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Citations sur La Dame au petit chien et autres nouvelles (86)

Eh bien, moi, j'ai été haï, j'ai été haï par une ravissante demoiselle et j'ai pu étudier sur mon propre cas les symptômes de la première haine. 
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Et où mènera toute cette histoire, je ne le comprends absolument pas. Vous voilà amoureuse, mais comment ça finira-t-il ? 
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Vous la regardez et insensiblement vous vient le désir de lui dire quelque chose d'extraordinairement agréable, de sincère, de beau, d'aussi beau qu'elle-même.
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Assis à côté d'une jeune femme qui paraissait si belle dans la clarté de l'aube, apaisé et ravi par la vue de ce tableau féerique : la mer, les montagnes, les nuages, le vaste ciel, Gourov songeait qu'au fond, à bien y réfléchir, tout est beau ici-bas, tout, excepté ce que nous pensons et faisons quand nous oublions les buts sublimes de l'existence et notre dignité d'homme.

(Dans La Dame au petit chien)
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Il avait deux carnets pleins d’expressions extraordinaires, relevées chez différents auteurs et, quand il avait besoin de l’une d’elles, il cherchait nerveusement dans ses deux carnets et, habituellement, ne la trouvait pas.
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Il avait deux vies: l'une au grand jour, que voyaient et connaissaient tous ceux à qui cela importait, une vie où la vérité et le mensonge faisaient partie de la convention, absolument identique à celle de ses amis et connaissances, et une autre, qui s'écoulait dans le secret. Et, par un étrange concours de circonstances, peut-être fortuit, tout ce qui à ses yeux était significatif, intéressant, indispensable, tout ce en quoi il était sincère et ne se mentait pas à lui-même, tout ce qui était la substance même de sa vie, se déroulait à l'insu des autres, et tout ce qui était mensonge, l'enveloppe où il se cachait pour dissimuler la vérité, par exemple son emploi à la banque, ses discussions au Cercle, [...], sa présence aux anniversaires en compagnie de sa femme, tout cela se passait au grand jour. Jugeant des autres d'après lui-même, il se méfiait de ce qu'il voyait et supposait toujours que, sous le voile du secret comme sous celui de la nuit, chacun dissimule sa vraie vie, celle qui présente le plus grand intérêt. Toute existence personnelle repose sur un secret et c'est peut-être en partie pour cela que tout homme de bonne éducation se montre si susceptible lorsqu'il s'agit de faire respecter son secret personnel.
[La Dame au petit chien, p. 371-372, Folio, 2018]
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Beautés

« J’avais devant moi une beauté et je le saisis du premier regard comme on saisit un éclair « (ed.folio classique) » En parlant de Macha « La sensation que j’éprouvais éatait étrange. Macha n’éveillait en moi ni désir,ni enthousiasme, ni volupté, mais une tristesse était vague, confuse comme un rêve.(…) Tout le secret et le sortilège de sa beauté résidaient justement dans ces petits mouvements,infiniment élégants, dans son sourire, dans le jeu de sa physionomie….C’était une de ces beautés papillonnantes à qui vont si bien la valse(…).
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Extrait de la nouvelle "la dame au petit chien" :

Un mois passerait et Anna, lui semblait-il, se couvrirait de brouillard dans sa mémoire et ne lui apparaîtrait que rarement en rêve, avec un sourire touchant, comme d'autres lui étaient apparues. Mais le mois était largement passé, l'hiver profond était là, et sa mémoire demeurait claire, comme si c'était hier qu'il avait quitté Anna. Ses souvenirs flambaient de plus en plus fort. Soit qu'il entendît, dans le silence vespéral de son cabinet, les voix des enfants qui apprenaient leurs leçons, soit qu'une tempête de neige ululât dans la cheminée, soudain tout ressuscitait dans sa mémoire : la scène sur la jetée, et l'aube brumeuse dans la montagne, et le paquebot de Féodossia, et les baisers.
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Au moment de me coucher, j'allumai une bougie, ouvris la fenêtre toute grande et un sentiment indéfinissable s'empara de mon âme. Je me souvins que j'étais libre, bien portante, de haut rang, riche, qu'on m'aimait, mais surtout que j'étais de haut rang et riche. De haut rang et riche, que c'est beau, mon Dieu...! Puis, tout en me pelotonnant dans mon lit, sous la fraîcheur légère qui montait du jardin avec la rosée, j'essayais de démêler si j'aimais ou non Piotr Serguéitch... Et je m'endormis sans avoir rien compris.
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Assis près de la jeune femme qui, à l’aube, semblait si belle, apaisé et ensorcelé par ce décor fantastique : la mer, la montagne, les nuages, le ciel immense, Gourov pensait que, en somme, si l’on y prête attention, tout est sublime dans ce monde, tout sauf ce que nous pensons et ce que nous faisons quand nous oublions les buts suprêmes de l’être et notre propre dignité d’hommes.
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