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Citations sur Oncle Vania (56)

Tu as oublié que si l'on n'agit pas, les convictions, c'est lettre morte. [Maria Vassilievna, à son fils]
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Nous avons affaire à une dégénérescence résultant d'une lutte inhumaine pour la vie ; une dégénérescence provenant de la routine, de l'ignorance, de la plus totale absence de conscience de soi, quand l'homme glacé, affamé, malade, pour sauver ce qui lui reste de vie, pour préserver ses enfants, instinctivement, inconsciemment, se jette sur tout ce qui peut le rassasier, le réchauffer, et qu'il détruit tout, sans penser au lendemain... Tout, déjà, presque, est détruit, mais, en retour, rien n’est encore créé.
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Eléna Andréevna – Vous qui êtes intelligent et instruit, Ivan Petrovitch, vous devriez comprendre que ce ne sont ni les brigands ni les incendies qui détruisent le monde, mais la haine, l’hostilité, les petites intrigues… Au lieu de ronchonner, vous devriez essayer de réconcilier tout le monde.
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Enfin, coupe les bois par nécessité ; mais pourquoi les détruire ? Les forêts russes craquent sous la hache. Des milliards d’arbres périssent. On détruit les retraites des bêtes et des oiseaux. Les rivières ont moins d’eau et se dessèchent. De magnifiques paysages disparaissent sans retour. Tout cela parce que l’homme paresseux n’a pas le courage de se baisser pour tirer de la terre son chauffage.

(A Elèna Andréïevna.) N’est-ce pas, madame ? Il faut être un barbare insensé pour brûler cette beauté dans sa cheminée, détruire ce que nous ne pouvons pas créer. L’homme est doué de raison et de force créatrice pour augmenter ce qui lui est donné, mais, jusqu’à présent, il n’a pas créé ; il a détruit. Il y a de moins en moins de forêts. Le gibier a disparu. Le climat est gâté, et chaque jour la terre devient de plus en plus pauvre et laide.
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Quand on a pas une vraie vie, on vit de mirages. C'est mieux que rien.
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Il se met en quatre pour que l'on ne détruise pas les vieux arbres. Si vous l'écoutez, vous serez tout à fait de son avis. Il dit que les bois ornent la terre, apprennent à l’homme à comprendre le beau, et lui inspirent une humeur élevée. Les forets adoucissent la rigueur du climat. Dans les pays ou le climat est doux, on dépense moins de forces pour lutter avec la nature, et l’homme est plus doux, plus tendre. Les hommes de ces pays sont beaux, souples, ils s’émeuvent aisément. Leur parler est élégant, leurs mouvements gracieux. Chez eux fleurissent la science, l’art. Leur philosophie n’est pas morose. Leurs rapports avec les femmes sont pleins de noblesse.
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Marina, remplissant un verre. – Bois, petit père.
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«  L’homme est doué de raison et de force créatrice pour augmenter ce qui lui est donné, mais, jusqu’à présent, il n’a pas créé ; il a détruit. Il y a de moins en moins de forêts. Le gibier a disparu. Le climat est gâté, et chaque jour la terre devient de plus en plus pauvre et laide. »
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C'est étrange quand même !… On se connaît, et puis… brusquement, sans savoir pourquoi… on ne se revoit plus jamais ! C'est toujours comme ça, dans la vie !
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SONIA. – Que faire ? il faut vivre ! (Un temps ) Nous vivrons, oncle Vania ! Nous vivrons une longue série de jours, de longues soirées. Nous supporterons patiemment les épreuves que nous enverra le destin. Nous travaillerons pour les autres, maintenant et dans notre vieillesse, sans connaître le repos. Et quand notre heure viendra, nous mourrons soumis. Et là-bas, au-delà du tombeau, nous dirons combien nous avons souffert, pleuré, combien nous étions tristes. Et Dieu aura pitié de nous. Et tous deux, nous verrons, cher oncle, une vie lumineuse, belle, splendide. Nous nous en réjouirons, et nous rappellerons avec une humilité souriante nos malheurs d’à présent. Et nous nous reposerons. Je crois à cela, mon oncle ; je le crois, ardemment, passionnément… (Elle se met à genoux devant lui, pose la tête sur ses mains, et d’une voix lasse.) Nous nous reposerons ! Nous entendrons la voix des anges ! Nous verrons le ciel s'illuminer et briller comme un diamant ! Nous verrons toute la méchanceté du monde. Toutes nos souffrances noyées dans la miséricorde qui submergera l'univers entier… et notre vie deviendra calme, tendre, douce comme une caresse. Je crois, je crois… ( lui essuyant les larmes avec un mouchoir). Mon pauvre, pauvre oncle Vania, tu pleures… Tu n'as pas connu de joie dans ta vie, mais attends, oncle Vania, attends… Nous nous reposerons. 
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