AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,04

sur 106 notes
5
15 avis
4
15 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Divergence de point de vue n'a jamais été aussi grande et pourtant ces deux personnages s'alignent : ouverture d'esprit, similarité de caractère ou égoïsme ?

Deux histoires, deux visions.

L'auteur est un équilibriste qui écrit deux histoires en une. L'une est un récit fantastique où une princesse fait appelle à un magicien, l'autre est une histoire de science fiction où un anthropologue du futur tient un avant poste sur une planète lointaine. Je pensais que de leur rencontre naitrait une troisième histoire celle qui fait le lien mais en réalité je crois plutôt que les personnages font le lien mais les histoires restent distinctes. Chacun trouve une place dans le scénario de l'autre. C'est brillant de jouer sur les distinctions de culture, de communication, de traduction, de compréhension du monde pour tenir la cohérence sur toute la longueur.

Des personnages en difficulté dans leur univers, des rebelles ?

Nos deux héros ont des similitudes. Ils ont une place compliquée à tenir dans leurs sociétés respectives. Ils sont tous deux prêts à un peu brouiller les lignes de la respectabilité pour répondre à leur besoin individuel. Chacun trouve dans l'autre son espoir et sa béquille. Mais, malgré tous leurs efforts, ils sont incapables de se comprendre et d'adhérer au monde de l'autre. Ce qui me plait dans ce livre, c'est une prise de position subtile dans l'approche des liens interculturels. L'ouverture d'esprit ne nait pas de l'altruisme mais d'un besoin égoïste. le rapprochement ne se fait pas par le savoir et la compréhension mais plutôt par l'acceptation de la différence. Ne pas comprendre l'autre, c'est ça l'accepter comme il l'est.
Commenter  J’apprécie          10
La série a beau être merveilleusement bien illustrée, au point d'en faire un objet de collection, je ne peux pas dire que l'ensemble des tomes que j'ai lus m'ait tous emballés. Néanmoins, c'est aussi, pour moi, l'occasion de sortir de mes habitudes et de m'aventurer dans des directions plus risquées.

Tout ça pour dire que, cette fois-ci, je n'ai pas joué l'aventurier puisqu'il s'agit d'un auteur que j'ai découvert récemment, mais qui m'a bien plu. Et ce troisième livre est là encore une vraie réussite.

Un livre qui mélange fantasy et SF pour nous faire réfléchir sur le rôle d'observateur des scientifiques et l'influence d'une civilisation technologiquement plus avancée sur des peuples moins avancés pourrait paraitre rébarbatif... Mais pas quand c'est Adrian Tchaikovsky qui prend les choses en mains. C'est vif, intelligent, pertinent. Tout fonctionne et les pages. se tournent toutes seules.
La formation de psychologue et de zoologue de l'auteur trouve résonnance dans l'intelligence avec lequel il traite des éléments de communication et de traduction. Les mêmes qualités qui avaient été à l'oeuvre dans son livre "dans la toile du temps".

Un auteur que j'apprécie de plus en plus et un livre-plaisir de plus dans cette collection qui en compte déjà beaucoup.
Commenter  J’apprécie          61
« Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie. »
Telle est la troisième de loi de Clarke, et ce roman l'illustre à merveille, comme le souligne très justement la présentation de l'auteur en 2e de couverture.

SF ou Fantasy ?
Prenant au mot son illustre aîné (le dernier ?) et compatriote, Adrian Tchaikovsky, par ailleurs lauréat du prix Clarke 2016, semble s'être fixé pour objectif premier de mettre en défaut les maniaques de l'étiquette, les puristes du genre.
Ce texte repose ainsi sur un équilibre subtil entre les deux genres majeurs de l'Imaginaire. Et pour balayer définitivement les arguments des classifieurs les plus endurcis, l'auteur a sorti sa botte secrète, un coup imparable : se servant de la troisième loi de Clarke comme d'un cheval de Troie, il fait entrer la question – technologie ou magie ? – à l'intérieur même de l'histoire, de son intrigue principale ! Un coup de maître ou… serait-ce de la magie ?


La forme du texte est parfaitement adaptée au propos : une succession de paragraphes alternant les points de vue des deux principaux protagonistes : la princesse Lynesse (une référence au cycle Lyonesse de Vance ?) et le l'anthropologue Nyr.
La narration reste simple et linéaire, étant donné que les personnages sont ensemble du début à la fin.
Quand Lynesse raconte, on a le point de vue Fantasy, car pour elle et son peuple, le comportement de Nyr et ses actions relèvent de la magie.
Quand c'est Nyr qui raconte, on a le point de vue Science-Fiction.
Mais, comme je l'ai dit, ce n'est pas qu'une question de point de vue narratif : le thème est intégré à l'intrigue, car les personnages débattent de leurs divergences de point de vue. Par ce dialogue et par les épreuves qu'ils vont traverser ensemble, il vont également faire évoluer leur compréhension. Tout simplement fascinant !


L'histoire se déroule sur une planète ayant traversé deux périodes de colonisation humaine : la première dont est issue Lynesse et son peuple, et la deuxième, plus récente, dont Nyr est le dernier représentant.
Ce contexte permet à l'auteur de développer naturellement son idée.
Le thème de la double colonisation est riche en possibilités. Sigbjørn Skåden en donne un bel exemple dans sa nouvelle « Oiseau ». le propos est différent, mais on a ce même fossé générationnel qui est exploité, et qui dans les deux cas fait particulièrement ressortir la naïveté chez les premiers colons.


Dans les thèmes développés et la façon de les traiter, on est assez proche de ce que propose un Jean-Michel Calvez : la colonisation, la compréhension de l'autre, le point de vue anthropologique...
L'idée de la régulation des hormones (le Système de Dissonance Cognitive) pour atteindre une « objectivité maximale », mais aussi pour gérer la douleur, est particulièrement développée. On la retrouve aussi dans l'un des derniers romans de Calvez : Aliénations.

La dimension psychologique est omniprésente. Nyr et Lynesse se heurtent constamment à la barrière culturelle qui les sépare, et les connaissances anthropologiques de Nyr s'avèrent finalement peu utiles. Beaucoup de finesse dans le rendu de cette confrontation et des ressentis. J'ai retrouvé un peu l'ambiance de la Main gauche de la nuit, d'Ursula K. Le Guin.
C'est aussi une belle histoire humaine.


Enfin, difficile de ne pas dire un mot sur l' « adversaire » auquel sont confrontés nos héros dans cette histoire. En même temps, je ne veux pas trop en dire car ce serait un peu gâcher le plaisir de la découverte. Disons que cet adversaire est assez étonnant. Il détonne autant pour de la SF que de la Fantasy. Cela ressemble à ce qu'on trouve dans Annihilation, de Jeff VanderMeer. J'avoue que le manque d'explications m'a gêné, mais après réflexion on comprend très bien ce choix si l'on suit la logique de l'auteur sur ce point, qui est assez bien vu et donne encore plus de relief au propos.


Petit bémol, j'ai trouvé l'écriture pas toujours très précise, m'obligeant à relire certains passages plusieurs fois afin d'être sûr de comprendre ce qui était dit. Or, entre quiproquos, monologues intérieurs et expression des sentiments, beaucoup de choses sont dites, et de manière souvent assez élaborée. Pour rester positif et selon la formule consacrée, je dirais que c'est une lecture exigeante (pour ce type de roman). de bons points malgré tout, comme cette idée des épithètes qui rend assez bien et joliment l'exotisme de la culture de Lynesse.
Commenter  J’apprécie          2210
Plus riche qu'il n'y paraît.

Cette plaisante novella d'Adrian Tchaikovsky me paraît soulever bien d'autres questions que celle de l'incommunicabilité, et être bien plus qu'une belle illustration du principe d'Arthur C. Clarke selon lequel toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie. Y sont en effet abordés le transhumanisme, la rationalité -- Nyr est-il plus à même de prendre des décisions lorsque ses émotions sont tenues à distance, ou lorsqu'il les laisse s'emparer de lui ? --, la science dans le rapport entre l'observateur et l'observé mais aussi dans son but ultime -- y-a-t-il un sens à faire des observations et prendre des notes que personne ne lira jamais ? --, et d'autres encore. L'alternance des chapitres Nyr-Lynesse est bien adaptée au propos, les autres personnages bien intéressants, en particulier Esha, et l'ensemble comme toujours intelligent et bien écrit. En conclusion, un divertissement malin et un petit livre tout à fait recommandable.

Commenter  J’apprécie          87
Un court récit très intéressant sur les problèmes de communication inhérents à une différence de langage et de culture.

Dans une lointaine galaxie, Nyr Illim Tevitch, anthropologue terrien, étudie la jeune civilisation que les humains ont créée sur la planète Sophos 4. La civilisation est au stade du début Moyen-Age. Un sujet d'études intéressant mais ennuyeux.
A tel point qu'il n'a pu s'empêcher, cent ans auparavant, d'intervenir dans une guerre qui opposait deux clans, trahissant ainsi une des premières règles de sa profession : ne jamais interférer.
Il a surtout révélé sa présence aux habitants.

Lynesse, princesse de Praimesite, une cité de la civilisation que l'anthropologue est chargé de surveiller, se souvient de sa légence. Elle vient requérir son aide, celle du grand magicien Nyrgoth, le dernier des Aînés, pour chasser un terrible démon qui fait des ravages dans la région.

Adrian Tchaikovky réussit en 180 pages à décrire tout un univers et deux cultures différentes et à nous attacher à ses personnages.
Un bel exploit.

J'ai savouré les dialogues entre les deux protagonistes qui montrent à quel point il est difficile de communiquer lorsque les repères sont aussi différents. Lynesse est convaincue que le savoir et les actions de l'anthropologue relèvent de la magie alors que Nyr, alias Nyrgoth, tente de lui expliquer qu'il s'agit de science et non de magie.
Le final montre à quel point la frontière entre les deux est mince.

L'auteur pose une question intéressante : comment expliquer des concepts lorsqu'il n'existe pas de mots pour les décrire ?
Il démontre la difficulté de communiquer et de se comprendre quand on ne parle pas la même langue et qu'on n'a pas le même niveau d'avancée technologique.
Magie pour l'une, sciences pour l'autre.
Quand le langage ne fonctionne pas, ne reste alors plus que les actes pour se comprendre.

J'ai beaucoup aimé.

Commenter  J’apprécie          244
Adrian Tchaikovsky illustre la célère formule d'Arthur C. Clarke que "toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie". Dans le dernier des ainés, l'auteur oppose deux croyances: celle en la magie et celle en la science confrontées à une 3ème force inconnue. Il aborde les thèmes qu'il affectionne: l'altérité et la solitude de l'observateur dans un récit de quête initiatique et d'acceptation.
Commenter  J’apprécie          10
Le concept est simple : un personnage de fantasy rencontre un personnage de science-fiction, ensemble ils se lancent dans une quête pour détruire un “démon”.

Lynesse et Nyr, issus de 2 univers temporels inconciliables, sont incapables de se comprendre tant leurs référentiels sont différents. Les quiproquos sont à la fois drôles et tragiques. Drôles, parce que l'auteur joue avec brio sur les tropes de chaque genre. Tragiques, parce que chacun est coincé dans sa propre solitude, dans ses propres angoisses, incapable de les partager avec l'autre, capable seulement de se raccrocher aux valeurs et aux principes de son propre univers. Pourtant, le danger auquel ils vont être confrontés ne trouvera sa solution que lorsque les frontières entre science et magie commenceront à se mêler, car “toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie”

En attaquant cette novella, je m'attendais à quelque chose de drôle, d'épique, je trouvais le concept amusant. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit si fin, si introspectif et si intelligemment mené. Je m'attendais à dévorer ce court roman en un rien de temps, et finalement, je l'ai dégusté lentement, pour en savourer toutes les implications. C'est une novella qui parle de rencontres, de communication, d'émotions et de santé mentale, de dépression, de légendes et d'apprentissages.

Tout ça en 190 pages

Une vraie pépite qui me donne très envie de découvrir d'autres romans d'Adrian Tchaikovsky.

Commenter  J’apprécie          51
Voilà un livre a la fin duquel je me suis dit « c'était trop court ! ».
Je n'ai pas lu de SF depuis bien longtemps, et j'avais un peu d'appréhension, mais j'avais envie de changer de mes lectures fantasy YA ou je commence sérieusement à tourner en rond. du coup quand j'ai lu le résumé qui promettait la rencontre entre un anthropologue résolument SF et une princesse Fantasy, je me suis dis que c'était le combo parfait pour ne pas plonger directement dans un univers SF sans échauffement.
Et le pari est gagné : j'ai trouvé cela formidable.
Le style d'écriture en lui-même n'est pas inoubliable (lu en anglais), le scénario pas révolutionnaire. Mais j'ai trouvé les personnages très bien maitrisés, très humains et attachants. J'ai trouvé le concept de l'histoire malin, et exécuté avec un réalisme confondant. Pas de niaiserie ni de mièvrerie YA ici, pas de manichéisme non plus, et pourtant le style n'est pas trop sombre (moi trop de réalisme, parfois, ça me déprime).
Tout est cohérent, et je n'ai pas été surprise après lecture de voir que l'auteur a étudié non seulement la psychologie, mais aussi la zoologie.
C'est malin, agréablement écrit et intéressant.
Commenter  J’apprécie          50
Ça commence comme un livre de Fantasy, avec magicien et civilisation moyenâgeuse.
Ça continue comme de la science fiction avec la troisième loi de Clarke.
Et ça mélange le tout pour obtenir un livre un peu inclassable, facile à lire au premier degré mais donnant finalement beaucoup à penser!
Le rapport à l'autre et l'acceptation des différences, les conflits internes, la morale, l'importance des sentiments dans nos prises de décisions, l'incompréhension entre les cultures, la barrière du langage (le passage avec les deux versions racontée/entendue)... mais aussi la survie, la solitude, le sens de la vie.
Sous le couvert d'un monde imaginaire, l'auteur nous invite à plonger notre regard dans l'abîme qui nous habite, et celui entre les étoiles… loin de poser l'homme comme le maître de l'univers, il nous mène un peu sur le même chemin que le livre de Matheson "Je suis une légende" (pas le film navet!) : que ressent-on quand on est "le dernier des Aînés"?
Commenter  J’apprécie          40
Adrian Tchaikovsky est un auteur dont l'imaginaire me fascine depuis notre première rencontre. Son travail sur l'autre, sur l'altérité et l'évolution de nos relations avec eux a quelque chose de fascinant pour moi. C'est à nouveau le cas dans cette novella aussi intéressante qu'amusante au concept original.

Auteur avant tout pour moi de la saga Dans la toile du temps où il fait preuve d'un très beau sense of wonder. Il récidive ici, mettant encore une fois à profit ses études de zoologie et de psychologie dans un récit aux frontière entre la science-fiction et la fantasy où il joue avec la Troisième loi de Clarke : toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie. On adore !

Dans ses précédents textes que j'ai lus (note à moi-même : lire absolument Sur la route d'Aldébaran), l'auteur s'intéressait déjà aux relations entre colons et autochtones, entre humains et races extraterrestres ou créatures ayant échappées à leurs créateurs. Il récidive ici en nous plongeant le temps d'une novella assez conséquente, 175 pages quand même, dans la rencontre entre Nyr Illim Tevich, un anthropologue terrien, et Lynesse Quatrième fille, princesse de Praimesite, sur la planète Sophos 4, qui est un lieu d'étude pour le premier. Contrevenant aux règles, Nyr en interagissant avec les autochtones a acquis un statut légendaire de quasi divinité sous le nom de Nyrgoth l'Aîné, et nous allons suivre ses interactions avec Lynesse au cours d'une aventure où celle-ci aura besoin de l'aide du « sorcier » pour vaincre une menace qui pèse sur sa royale famille.

Le concept m'a de suite interpelée. J'ai aimé ce jeu entre ce qu'est vraiment Nyr et ce qu'il représente pour Lynesse et ses sujets. L'auteur avec une certaine malice joue énormément là-dessus dans sa narration, offrant un ton léger qui frôle l'humoristique, quand il met face à face que dit, voit, pense, considère Nyr et la façon dont Lynesse le reçoit, l'interprète et le transmet. le décalage entre les deux est savoureux et met le doigt sur ce que peuvent représenter des problèmes de communication entre individus pas sur la même longueur d'onde, pour employer une image grossière. C'est vraiment particulièrement parlant dans un des chapitres où sur deux colonnes face à face l'auteur oppose le discours et l'interprétation de chacun, éclairant !

Ce faisant, il flirte donc avec les frontière de la SF et de la fantasy et c'est savoureux également. Cela rappelle la façon, par exemple, dont les natifs américains ont pu accueillir les colons européens et voir en eux des dieux, des démons, des sorciers, des génies, que sais-je ! Il se noue alors entre l'auteur-narrateur et nous une certaine connivence voire même un jeu, celui de deviner ce que cachent les interprétations « magiques et extraordinaires » de Lynesse. On se plaît à essayer d'imaginer qui se cache derrière telle ou telle créature qu'elle nous décrit, car bien sûr ce n'est pas le monstre qu'elle croit, et c'est très amusant. Mais du coup, le revers, c'est que ça donne une teinte légère à l'oeuvre et que par moment, je suis passée à côté de l'ambiance plus sérieuse que j'attendais et aurais voulu.

L'auteur joue de cette maxime de Clarke sur la science et la magie, donc, il joue également avec la morale et interroge : Est-ce bien de se faire passer pour ce qu'on est pas auprès de gens crédules et de jouer sur leur foi et croyance ? Ce questionnement agitera Nyr tout au long de l'aventure et le lecteur se verra lui-même poussé à trouver sa propre réponse à cela, ce qui est intelligent. Mais à être tourné essentiellement vers lui, il en oublie parfois un peu Lynesse qui n'est là que comme contrepoids et témoin de l'expérience, ce qui est dommage. Idem pour l'aventure, juste prétexte à mettre en scène cette idée et au final assez survolée et peu exploitée, ce qui la rend parfois un peu longue et répétitive. Il ne faut pas que le jeu prenne le pas sur le récit.

Alors oui, j'aurais peut-être aimé un texte plus dense et sérieux, mais cela m'a amusée également d'être surprise par ce versant de la production de Tchaikosky qui continue d'exploiter ce qu'il aime en SF : les questions sur les rencontres et communications avec l'autre. J'ai aimé ce jeu de flirt entre magie et science. C'était amusant de voir ce que chaque discours cachait et comment il allait être interprété. Petit texte peut-être plus de test et d'essai avec un concept, il a su me charmer par son ton et son originalité. C'était une vraie ode à l'Histoire de la colonisation et des natifs.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          172




Lecteurs (314) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4933 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}