Ouvrir Homère, c'est recevoir la gifle des tempêtes et des batailles. [...] Homère en littérature, est comme un Achéen à la guerre : il taille dans le vif. (p. 49)
Les uns viennent de la mer, les autres vivent dans l'opulence. Les uns envahissent, les autres se protègent. Message d'Homère pour les temps actuels : la civilisation, c'est quand on a tout à perdre ; la barbarie, c'est quand ils ont tout à gagner. Toujours se souvenir d'Homère à la lecture du journal, le matin. (p. 58)
A-t-on besoin de savoir que Balzac buvait du café pour lire sa comédie humaine ? Faut-il connaître les coordonnées GPS de Combray pour rêvasser à Gilberte ? Dieux de l'Olympe ! les spécialistes consacrent tant d'énergie à enquêter sur la plausibilité des choses qu'ils finissent par en négliger la substance ! (p. 23)
Pourquoi ne fredonne-t-on pas les vers d'Homère comme des tubes de l'été ? (p. 24)