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Citations sur Oncle Vania (56)

ELÈNA ANDRÉÏEVNA. – Comme vous êtes drôle... Je suis fâchée contre vous, mais, tout de même, je me souviendrai de vous avec plaisir. Vous êtes un homme intéressant, original. Nous ne nous reverrons plus jamais ; aussi pourquoi le cacher ? Je ressentais même un peu de sentiment pour vous. Allons, serrons-nous la main et séparons nous en amis. Ne me gardez pas mauvais souvenir !
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Faute de vraie vie, on vit des mirages. C'est toujours mieux que rien.
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Nuit et jour, comme un lutin, l’idée me poursuit que ma vie est perdue sans retour : plus de passé ; il est bêtement consumé en niaiseries ; et le présent est horrible, inepte. Voilà ma vie et mon amour !...
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Dans l’homme tout doit être beau, la
figure et le vêtement, l’âme et les idées.
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Ivan Pétrovitch, vous êtes instruit, intelligent ; vous devriez, il semble, comprendre que ce qui perd le monde, ce ne sont pas les criminels ou les incendies, mais la haine, l’inimitié, les menus désagréments de chaque jour. Votre rôle serait de concilier tout le monde et de ne pas grogner.
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Il faut être un barbare insensé pour brûler cette beauté dans sa cheminée, détruire ce que nous ne pouvons pas créer. L’homme est doué de raison et de force créatrice pour augmenter ce qui lui est donné, mais, jusqu’à présent, il n’a pas créé ; il a détruit. Il y a de moins en moins de forêts. Le gibier a disparu. Le climat est gâté, et chaque jour la terre devient de plus en plus pauvre et laide. (À Voïnitski.) Voilà que tu me regardes ironiquement, et tout ce que je dis ne te semble pas sérieux. Et... tiens... c’est peut-être une manie, mais quand je passe devant des forêts de paysans que j’ai sauvées de l’abattage, ou quand j’entends bruire un jeune bois que j’ai planté de mes mains, j’ai conscience que le climat est un peu en mon pouvoir, et que si, dans mille ans, l’homme est heureux, j’en serai un peu cause. Quand j’ai planté un bouleau et le vois verdir et se balancer au vent, mon âme s’emplit d’orgueil … »
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ASTROV : Une femme ne peut être l'amie d'un homme que dans l'ordre suivant : d'abord, connaissance, ensuite, maîtresse, et, pour finir, amie.

*

VOINITSKI : L'âge n'a rien à y voir. Faute de vraie vie, on vit de mirages. C'est toujours mieux que rien.

*

ELENA ANDREIEVNA : Il ne faut pas regarder comme ça, ça ne te va pas. Il faut faire confiance à tout le monde, sans quoi on ne peut pas vivre.

*

ELENA ANDREIEVNA : Et tu sais ce que c'est qu'un talent ? L'audace, la liberté de penser, l'élan et l'envergure…

*

ELENA ANDREIEVNA : Oui bien sûr. J'ai l'impression que la vérité, quelle qu'elle soit, est tout de moins effrayante que l'incertitude… Fais-moi confiance, ma petite colombe.

*

SONIA : Mais que faire, il faut vivre !

Pause.

Nous allons vivre, oncle Vania, toi et moi. Nous allons vivre dans une longue, longue, série de jours, et de longues soirées : nous allons supporter patiemment les épreuves que le destin nous enverra : nous allons travailler pour les autres, maintenant et plus tard, quand nous serons vieux, sans connaître de repos, et, quand notre heure sera venue, nous mourrons docilement et, là-bas, de l'autre côté du tombeau, nous dirons combien nous avons souffert, combien nous avons pleuré, combien nous avons eu la vie amère, et Dieu aura pitié de nous, et toi et moi, mon oncle, mon oncle bien aimé, nous verrons une vie lumineuse, splendide, pleine de grâce, et nous nous réjouirons, et, en nous retournant sur nos malheurs de maintenant, nous aurons un sourire de compassion - et nous nous reposerons. Je crois, mon oncle, je crois avec ardeur, passionnément… (…) Nous nous reposerons !

(…)

Nous nous reposerons ! Nous entendrons les anges, nous verrons tout le ciel constellé de diamants, et nous verrons le mal terrestre, toutes nos souffrances se noyer dans la charité qui remplira le monde entier, et notre vie deviendra douce, tendre, légère, comme une caresse. Je crois, je crois… (…) Mon pauvre, mon pauvre oncle Vania, tu pleures… (…) Tu n'as pas eu de joie dans ta vie, mais, attends un petit peu, oncle Vania, attends… Nous nous reposerons… (…) Nous nous reposerons ! (…) Nous nous reposerons !
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Nous nous reposerons!Nous entendrons les anges ,nous verrons tout le ciel constellé de diamants....
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Une femme ne peut être l'amie d'un homme que dans l'ordre suivant : d'abord, connaissance, ensuite, maîtresse, et, pour finir, amie.
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Oncle Vania (1897), Anton Tchekhov
Oeuvre de la maturité.
Magistrale étude de l'errance et du désespoir, Oncle Vania est considéré par beaucoup comme le chef-d'oeuvre de Tchekhov. Située au tournant du siècle au sein d'une propriété rurale russe, la pièce présente Voïnitski (l'oncle Vania) régisseur du domaine, le professeur Serebriakov, propriétaire du domaine, Elena, sa seconde femme, et sa fille Sonia, amoureuse d'Astrov, médecin de campagne, qui l'ignore. Vania, aigri par l'impression d'avoir gâché sa vie, ne parvient pas à séduire la belle Elena et fait mine de tirer sur Serebroakov, mais rate son coup. La pièce se termine sur un constat : rien n'a changé.
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