant
– récit trop long par rapport aux péripéties
– univers très bancal

Lien : https://comptoir-des-connais..
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A la lecture de ce roman j'ai été émerveillé comme lorsqu'on lit un conte quand on est enfant. La ville lointaine aux toits dorés, les animaux fantastiques qui la peuplent tout cela m'à fait penser à un conte. Il n'y a pas beaucoup d'actions et beaucoup de descriptions mais pour une fois cela ne m'a pas gêné et cela aide à nous plonger dans l'univers.

On suit Lazlo, orphelin et bibliothécaire qui a un rêve voircette cité lointaine dont le nom a été effacé delà mémoire de tout le monde. Alors quand une caravane de guerriers de cette ville arrive pour venir chercher des savants, il va tout faire pour partir avec eux.
En parallèle Sarai, fille d'un humain et d'un Mesarthim à un don, elle peut entrer dans les rêves des gens et s'en sert pour effrayer les habitants de cette ville oubliée.
Ce sont deux personnages très attachants, solitaires mais généreux.
On se doute dès le départ que Lazlo à un lien avec la cité mais finalement résoudre ce mystère n'était de qui m'importait le plus, le plus important est de voir évoluer la relation entre les humains et les Mesarthim.

L'action s'accélère à la fin et donne envie de lire la suite rapidement, encore faudrait il l'avoir sous la main.
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Lazlo Lestrange est orphelin. Il a été recueilli par des moines, un soir d'hiver. Rêveur, imaginatif et passionné par les contes et les légendes, il est devenu bibliothécaire. Lazlo ne rêve que d'une seule chose, visiter Désolation, ville mythique située au centre du désert, réputée pour sa beauté et ses trésors. Un jour, Lazlo a l'opportunité de s'y rendre. Il saisit sa chance…

Ce roman faisait partie des reliques de ma PAL 2023 et je suis très heureuse de l'avoir découvert. Malgré ses 736 pages, je l'ai dévoré en quelques jours. le début du livre m'a beaucoup plu puisqu'on y rencontre Lazlo, orphelin, fasciné par la mythique ville de Désolation. Lazlo vit au coeur de la bibliothèque et se nourrit de tous les contes, mythes et légendes qu'il peut lire. C'est un personnage rêveur, parfois naïf.

La suite du roman s'avère plus complexe puisque Lazlo va s'embarquer pour son rêve. Après bien des péripéties, il parvient enfin à Désolation mais découvre une ville très éloignée de son rêve. Les choses se compliquent car on va y croiser des dieux et des déesses qui souhaitent se venger des hommes. L'autrice nous présente un monde gris, dénué de manichéisme. C'était vraiment très intéressant. Les secrets liés à cette ville sont dévoilés au fur et à mesure et on découvre avec effroi le sort qui lui a été fait.

Le seul bémol pour moi réside dans le fait que le roman reste très young adult avec des personnages jeunes. Certaines facettes du récit ne sont donc pas exploitées. Mais je n'ai rien à dire sur le style de l'autrice, impeccable pour moi.

« le faiseur de rêves » est donc une belle découverte, un roman aux accents envoûtants dans un univers riche et complexe.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Lazlo Lestrange, jeune orphelin se passionne pour une Cité oubliée dont il a un jour ... oublié le nom. Ne reste que le nom "Désolation".
Des années plus tard, devenu bibliothécaire, Lazlo découvre que cette Cité existe réellement. Il fera tout pour faire partie de l'expédition menée par Eril Fane.

Ce dernier rassemble une équipe afin de délivrer la Cité de la citadelle qui flotte au-dessus de sa ville. Citadelle où vivaient les Mésarthim, des dieux cruels qui ont maltraité les habitants de Désolation pendant des décennies.

Mais dans cette citadelle que tout le monde croit déserte, se trouvent une poignée de rejetons des dieux qui ont survécu ...

L'histoire met un peu de temps à se mettre en route ce qui génère des longueurs au début du roman.

L'alternance de points de vue (Lazlo-Sarai) est intéressante et permet de découvrir les deux côtés.

Je me suis découverte de l'empathie pour les habitants de Désolation mais aussi pour les demi-dieux coincés dans la citadelle. Ils ont tous connu la violence, la cruauté. La souffrance a entraîné la vengeance. L'envie de faire payer son ennemi. Or tout le monde a souffert. On a tendance à ne voir que sa propre souffrance.
Beaucoup de conflits dans le monde suivent ce schéma ... en ajoutant les raisons financières et politiques of course.

Sarai est la seule via son pouvoir à comprendre les deux côtés, à ressentir de l'empathie pour tout le monde. Elle se sent de plus en plus déchirée entre sa loyauté envers les siens et les humains.

La relation rêvée de Lazlo et Sarai est vraiment mignonne, agréable à lire. L'univers des rêves est fascinant. J'aimerais être plus "éveillée" dans mes rêves. Tout est possible dans cet univers.

La fin m'a beaucoup frustrée et pourtant tout est annoncé au début du roman.

Les personnages secondaires sont intéressants car complexes surtout Eril Fane ou encore Minya (même si j'ai beaucoup moins de sympathie pour elle, elle n'en reste pas moins une enfant traumatisée).

Malgré cette fin pénible, je lirai le prochain tome qui est aussi le dernier. L'optimiste en moi espère la paix mais on sait que rien n'est plus compliqué..



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Le Faiseur de rêves est un roman fantasy/ merveilleux, qui vous fera plonger dans les profondeurs de plusieurs légendes, mythes, et croyances.

Si le prologue peut laisser confus tout d'abord, arrivé à la partie charnière de l'histoire, tout prend sens et s'emboîte parfaitement.

Lazlo n'est pas ce que l'on peut appeler un héros, il est rêveur, constamment dans les livres et orphelin, il n'est absolument pas doué en relations humaines, en plus d'avoir un physique très quelconque. Pourtant, alternant avec son point de vue et celui de Sarai, un être à la peau bleu, très mystérieux, qui fait partie de l'énigme tout entier de la vie de Lazlo, l'auteure développe son intrigue et m'a fait l'apprécier.

Le scénario est bien construit, les mots sont recherchés, développés, et tout donne un ensemble progressif à la chose.

Malheureusement, il y a une linéarité durant une grosse partie du roman, ce qui faisait que je n'étais pas vraiment dedans. J'ai commencé à m'éveiller vers plus de la moitié, parce qu'enfin, les choses bougeaient.

Mais ceci est personnel, l'auteure à poser son histoire pas à pas, l'a parfaitement bien développé. L'effet conte oriental se ressent parfaitement. Si je dois parler du sentiment que cette lecture a fait naître en moi, c'est l'indignation face à une injustice qu'a subi Lazlo. Et une douce mélancolie pour la fin.

L'auteure n'a pas misé pour l'imprévisibilité dans son oeuvre, j'ai vu tout ça comme l'emboîtement logiques d'éléments qui me paraissait aller de soi (pas de surprise donc pour moi). Mais ça ne change rien au fait que c'est une très belle histoire. Surtout avec une telle plume.

Elle donne un aspect différent des sentiments naissant à cause d'horreurs perpétrés, montrant que souvent, il s'agit d'une question de subjectivité, que le bien ou le mal est une question de vécu, de point de vue.

Du reste, j'ai souri quelques fois, j'ai admiré l'inventivité de l'auteure, et je vous encourage donc fortement à vous pencher sur ce récit.
Lien : https://letempodeslivres.wor..
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