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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Décidément, Brexit ou pas, la Grande Bretagne regorge d'auteurs talentueux.

Chiens de guerre est le premier roman d'Adrian Tchaikovsky que je lis. L'auteur est déjà réputé en France pour son Dans la Toile du Temps. J'ai préféré commencer par « Chiens » pour une raison prosaïque : il est plus court. Et franchement, rien à regretter. C'était superbe de bout en bout.
Je pensais au départ avoir droit à un « simple » récit de SF militaire. Comme on dit dans Les Tontons Flingueurs : « il y en a ». Les scènes de bataille avec ces animaux augmentés et variés maitrisant la tactique aussi bien que Montgomery, vues par les yeux de Rex, sont incroyablement visuelles ; pas besoin d'effets spéciaux. Mais l'auteur nous amène sur des chemins que je n'aurais pas imaginé un animal – même augmenté – prendre. Les chapitres consacrés au « procès » ne sont pas sans rappeler des thrillers judiciaires comme le Maître du Jeu de John Grisham (je n'ai vu que la version cinématographique de Gary Fleder). Et les scènes de la Fourrière valent bien le Prophète de Jacques Audiard (bon, j'exagère un brin).

Au-delà de l'aspect guerrier, deux thèmes pointent leur nez dans ce roman : l'humanité des êtres créés par l'homme (et son corollaire législatif) et la transformation profonde de la société par la technologie.
Par « humanité » j'entends bien sûr que les êtres créés par l'homme sont susceptibles d'acquérir des émotions et des modes de pensée humains. C'est un thème ancien auquel on peut rattacher parmi de tonnes d'exemples Frankenstein de Mary Shelley, L'Homme Bicentenaire d'Isaac Asimov ou Marée Stellaire de David Brin. A ce titre, l'évolution du langage de Rex au cours du roman (Rex sert souvent de point de vue principal) est proprement remarquable. Si au départ on peut le considérer comme équivalent à une intelligence artificielle formée par une méthode proche de l'apprentissage par renforcement (dans lequel les notions de récompense et de punition tiennent une place importante), il finit par se comporter de manière tellement humaine – du bon côté de l'humain – qu'il en arracherait des larmes.
Bien sûr, la réception par l'opinion publique et les gouvernements d'une espèce aux capacités dangereuses pose problème (et là je vous renvoie vers les X-Men ou A la Poursuite des Slans de A. E. van Vogt). On peut en avoir peur, vouloir la détruire, assurément la maintenir sous contrôle. Quelles sont les stratégies qui s'offrent aux « augmentés » pour se faire accepter ? Cette question irrigue tout le récit. Il y a des gens pour les considérer comme des objets et d'autres pour vouloir leur accorder des droits équivalents à ceux des hommes. Diversité d'opinions entre lesquelles navigue la « publique » en fonction des événements.

Adrian Tchaikovsky se régale à tirer les fils de son idée d'animaux augmentés, à extrapoler dans toutes les directions technologiques : intelligence distribuée sur une multitude d'êtres vivants ou pas, extension de la notion d'esprit global au niveau écosystémique, mais aussi nouvel esclavagisme, respect de la chaine hiérarchique implantée dans les esprits des employés. On frôle en permanence la notion de singularité technologique chère à Vernor Vinge. Certaines idées sont enthousiasmantes, d'autres proprement effroyables. L'auteur excelle quand il nous présente les possibilités dans toute leur diversité, en se basant sur le fait que l'humanité est assez nombreuse pour autoriser la mise en oeuvre de ces idées de manière simultanée. du grand art.

Ce roman m'a séduit bien au-delà que ce que j'en attendais. A présent il faut vraiment que je descende Dans la Toile du Temps de son étagère.
Mais en fait il m'a surtout donné une furieuse envie de relire deux oeuvres qui n'ont pas grand-chose à voir entre elles : Marée Stellaire, que j'ai déjà mentionné, et la série BD de Cape et de Crocs 😊.
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Rex est un chien biomorphe créé comme guerrier. Rex veut être un bon chien. Qu'est-ce qu'un bon chien, si ce chien est créé pour tuer? Subtilement bien écrit pour aborder les thèmes de l'éthique et du choix. Une réflexion sur l'intelligence artificielle et ses dangers, mais peut-être également sous couvert de science-fiction, une réflexion sur le conditionnement que peut imposer certains maîtres à leurs animaux. Ce roman m'a fait penser à la trilogie Singularités de Robert J. Sawyer : ce singe qui réfléchit sur sa violence soit disant innée et l'intelligence artificielle que tout le monde craint : et si on choisissait tout simplement d'être bon? C'est le premier roman d'Adrian Tchaïkovsky que je découvre et je pense que ce n'est pas le dernier tant j'ai été ravie de cette découverte.
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Formidable !
Après ma lecture de “Sur la foute d'Aldebaran” d'Adrian Tchaikowsky que j'ai adoré, j'ai tout de suite enchaîné avec celui-ci. Mon enthousiasme pour cet auteur n'est pas retombé, bien au contraire. C'est un récit de SF militaire, ou plutôt un Techno-Thriller (de la SF pas très éloignée de nous dans le temps, mais avec beaucoup de technologie). Au Mexique, une guerre larvaire s'enlise depuis de nombreuses années, une armée, financée par des multinationales opère dans cette région, aidée par des animaux augmentés, un commando, composé d'un chien et de quelques autre animaux, génétiquement et cybernétiquement modifiés se charge d'y faire le ménage. Quasiment invincible, c'est un commando dirigé à distance par un officier, une machine de terreur qui ne laisse pas la moindre chance à ses adversaires.
La plupart des chapitres sont racontés à la première personne du singulier, on est dans la tête du chien Rex. L'auteur joue en nous mettant dans l'esprit de l'animal, avec un langage à son niveau, souvent parsemé de “bon chien”, comme un leitmotiv. le langage évolue au fil du livre, tel Charlie Gordon dans “Des fleurs pour Algernon”. Les explications scientifiques sont rigoureuses, l'histoire paraît très crédible et le découpage et le rythme nous tiennent en haleine. L'écriture est efficace, inventive, cohérente avec l'histoire, elle ne néglige pas les émotions dans une ambiance où elles ne devraient pas apparaître, on s'attache aux personnages, complexes et tourmentés.
Le récit est dans l'action, c'est violent, mouvementé. le thème de la guerre est agrémenté d'une flopée de thèmes tous plus passionnant les uns que les autres, la déontologie de la guerre, la soumission des militaires aux ordres supérieurs, le rôle des multinationales, l'éthique scientifique, rappelant aussi les thèmes de Frankenstein avec la création de la vie intelligente, de L'île du Docteur Moreau avec l'humanisation des animaux, des fleurs pour Algernon avec l'augmentation de l'intelligence, et aussi les questions de racisme, de reconnaissance des droits de tous les êtres vivants, de la peur de la différence, de la ghettoïsation. Adrian Tchaikowsky revisite le mythe de Prométhée, en soulevant une grande quantité de questions d'éthique, de déontologie, c'est intelligent, bien mené, le rythme et l'action s'articulent parfaitement avec les réflexions diverses, pas de temps de répit, du suspense, on ne reste pas en place, j'en ai eu le souffle coupé, je l'ai dévoré, j'ai adoré !
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Dans cette SF militaire de futur proche (une génération environ), des animaux aux possibilités augmentées par le génie génétique et la cybernétique, les bioformes, sont sur le point de remplacer les soldats humains (en vertu de l'utopie du « zéro mort »), et ont rendu obsolètes les robots de combat, trop vulnérables au piratage. Sacrifiables, rapides et peu coûteux à produire en masse, dépourvus de scrupules ou d'éthique, plus adaptables aux situations imprévues que les machines, les bioformes sont les combattants idéaux. L'histoire suit un tout nouveau type d'escouade, formé non pas uniquement de cyber-chiens, mais de quatre bestioles différentes, employées dans une sale petite guerre corporatiste dans le sud du Mexique. Ce sera surtout l'occasion d'entrer dans la tête du cyber-chien Rex, le chef d'escouade, et de le voir, au fil des années, faire tout le chemin allant de l'arme vivante et du chien savant à la personne à part entière.

SF militaire, certes assez peu originale mais très bien faite dans le registre du bio-/cyber-armement, mais pas que. Les thématiques balayées sont nombreuses et profondes, depuis les droits des intelligences non-humaines jusqu'à la responsabilité du créateur envers sa créature, en passant par la coexistence de divers types d'êtres pensants sur la même planète. Bref, pour qui connaît Tchaikovsky, une bonne partie du cocktail très réussi de Dans la toile du temps. Et si tout cela n'est pas à proprement parler révolutionnaire, c'est en tout cas fait de main de maître. Deuxième livre de l'auteur pour moi, et deuxième coup de coeur, passionnant quasiment de la première à la dernière ligne.

Ce qui précède n'est qu'un misérable résumé. Retrouvez la critique complète sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.com/..
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Lu en VO.

Dans cette SF militaire de futur proche (une génération environ), des animaux aux possibilités augmentées par le génie génétique et la cybernétique, les bioformes, sont sur le point de remplacer les soldats humains (en vertu de l'utopie du « zéro mort »), et ont rendu obsolètes les robots de combat, trop vulnérables au piratage. Sacrifiables, rapides et peu coûteux à produire en masse, dépourvus de scrupules ou d'éthique, plus adaptables aux situations imprévues que les machines, les bioformes sont les combattants idéaux. L'histoire suit un tout nouveau type d'escouade, formé non pas uniquement de cyber-chiens, mais de quatre bestioles différentes, employées dans une sale petite guerre corporatiste dans le sud du Mexique. Ce sera surtout l'occasion d'entrer dans la tête du cyber-chien Rex, le chef d'escouade, et de le voir, au fil des années, faire tout le chemin allant de l'arme vivante et du chien savant à la personne à part entière.

SF militaire, certes assez peu originale mais très bien faite dans le registre du bio-/cyber-armement, mais pas que. Les thématiques balayées sont nombreuses et profondes, depuis les droits des intelligences non-humaines jusqu'à la responsabilité du créateur envers sa créature, en passant par la coexistence de divers types d'êtres pensants sur la même planète. Bref, pour qui connaît Tchaikovsky, une bonne partie du cocktail très réussi de Dans la toile du temps. Et si tout cela n'est pas à proprement parler révolutionnaire, c'est en tout cas fait de main de maître. Deuxième livre de l'auteur pour moi, et deuxième coup de coeur, passionnant quasiment de la première à la dernière ligne.

Ce qui précède n'est qu'un résumé. Retrouvez la critique complète sur mon blog.
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En conclusion, Chiens de guerre est un excellent roman de Science Fiction militaire qui m'a fait sortir des sentiers battus. En effet, je l'ai trouvé original car j'ai encore très peu lu dans ce sous-genre de la SF. Les futurs technologies développées ont été sujettes à émerveillement pour ma part (et d'appréhension!). Quant à Rex, il est un personnage très ambivalent mais dont le développement le rend de plus en plus intéressant et attachant au fur et à mesure de l'intrigue. Enfin, l'auteur glisse quelques messages philosophiques ou mises en garde afin de faire réfléchir son lecteur et de donner un double niveau de lecture à son roman. Bref, une lecture passionnante que je recommande.

Pour une chronique complète, rendez-vous sur le blog :
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Lorsque ton chien s'oublie sur ton roman de SF militaire, est-ce dû au fait que c'est un vilain chien,
ou sait-il que les militaires, c'est le Mal ?

Vilain chien, bon chien ?
Est ce son instinct, son éducation ?
On s'en fout, cela reste de la faute du chien, et pas de son maître.
Rex est un bon chien, joueur comme il se doit. Quand son maître lance la balle, il va la chercher. En fait non, c'est lui la balle. Et son jeu favori, c'est jouer à la guerre, la sale guerre.
Comme tout bon chien, il est dans une meute. Mais Rex est un chien cyborg entouré d'animaux ayant subi le même sort. Des bêtes effroyables et effrayantes mis entre les mains des puissants pour pacifier des régions soumises à turbulences. Force décuplée, armement dernier cri et intelligence développée, et qui n'ont rien à faire des lois d'Asimov. Mais lorsque la machine s'enraye, et que l'éclat de conscience s'éveille....

Comment aborder de manière "plaisante" des sujets complexes ? Voilà un très bon exemple.
Sur la thématique de la singularité, ce roman aborde les sujets de l'éveil de la conscience, du libre arbitre et in fine, de la cohabitation entre espèce. le tout de manière ludique, en s'amusant à la guéguerre. Au delà de l'aspect militaire, l'auteur n'hésite pas à aller au-delà du terrain pour nous entrainer dans les conséquences de cet éveil.
Que ce soit dans le pourquoi remplacer par des animaux les militaires, la délégation du sale boulot à des officines pas très nettes, cela reste crédible. Juste une extrapolation de notre présent. Et si les animaux étaient plus humains que les Hommes ?

Ceux qui aiment le Bing Bang boum auront leur quota, ceux qui préfèrent la réflexion seront conquis et ceux qui aiment les deux seront joie. le point fort du roman est de nous mettre dans la tête de cette meute enragée, avec différents points de vue.
Même si quelques facilités parsèment ça et là le récit, l'ensemble est de haute tenue.
Enfant soldat, esclavage, racisme, de nombreuses lectures peuvent en être faite, le tout avec fluidité et en véritable page turner. Une réussite.
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Un excellent livre que je classerais dans l'anticipation, récréatif mais qui pose d'excellentes questions en évitant soigneusement d'y apporter des réponses simplistes. Mine de rien, Adrian Tchaikovsky nous livre ici une Controverse de Valladolid moderne, posant -- entre autres -- la question du statut des êtres vivants lorsque ceux-ci possèdent une forme de conscience d'eux-mêmes. Jamais ennuyeux, évitant les longueurs inutiles, il aborde aussi, sans avoir l'air d'y toucher, le transhumanisme, en douchant un peu au passage les enthousiastes béats : si on peut vous rendre plus rapides, forts, durables, intelligents, pourquoi ne pas également vous rendre plus... obéissants ? Je n'en dirai pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte, mais on est bien loin d'un roman qui ne serait qu'une "sf militaire avec des chiens bioniques", pour notre plus grand plaisir. Tout à fait recommandable.
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Dans un futur proche, les humains ont su faire évoluer leurs biotechnologies. Les biomorphes sont des créatures à base animale, mais « améliorées » jusqu'à obtenir de parfaits soldats. Intelligents, obéissants (enfin… apparemment les biomorphes chats, ça fonctionne pas trop de ce côté là), capables de parler, et surtout, de parfaites machines à tuer. Presque littéralement pour le coup, car les biomorphes semblent un mélange d'animaux, d'humains et de technologies.

Le récit nous propose plusieurs points de vue, mais l'un s'avère plus marquant que les autres. Celui de Rex, biomorphe chien qui accomplit ses missions avec rigueur (c'est un bon chien !), et qui s'exprime au présent, à la première personne, dans un langage presque enfantin, ce qui donne l'impression d'un enfant qui écrirait sa journée et ses pensées dans un journal intime. Une narration qui vient apporter un contraste saisissant à l'action : Rex ne conscientise pas ses actes, le maître a demandé, il fait, parce que c'est un bon chien et qu'il veut faire plaisir au maître. Sauf que le lecteur comprend que Rex et son équipe sont des soldats en zone de guerre, et qui dit guerre, dit massacres. Je trouve ce contraste entre la façon de raconter et ce qui est raconté particulièrement efficace, alors même que les récits militaires, c'est pas forcément mon truc (oui, j'adore le Livre des Martyrs et la Compagnie Noire, mais c'pas pareil !).

Rex est le leader de son équipe, probablement en raison justement de cette obéissance naïve. Il est accompagné de Miel, une ourse extrêmement intelligente, au point qu'elle soit capable de réfléchir sur la portée et la moralité de leurs actes, de Dragon, un lézard plutôt indépendant, et Abeilles, qui est probablement mon biomorphe préféré, puisque Abeilles est un essaim (d'abeilles, donc). La narration, et cette équipe de personnages, rendent la première partie intéressante à suivre, mais on réalise assez vite que la dimension militaire ne sera pas le seul propos du livre.

Sans entrer dans trop de détails pour ne pas spoiler, la suite part dans une autre direction, nous proposant plusieurs axes de réflexion. Les crimes de guerre, bien sûr, comment considérer les crimes commis par Rex et son équipe alors que leur conditionnement les a privés de libre arbitre et de sens critique ? Sont-ils réellement responsables ? Comment intégrer de tels êtres dans société ? Faut-il seulement les y intégrer ? Et les biotechnologies, alors, qu'en penser ? Jusqu'où l'humain est-il capable d'aller ? Que devient-on quand on est soudain confrontés à nos erreurs et à la liberté de choix ? Quelle est la frontière entre l'humain et l'animal ? Quel est le PIB du Mexique ?

Au-delà de ces questionnements, l'auteur confronte aussi certains travers de nos sociétés actuelles, telle que les discriminations subies par les « minorités » à travers le traitement des biomorphes, ou encore la cupidité meurtrière des puissants.

Bilan
Si le livre me faisait « peur » en raison de sa catégorisation militaire, cela ne concerne finalement que la première partie du livre, le reste étant plutôt consacré à la réflexion sur l'identité, le libre-arbitre, la moralité etc, ce qui, personnellement, m'a davantage intéressée. Les biotechnologies qui y sont présentées sont à la fois fascinantes et terrifiantes, et malgré leur nature (ou grâce à ?) je me suis vite attachée à ces personnages atypiques qui cherchent leur place. Je n'ai pas tellement de référence puisque je lis peu de SF, mais j'ai beaucoup apprécié cette lecture, que j'ai trouvé originale et très riche dans ses thématiques.
Lien : https://limaginaerumdesympho..
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« Chiens de guerre » surnom des soldats mercenaires est particulièrement adapté car le mercenaire ici est …un chien. Issu de manipulations génétiques et bardé d'implants informatiques Rex exécute (avec ses collègues Ours, Abeille et lézard) comme un « bon toutou » les basses oeuvres de multinationales au Mexique dans un futur très proche. Je connaissais le talent de Tchaikowski dans le space opera ( normal avec un nom pareil ) mais il n'est pas moins intéressant dans l'anticipation militaire et technologique . de l'action , une construction sophistiquée ( un récit choral) et des thèmes plutôt d'actualité : biotechnologie, couplage humain/IA , rapports humain /animal , armées privées et un thème plus classique , les rapports du créateur et de la créature . A tout cela il est bon de réfléchir (on le fait beaucoup dans la Silicon Valley )par le biais d'un récit passionnant. de la très bonne SF.
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