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EAN : 9782849905500
256 pages
Editions des Equateurs (26/04/2018)
3.79/5   471 notes
Résumé :
"Au long de l'Iliade et de l'Odyssée chatoient la lumière, l'adhésion au monde, la tendresse pour les bêtes, les forêts - en un mot, la douceur de la vie. N'entendez-vous pas la musique des ressacs en ouvrant ces deux livres ? Certes, le choc des armes la recouvre parfois. Mais elle revient toujours, cette chanson d'amour adressée à notre part de vie sur la terre. Homère est le musicien. Nous vivons dans l'écho de sa symphonie."

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Critiques, Analyses et Avis (83) Voir plus Ajouter une critique
3,79

sur 471 notes
Quel merveilleux petit livre ! plein de poésie, de charme, de finesse, d'humour ...
Avant de quitter le rivage, de larguer les amarres et de voyager en compagnie d'Homère et de Sylvain Tesson qui tient la barre, il faut ronger notre impatience en lisant son avant-propos.
Nous découvrons, ravis ce que ce voyage dans le temps nous réserve ! Voguer, rêver, nous instruire, côtoyer les dieux, partager leurs agapes, perdre volontairement le temps, le retrouver, nous ressourcer en nous plongeant dans les eaux bleues mais tumultueuses de la Méditerranée, en étant, quelques fois happés dans les tourbillons de l'histoire, de la vie… Un voyage chimérique mais si réel, si actuel, une expérience spirituelle …
Une lecture festive qui m'a permis de revisiter avec grand plaisir ces narrations épiques, magiques, mythiques que j'étudiais au lycée, de celles qui m'ont fait aimer avec passion l'Histoire.


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♫Nos vies sont une guerre
où il ne tient qu'à nous
De nous soucier de nos sorts,
de trouver le bon choix,
De nous méfier de nos pas,
et de toute cette eau qui dort,
Qui pollue nos chemins,
soit disant pavés d'or.
Mais quand reverrai-je,
de mon petit village,
fumer la cheminée
et en quelle saison,
mais quand
reverrai-je ?♫
Ulysse- Ridan - 2007
Cette chanson reprend le célèbre poème Heureux qui comme Ulysse de Joachim du Bellay, extrait du recueil Les Regrets de 1558.


Il y a de la musique dans les haut- parleurs
tu me fais planer,
Je prends l'avion dans deux heures
"Iliade" la rumba dans l'air, pépère
Je t'ai suivi dans tes galères avec mes mers
Vas y Francky c'est bon
"Oh dis say" bon bonbonbon
Iliade , Odyssée époque début secondaire
J'pouvais pas dire "j'adore", plutôt Es père
des pensées d'Arcs, va dors ...
Stop ou ANCKOR
Face à Homère
derrière t'as la terre
l'Eternel ou l'effet Mer
"Poème de la force" selon Simone Weil
Sylvain, Tesson père !
Homere que la ville est belle
sans ces putains de camions
de gazoil et de goudrons...
Je ne puis rien vous dire
DIVIN, Objectivation d'une Présence
Devant tant de beautés j'en suis réduit au silence
Grand yeux de chouette, ceux de ton Athéna
Puis-je avouer un amour pour tes dieux
quand devant l'Homère t'as ?

En somme, vivre reviendrait à aller, en chantant, vers un sort promis.
p 180

L'adjectif est un nimbe autour de l'être
Il désigne l'Aura du héros
Dieu que c'est beau
Décidé, je t'emmène sur mon ile déserte.












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Entre deux romans, un bref arrêt sur Homère. Cet été, l'auteur mythique de l'Iliade et l'Odyssée est à l'honneur dans deux ouvrages. J'ai lu Un été avec Homère de Sylvain Tesson, puis Une odyssée de Daniel Mendelsohn. J'en publie mes critiques en même temps.

Après Montaigne, Proust et d'autres, Un été avec Homère s'inscrit dans une série annuelle d'émissions de radio, publiées ensuite en librairie. le livre est la transcription d'émissions préparées et présentées pendant l'été 2017 par Sylvain Tesson. Pour relire et commenter l'Iliade et l'Odyssée, cet homme de défis, arpenteur de la planète, chantre impénitent de la nature et intellectuel inclassable, s'était cloîtré pendant plusieurs semaines dans une minuscule île grecque, afin, explique-t-il, de capter les couleurs, la musique et les vibrations de l'univers d'Homère – un nom qui recouvre lui-même un mystère.

L'Iliade et l'Odyssée s'intègrent parfaitement dans l'ordinaire de l'amateur de romans que je suis. L'histoire de la guerre de Troie, tout comme celle du retour d'Ulysse en ses terres, constituent de longues sagas littéraires on ne peut plus romanesques. Une difficulté, toutefois : ces oeuvres se présentent sous la forme de poèmes totalisant à elles deux, près de trente mille vers ! En lire l'intégralité, même en français, reste inaccessible au lecteur moyen, même si des traductions en vers reproduisent fidèlement la poésie de l'original, même si je me suis délecté des nombreux vers insérés par Tesson pour émailler son propos. Je lui sais surtout infiniment gré de m'avoir rappelé clairement les péripéties de l'Iliade et de l'Odyssée

Je ne m'y étais plus vraiment intéressé depuis la classe de 6ème, mais j'avais gardé en mémoire les tenants et aboutissants de la guerre de Troie. J'avoue toutefois avoir oublié que l'Iliade ne portait que sur un court épisode de ce long et sanglant conflit ; un épisode consacré essentiellement à Achille, depuis la bouderie où il s'était enfermé, offensé par Agamemnon, jusqu'aux funérailles d'Hector, après le combat suprême dont il était sorti vainqueur... Ah, Achille !... Son brio, ses combats, ses victoires avaient ébloui mes dix ans, comme ceux de mes fils l'ont été par les exploits de Musclor et autres héros d'animation super-vitaminés de la télé du dimanche matin... J'avais moins accroché avec l'Odyssée. J'étais un trop grand garçon pour croire aux enchanteresses, aux monstres et aux déguisements. J'étais un trop petit garçon pour être émoustillé par les aventures féminines du héros. J'avais même été choqué par une illustration où Ulysse apparaissait nu devant Nausicaa. En fait, la seule partie de l'Odyssée qui m'avait plu était la scène finale de la révélation et de la vengeance.

Sylvain Tesson m'a fait découvrir l'Iliade et l'Odyssée dans toute leur profondeur, un monde manipulé par des dieux trop humains pour être respectables, un monde qui évolue entre réalisme et merveilleux. J'ai compris que le brio d'Achille n'est que folie meurtrière incontrôlée et suicidaire, alors que le problème d'Ulysse, cet homme tout en ruse et en maîtrise de soi, est qu'au fond de lui, il a bien du mal à choisir entre le frisson de l'aventure et la douceur du foyer familial…

Achille et Ulysse, deux hommes d'aujourd'hui, donc ! Et l'on en arrive à la thèse dont Tesson martèle l'argumentation. L'oeuvre d'Homère serait prémonitoire de notre actualité. L'homme contemporain serait habité de la même violence et de la même médiocrité que son ancêtre grec. Son aspiration à la tranquillité n'aurait d'égal que sa soif inextinguible de conquêtes, à commencer par la guerre qu'il mène contre la planète au nom d'un progrès illusoire. Des idées éminemment respectables à défaut d'être nouvelles. Mais l'obstination du discours m'a donné l'impression de tourner en rond dans la seconde partie du livre, un peu comme un Ulysse qui voguerait éternellement d'île en île, sans jamais parvenir à son port de destination.

La preuve, une fois de plus, que les thèses développées trop longuement et de façon trop insistante dans le souci fébrile d'emporter une conviction, finissent par donner une impression comminatoire lassante. Pour une argumentation persuasive, quelques pages suffisent souvent.

N'empêche que les larges extraits traduits des poèmes d'origine sont magnifiques – je l'ai déjà dit, mais ça ne fait rien ! – et que l'écriture lyrique et flamboyante de Sylvain Tesson est la marque d'un talent poétique accompli.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Lire L'Iliade et l'Odyssée en classe fut une énorme claque et le début d'une passion pour la mythologie, la Grèce, les îles, la mer, les dieux et les héros. Homère m'apporta un texte magnifique, une histoire dont on ne se lasse pas et là, commenté par Sylvain Tesson avec son humour et ses pensées pertinentes, ce ne pouvait être qu'un énorme coup de coeur.
Lire l'ILiade, assister au combats, j'avais oublié à quel point Homère ne lésinait pas sur les coups, les blessures, les têtes coupées qui roulent par terre , certains auteurs de nos jours n'ont rien à lui envier, cette violence dont nous nous plaignons parfois est déjà là.
Puis se balader d'île en île, avec L'Odyssée et suivre les aventures d' Ulysse et réaliser que les monstres qu'il affronte sont à l'image de nos peurs.
Finalement, rien de nouveau sous le soleil et deux mille cinq cents ans plus tôt,les héros se prennent pour des dieux et refusent d'être oubliés, la course à la célébrité existait déjà. Les dieux trop humains se laissaient aller à leur passion, à leurs amours et à leurs désamours. Et les hommes doivent faire avec. Il faut choisir entre renoncer à sa petite vie tranquille, ne plus s'appartenir et être l'esclave de l'histoire pour avoir droit à la postérité;
Le sens et le but de la vie se posait déjà .
Homère nous offre une réflexion sur la guerre, le pouvoir, la mort (peur de l'oubli) plus un conte initiatique avec Ulysse, ce héros dont tout le monde parle mais qui n'a qu'une idée rentrer chez lui quelles que soient les épreuves qui l'attendent.
En fait, Un été avec Homère commenté par Sylvain tesson c'est transposer notre mode de vie, notre vision du monde pour comprendre Homère et découvrir son génie et son intemporalité : on se battait pour l'honneur, nous nous battons pour l'argent. Moins de transcendance plus de matérialisme. Rien de nouveau, juste certaines idées qui sont passées de mode. de ce livre que je relirai certainement, j'ai beaucoup aimé aussi cette phrase parmi tant d'autres :
La paix paraît un trésor étrange. Celui que nous négligeons quand nous en disposons et que nous regretterons une fois perdu. Phrase qui de nos jours avec la canicule pourrait être remplacée par : la Terre, un trésor étrange que nous négligeons quand nous en disposons et que nous regretterons une fois perdue.
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Sylvain Tesson propose dans cet essai un grand voyage avec Homère et ses héros : Ulysse, le plus prestigieux, Achille le guerrier sauvage, Hector l'homme d'honneur défenseur de sa ville et tous les autres, dieux et déesses, Circé la magicienne, Nausicaa aux bras blanc, Polyphème , les sirènes et bien d'autres.

Après un aperçu de la géographie homérique, carte à l'appui, Sylvain joue de la lumière des îles avec une invite permanente pour ses lecteurs à rejoindre ces sites imprégnés de mythologie grecque.

Il développe sa réflexion sur l'Iliade et l'Odyssée en analysant le pourquoi de la guerre de Troie et celui du long cheminement d'Ulysse avant de retrouver Ithaque. Il explore ce qui fait l'héroïsme de ces grecs antiques et en recherche vainement leurs successeurs dans le XXIème siècle numérique, où les victimes sont à tort assimilées à des héros.

Il ne manque pas de commenter le comportement des dieux mythologiques, cherchant encore, malgré son athéisme proclamé, des similitudes dans les différentes religions monothéistes. Les interactions entre les dieux et les hommes sont largement développées.

Et puis, une belle réflexion sur l'inéluctabilité de la guerre, "notre mère", ce mal dont personne ne veut mais qui adviendra malgré tout, avant même la volonté de quelques-uns. Comme Homère, Sylvain approche la démesure, les excès de toutes les violences, encore celle d'Achille pouvait trouver une motivation, mais de nos jours elles persistent en donnant même la perception d'une amplification.

De nombreuses références historiques, littéraires et poétiques, avec l'inévitable Du Bellay, viennent agrémenter le texte de Sylvain dans lequel s'intercalent les vers d'Homère qu'il a choisis de célébrer et de commenter.

Il ne manque pas de s'intéresser aux mots d'Homère, à la construction de sa versification chargée d'épithètes et d'analogies.

C'est donc très beau de redécouvrir la portée de ces deux poèmes étroitement liés à travers la méditation d'un véritable écrivain voyageur capable, lui aussi, de jouer avec la symphonie des mots et des phrases pour donner une dimension lyrique à cet été avec Homère.
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critiques presse (5)
NonFiction
14 septembre 2018
L’essentiel d’Homère est qu’il est le fondateur de la littérature, descriptive ici par son rapport au paysage. L’auteur traverse le texte au rythme du voyage d’Ulysse. Il y trouve des clés pour notre modernité et toute l’aventure humaine.
Lire la critique sur le site : NonFiction
NonFiction
27 août 2018
Un été avec Homère n’a rien d’un fade résumé du texte homérique. D’abord, Sylvain Tesson nous offre une lecture choisie de L’Iliade et de L’Odyssée, qu’il relit à travers le prisme d’oppositions structurantes, mais jamais réductrices, révélatrices, au contraire, du chatoiement des rapports humains .
Lire la critique sur le site : NonFiction
LeMonde
29 juin 2018
L’écrivain et voyageur français signe « Un été avec Homère » et revient sur la fascination universelle qu’exerce l’auteur antique.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Lexpress
04 juin 2018
Assurément plus nietzschéen que hégélien, l'écrivain donnerait toutes les sciences humaines pour une page d'Arendt : il fait le choix de Homère contre Zuckerberg, sans perdre l'espoir que le premier l'emporte, dans un retour de balancier. Il y travaille avec génie.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LePoint
25 avril 2018
Avec « Un été avec Homère », Sylvain Tesson plonge dans « L'Iliade » et « L'Odysée » et nous donne très envie d'aller voir chez les Grecs.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (324) Voir plus Ajouter une citation
Il faut séjourner sur un caillou pour comprendre l'inspiration d'un artiste aveugle, vieux nourrisson allaité de lumière, d'écume, de vent. Le génie des lieux nourrit les hommes. Je crois à la perfusion de la géographie dans nos âmes. "Nous sommes les enfants de notre paysage.", disait Lawrence Durrell.
(...) La lumiére du ciel, le vent dans les arbres, les îles dans la brume, les ombres sur la mer, les tempêtes : je perçus les échos de l'héraldique antique. Chaque espace possède son écusson. En Grèce, il est frappé de vent, traversé de lumière, caparaçonné d'affleurement. Ulysse avait reçu ces mêmes signaux à bord. de son bateau de peine. Les soldats de Priam et d'Agammemnon les avaient perçus sur la plaine de Troie. Vivre dans la géographie, c'est franchir la distance entre la chair du lecteur et l'abstraction du texte. p 29-30
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Comme Homère rirait s’il apprenait que nous parlons d’« augmenter la réalité », de repousser les limites, d’explorer des planètes, d’atteindre des espérances de vie de mille ans. Comme ils grinceraient, les dieux grecs, en s’apercevant que des chercheurs de la Silicon Valley se félicitent de recomposer un monde technologique au lieu de se contenter de celui dont ils disposent et d’en protéger la fragilité. Quel étrange phénomène ! On assiste à un enflammement du désir de créer une autre réalité au fur et à mesure que la réalité immédiate se dégrade autour de nous. Plus l’homme salope ses alentours, plus les démiurges du monde virtuel promettent des lendemains technologiques et plus les prophètes annoncent les paradis d’outre-vie. Quelles sont la cause et la conséquence de l’usure du monde ? Ceux qui veulent augmenter la réalité cherchent-ils une solution à la dégradation du monde ou en sont-ils les accélérateurs ? C’est une question homérique, car elle renvoie à la vénération simple des richesses réelles du monde, au danger de se prendre pour un dieu, à la nécessité de mesurer ses forces, de restreindre ses appétits, à l’impératif de se contenter de sa part d’homme
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Pendant des millénaires, l'affaire de l'homme fut de ne pas bouger. « Que chacun reste à sa place et l'embellisse», devise antique.

Un jour Ulysse prend la mer. Il renverse la leçon : naviguons, il en restera quelque chose ! Au retour, «je» sera un autre. Dès lors, l'homme comprit que le voyage était une école. Deux millénaires plus tard, tout passe, tout se déplace. L'homme a initié l'épanchement général.
Sur la mer actuelle, c'est la valse des peuples, des biens, des idées. La Terre un globe ? Non! Un rondpoint. Quatre-vingts pour cent des marchandises consommées en Europe proviennent d'un conteneur. Sur notre voilier, nous croisions chaque jour vraquiers et cargos. Ils charriaient vers l'Europe les breloques chinoises. Au port, ils déversaient les tombereaux. Nous-mêmes vivions équipés de la tête aux pieds de produits venus d'ailleurs.

L'enjeu de l'époque : que tout circule, sans répit. sans repos.
La constance du flux fondera sa légitimité. Que la frénésie ne s'arrête jamais! Et les nations de toujours mettre une pièce dans le juke-box global.

Sic transit gloria mundi. "Ainsi passe la gloire du monde" , disaient les Romains.
En 2020, nous avons inversé les termes de la maxime : La gloire du monde, c'est le transit! Serait-ce là l'hybris des Anciens : la circulation totale de toute chose, partout et sans cesse ?
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Remettons la vaisselle à demain ! Éteignons les écrans ! Laissons pleurer les nourrissons, et ouvrons sans tarder l'Iliade et l'Odyssée pour en lire des passages à haute voix, devant la mer, la fenêtre d'une chambre, au sommet d'une montagne. Laissons monter en nous les chants inhumainement sublimes. Ils nous aideront dans le brouillard de notre temps. Car d'horribles siècles s'avancent.
(p. 18)
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Je crois à la perfusion de la géographie dans nos âmes (...)
Après ce séjour dans mon poste de garde, j'approchai la substance physique de l'Odyssée et de l'Iliade (...)
La lumière du ciel, le vent dans les arbres, les îles dans la brune, les ombres sur la mer, les tempêtes : je perçus les échos de l'héraldique antique. Chaque espace possède son écusson. En Grèce, il est frappé de vent, traversé de lumière, caparaçonné d'affleurements. Ulysse avait reçu ces mêmes signaux à bord de son bateau de peine. Les soldats de Priam et d'Agamemnon les avaient perçus sur la plaine de Troie. Vivre dans la géographie, c'est franchir la distance entre la chair du lecteur et l'abstraction du texte.
(Avant -propos)
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Vidéo de Sylvain Tesson
Deuxième épisode de notre podcast avec Sylvain Tesson.
L'écrivain-voyageur, de passage à la librairie pour nous présenter son récit, Avec les fées, nous parle, au fil d'un entretien, des joies de l'écriture et des peines de la vie, mais aussi l'inverse, et de la façon dont elles se nourrissent l'une l'autre. Une conversation émaillée de conseils de lecture, de passages lus à haute voix et d'extraits de la rencontre qui a eu lieu à la librairie.
Voici les livres évoqués dans ce second épisode :
Avec les fées, de Sylvain Tesson (éd. des Équateurs) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23127390-avec-les-fees-sylvain-tesson-equateurs ;
Blanc, de Sylvain Tesson (éd. Gallimard) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/21310016-blanc-une-traversee-des-alpes-a-ski-sylvain-tesson-gallimard ;
Une vie à coucher dehors, de Sylvain Tesson (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/14774064-une-vie-a-coucher-dehors-sylvain-tesson-folio ;
Sur les chemins noirs, de Sylvain Tesson (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/14774075-sur-les-chemins-noirs-sylvain-tesson-folio ;
Le Lys dans la vallée, d'Honoré de Balzac (éd. le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/769377-le-lys-dans-la-vallee-honore-de-balzac-le-livre-de-poche.
Invité : Sylvain Tesson
Conseil de lecture de : Pauline le Meur, libraire à la librairie Dialogues, à Brest
Enregistrement, interview et montage : Laurence Bellon
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Les Éclaireurs de Dialogues, c'est le podcast de la librairie Dialogues, à Brest. Chaque mois, nous vous proposons deux nouveaux épisodes : une plongée dans le parcours d'un auteur ou d'une autrice au fil d'un entretien, de lectures et de plusieurs conseils de livres, et la présentation des derniers coups de coeur de nos libraires, dans tous les rayons : romans, polar, science-fiction, fantasy, BD, livres pour enfants et adolescents, essais de sciences humaines, récits de voyage…
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